TOUS LES ARTICLES

  • Vacillements

    Il y a 13 ans

    / Expositions et résidences / interlignes

    Thèmes : Arts plastiques, Vidéo
  • Vives voies

    Il y a 13 ans

    / Expositions et résidences / Interlignes

    Thèmes : Arts plastiques, Vidéo
  • Action-man

    Il y a 13 ans

    / Médias / Vidéos / Baldo rock n’ roll

    Thèmes : Arts plastiques, Vidéo
  • Futur Anterieur

    Il y a 13 ans

    / Expositions et résidences / Interlignes

    Thèmes : Arts plastiques, Vidéo
  • L'harmonie

    Il y a 13 ans

    / Expositions et résidences / Interlignes

    Thèmes : Arts plastiques, Vidéo
  • Anne Claverie

    Anne Claverie

    Sculpteur, Plasticienne

    www.anneclaverie.com

    Vidéo nuit blanche

    Il y a 13 ans

    / Travaux

    Thème : Arts plastiques
  • Texte par El Pais

    Il y a 13 ans

    / Presse / El mejor Pais / El Pais, 20 et 22/09/11

    Texte par El Pais
    "Leer el periódico empezó a ser muy doloroso". Elvire Bonduelle (París, 1981) resume así su propuesta artística. Una iniciativa que huye de las tragedias diarias para centrarse en el lado positivo de la vida. El proyecto se materializa en el periódico El Mejor País, un collage de buenas noticias publicadas en EL PAÍS entre el 1 de mayo y el 15 de agosto.
    La liberación del artista disidente chino Ai Weiwei o el descenso del abandono escolar son algunas de las informaciones recopiladas por la artista francesa, que incide en que el resultado final tiene mucho de subjetividad. "Siete colaboradores me ayudaron a reunir las noticias. Luego, de entre todas, yo hice mi propia reselección", explica. La exposición Pour faire joli (Para hacer bonito) se inaugura mañana en la galería Sabrina Amrani (Madera, 23) de Madrid. Mañana, además, la propia autora repartirá 3.000 ejemplares de El Mejor País de forma gratuita en la calle de Atocha y en las plazas de Sol y Callao, entre las 8.30 y las 10.30. "Extra, extra. Solo buenas noticias. Es gratis", gritaba Bonduelle el año pasado en la estación parisiense de Bonne Nouvelle (Buena noticia). Una experiencia "alegre" que defiende la importancia de informarse para poder involucrarse en la vida política. La acción tiene su origen en la iniciativa Le Meilleur Monde (El Mejor Mundo) que Bonduelle realizó en París en junio de 2010 en colaboración con el periódico Le Monde. "Cuando me independicé me suscribí al diario, y aunque leer tantas malas noticias me chupaba la energía, creo que es necesario mantenerse conectado a la actualidad para participar en la sociedad". A pesar de la voluntad de la artista por reflejar informaciones positivas, un gran blanco abre el diario ante la falta de buenas noticias. Para la contraportada escoge a la diputada israelí Einat Wilf, que como Bonduelle se muestra optimista: "La política no es una batalla perdida".

    Samira Saleh, El Pais, 20/09/2011

    Un periódico solo de buenas noticias, gratis y a pie de calle


    La artista Elvire Bonduelle repartió ayer 3.000 ejemplares de El Mejor País gratis y a pie de calle. Un diario de buenas noticias publicadas en EL PAÍS entre el 1 de mayo y el 15 de agosto. Forma parte de la muestra Pour faire joli (Para hacerlo bonito), que se exhibe hasta el 22 de octubre en la sala Sabrina Amrani.

    El Pais, 22/09/2011
    Suite
    Thème : Arts plastiques
  • Texte par David Trueba

    Il y a 13 ans

    / Presse / El Pais / 27/09/11

    Texte par David Trueba
    Every time we come across more people who say that they are stopping to read the newspapers. They prefer to isolate themselves from the bad news, like who does not go to the doctor while the lump under the skin get the size of a soccer ball. But if you do not look does not mean they do not act. With the economic crisis the media has overreacted, they abused covers and dramatic messages. Every Friday the world ends and every Monday there is another win for Barcelona or Real Madrid. Where do we stop ?

    It is likely that over-dramatization of the analysts have finished digging the hole to proceed to the burial of the welfare project on which we went to work for many years and now seems to us an unattainable future perspective. On this, more than anything else, we should reflect on how we could take as many steps backward thinking that we were taking forward.

    In comparative issues we have to be cautious. Every time I hear someone complain because kids today do not know fun or play I remember my father principal amusement in childhood was to put a rock in the scarf and herding among friends. Rafael Azcona used to swing a New Yorker cartoon every time someone foisted a sermon on how we were going to get worse. It showed two men of Palaeolithic and told one another: "Many complain of stress, pollution and modern life, but their life expectancy is 80 years and ours is no more than 30".

    Some say that pessimism is a trick to sneak worst as irremediable. Keep it in mind. Last week, the young French Elvire Bonduelle produced a limited edition of this newspaper which presents a montage of good news released between May and August. If you did not get a copy of El mejor País, run to it. It may not reconciled yourself with either the reality or the media, but you will recognize that within our hand there are plenty of beautiful ways to transform the bad news in good.

    David Trueba, El Pais, 27/09/11
    Suite
    Thème : Arts plastiques
  • Entretien avec Anna de Golferichs
    Entretien sur l'art, le joli et le fonctionnel

    Dans ton œuvre et en particulier dans l'exposition "pour faire joli" tu revendiques un concept, le beau, rien d'habituel en général pour les discours complexes autour de l'art contemporain. Crois-tu que ce soit un mode de situer l'art dans la sphère du quotidien des gens ?

    En fait je ne revendique pas le beau mais plutôt le joli, et c'est  je pense ce qui est délicat en art contemporain : le joli, le décoratif sont tabous, comme si quelque chose de joli ne pouvait pas aussi être intéressant et profond. On peut faire du beau si c'est grandiose, si c'est de l'ordre du sublime, mais alors pour moi c'est trop grand, c'est immense, ça ne m'intéresse pas. Je veux faire un art à taille humaine, pas quelque chose devant lequel on doive s'agenouiller et prier, mais des oeuvres qui nous parlent de très près et prennent place chez nous avec force et discrétion.
    Aussi, je m'intéresse à ce qui fait le décor de nos vies, dans lequel l'ornement est hyper présent. Les façades des immeubles, le mobilier urbain, les boutiques, restaurants, ... et dans la sphère privée, les éléments "pour faire joli" sont partout et toujours chargés de sens. Ils envoient des informations plus ou moins subliminales et plus ou moins voulues. Ils ne sont pas que "pour faire joli", pas que décoratifs, ils nous manipulent un peu parfois. J'aime utiliser ce pouvoir. Dans mes oeuvres, il y a un certain désir manipulateur : elles doivent nous influencer au quotidien.

    Beaucoup de tes installations font référence à l'espace domestique et donnent la sensation de confort et de proximité, mais avec « El mejor Pais » tu t'appropries complètement l'espace public. Quelle différence vois-tu dans l'usage d'un espace ou de l'autre ?

    Pour moi lire le journal est une activité très personnelle, même assez intime, et c'est ce rapport solitaireet douloureux aux nouvelles du monde que j'ai partagé en proposant une sorte de contre lecture des actualités.
    Avec la performance dans la rue (la distribution de ce journal fait que de bonnes nouvelles), je ne suis pas sûre de m'approprier 
tellement l espace public, mais je m'adresse à un public plus large que l'habituelle élite cultivée qui fréquente les lieux d'art. Cette volonté - s'adresser au plus grand nombre - est une constante dans mon travail. Comme le "joli", c'est un parti prix délicat à défendre dans un milieu où la tendance porte à penser que si le grand public peut apprécier alors ça ne doit pas être très intéressant ni profond.
    J'évite aussi de trop faire référence à l'histoire de l'art et utilise un vocabulaire formel le plus universel possible. Avec la paire de fauteuil "Have a bite" et "Rest in peace" par exemple, je me positionne dans un double champ de référence : le cube peut-être vu comme icône d'un certain art minimal que j'affectionne beaucoup, Donald Judd en tête, sur lequel est appliquée une empreinte sculpturale presque caricaturale d'un certain courant gestuel. Mais surtout, sa mollesse, sa couleur jaune et la morsure géante font penser à un gros morceaux de fromage de dessin animé ou à un chamallow grillé qui suffisent a évoquer, j'espère, l'idée de s'asseoir dans la gueule du loup, ou tout du moins une certaine gourmandise féroce, quelque chose de plus comique que sérieux.
    Finalement pour répondre à votre question, ce qui m'importe est plus de m'adresser directement aux gens, quelque soit l'endroit où ils se trouvent, et il est vrai que j'ai fait jusqu'à maintenant beaucoup plus de propositions pour la sphère privée.

    Tu sembles établir une espèce de relation magique et symbolique avec les objets qui nous entourent. Quelques unes de tes oeuvres oscillent de manière ambigüe entre leur nature fonctionnelle et décorative. Jusqu'à quel point cette fonctionnalité est-elle importante ?

    Quand j'ai commencé à sentir que j'allais devenir artiste dans le milieu de l'art contemporain j'ai été très inquiète : on m'a élevée dans l'idée que l'art est parfois beau mais surtout inutile et que les artistes sont respectables et sacrés, mais quand même plutôt des bons à rien. Moi je trouvais qu'en tous cas qu'ils ne partageaient que trop de choses sombres. 

Alors j'ai démarré avec un pacte en tête : faire des choses utiles et porteuse de joie ou d'espoir. 
J'ai choisi la légèreté contre la lourdeur.
    Et j'ai décidé de faire des objets qu'on puisse s'approprier à travers leur usage : le respect qu'on nous apprend à observer face aux oeuvres d'art est inhibant, on ne se sent pas forcément libre d'en faire ce que l'on veut. Avec les objets du quotidien on a tous les droits. J'aimais bien l'idée de faire des objets deux en un, oeuvre d'art et objet fonctionnel. 
Et puis surtout, de cette façon, j'entrais véritablement dans le quotidien des gens et je pouvais leur proposer de changer d'habitudes, de porter un nouveau regard sur les objets qui nous entoure.
    Oui, je suis sûre qu'ils ont beaucoup de pouvoir sur nous, pas vraiment magique non, mais ils sont là tout le temps, on se prend les pieds dans le tapis, on s'assied sur un coussin brodé "le travail c'est la santé", ... Forcément ils influent sur nos existences.
    Avec mes objets, pas les vrais du quotidiens, le plus important n'est pas leur qualités fonctionnelles : ce que je veux c'est que ce qu'ils racontent soit très présent : ils sont comme des instruments de propagande et je serais la dictatrice du bonheur. Ils proposent une autre façon de voir les choses, un rapport au monde engageant à la réflexion.
    Vous avez dû remarqué que je fais souvent des sièges : c'est l'élément adaptateur par excellence entre nous, pauvres hères, et le monde. 
Et c'est aussi que j'adore l'idée qu'une oeuvre soit importante, raconte plein de choses et qu'à la fin on s'asseye dessus. C'est un peu comme les principes, c'est bon d'en avoir, mais il faut aussi savoir s'asseoir dessus.

    Souvent les artistes revendiquent avec leur oeuvre la volonté de changer le monde, pour ma part il me semble  tu prétends le rendre plus confortable. Dans quel sens peut on considérer qu'il s'agit d'une manière de se conformer, s'adapter a la réalité ?

    Effectivement il y a un rapport très fort au confort et au conformisme dans mon travail. Le confort est ce à quoi nous aspirons presque tous je pense, et de ce désir découle un certain conformisme qui peut rendre la vie assez ennuyeuse. Il y a des tas de moules qui permettent de se sentir mieux, beaucoup de moules très confortables, mais il y en a pas mal à casser aussi.
Je me bats contre les mauvais moules, pas seulement ceux de l'éducation qu'on a reçue, mais ceux qu'on se crée soi-même au fil du temps, à travers les modèles qu'on décide de suivre par exemple. 
Mais je ne suis pas révolutionnaire, et je ne veux pas changer le monde.
    Dans mon travail il ne s'agit pas tant d'utopie que d'une quête assez terre-à-terre du bonheur. Je m'intéresse plus à ses représentations quand elles se situent dans notre quotidien banal - les pique-niques en famille par exemple -, que quand elle nous emmène dans des univers fictionnels délirants.
    Plutôt que de vouloir changer le monde, j'essaie de changer notre rapport a celui-ci, et c'est déjà énorme. Notre vision des choses est le résultat d'un filtre que chacun se façonne au fil du temps, et ... du bon filtre au mauvais moule, il n'y a qu'un pas !

    Derrière le style ingénu et doux de tes œuvres, et par exemple dans la chanson « Adieu à Dieu » avec cette phrase : « Comment veux-tu que j’te crois, j’ai trouvé des vérités beaucoup plus appropriées à la triste réalité que tu nous as fabriquée »*, l'on perçoit plus d'ironie que 
l'innocence qui imprègne tes œuvres. Cette aspiration au bonheur 
est-elle le fruit d'un désenchantement plus que d'un optimisme naïf ?

    Je crois que cette question est un peu la même que celle de savoir par quoi tout a commencé, la poule ou l'oeuf.
    J'ai commencé très naïvement, un de mes tous premiers travaux vraiment personnel était "les instruments pour le 
bonheur" (un sèche-larme, un tire-bouche, des oeillères, …) présentés sous forme d'une vidéo-mode d'emploi type télé-achat. 
J'étais complètement sincère dans mon propos et lorsque je l'ai montré pour la première fois j'ai été très étonnée que tout le
monde rie aux larmes. Je savais qu'on ne porterait pas ces instruments dans la vraie vie, qu'ils seraient des symboles de ce désir d'être heureux, mais c'était quand même du premier degré pur et dur.  Et finalement, ça m'a très vite fait rire moi-même : c'est comme si face à notre petitesse, il n'y a pas tellement d'autre salut que d'en rire.

    Crois-tu que la critique d'art tende à éloigner au lieu de rapprocher l'art et les personnes, qu'en réalité la création artistique est quelque chose de beaucoup plus facile et spontané que ce qui se pose et dit dans cet entretien ?

    Non je pense que la critique est souvent bonne et rapproche les gens de l'art en donnant des pistes d'interprétation. Elle ne doit pas être nécessaire mais est souvent intéressante.
    Pour ma part, une chose me chiffonne : j'entend un peu trop souvent parler d'ironie dans mon travail et ce mot m'embête car ce n'est pas ce que j'ai voulu d'abord. Il ne s'agit pas non plus d'humour noir; c'est simplement que la façon dont je regarde les
 choses et les présentent à travers mon travail entraine irrémédiablement vers cette interprétation, presque malgré moi. L'ironie ne fait pas partie du processus de travail mais seulement du résultat, et parfois les gens mélangent un peu tout ça. C'est important de laisser les choses à leur place.
    D'accord pour ce désenchantement qui transpire, moi j'espère surtout qu'il induit un regard tendre sur nos toutes petites vies faites de si grands espoirs.

    Entretien par Anna de Golferichs, paru sur camilayelarte.blogspot.com
    Suite
    Thème : Arts plastiques
  • Marguerite Pilven

    Marguerite Pilven

    Critique d'Art, Commissaire d'exposition

    www.margueritepilven.net

    Nouvelles du jour

    Il y a 13 ans

    / Articles

    Nouvelles du jour
    Que devient l’information des journaux une fois manipulée par les artistes ? Telle était l’une des questions curatoriales a priori. Force a été de constater, à la découverte des oeuvres exposées, que les journaux étaient d’abord le matériau prétexte de mises en abyme de la presse dans son ensemble. Elles oscillent entre une fascination pour son caractère mythique et le constat de son épuisement, ou sondent de manière soupçonneuse sa capacité à déchiffrer le monde. Des nouvelles du jour sous la forme de questions on ne peut plus actuelles à l’heure de son déclin.

    Prendre le journal imprimé comme point de départ d’une oeuvre, c’est retrouver la question, éthique et centrale dans l’histoire de l’art, de l’articulation entre le lisible et le visible. C’est pourquoi les oeuvres s’attachent à intégrer, à mimer, à sublimer ou à détourner, de manière parfois chirurgicale, les contraintes de la presse imprimée : son iconographie, son dispositif texte-image, sa grille d’information, ses répétitions, sa propension à effrayer ou à faire espérer. Leur force d’évocation se manifeste dans cet écart entre un support d’information déjà-là et ce qu’elles choisissent d’en faire saillir.

    Les artistes imaginent, c’est à dire, littéralement, “mettent en image” leur lecture intime du journal, celle qui les relie au monde. La presse devient un prétexte pour parler de son opacité et d’une difficulté à décrypter le foisonnement de ses signes. Leurs oeuvres sont des traits d’union tentés entre le local et le global, l’ici et l’ailleurs, le même et l’autre. En produisant des télescopages de sens inouïs, elles nous placent dans l’exercice, tendu et vital, de déchiffrement du monde ; avec tout ce qu’il comporte de projections subjectives, d’efforts d’objectivation, de cécité inévitable et d’ironie salutaire.

    Marguerite Pilven

    Un commissariat réalisé avec Elvire Bonduelle du 12 janvier au 13 février 2011 à la galerie JTM, Paris.

    Artistes exposés :
    Boris Achour, Elvire Bonduelle, Gordon Cheung, Jean-François Dubreuil, Jochen Gerner, Olivier Leroi, Edouard Levé, Stéphane Pencréac’h, Evariste Richer, Georgia Russell, Bruno Serralongue, Taroop et Glabel, Suzanne Treister, Gabriel Vormstein.

    Télécharger le dossier de presse
    Suite
    Thème : Arts plastiques