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Élise Leclercq Bérimont

Élise Leclercq Bérimont

Artiste

www.eliseberimont.net

Elise Leclercq est diplômée de la Cambre à Bruxelles en scénographie, elle part ensuite à Berlin pour poursuivre ses recherches à l’école des Beaux Arts de Weissensee. Elle revient ensuite à Paris, où elle poursuit un Master d'anthropologie visuelle et d'histoire de l'art à l'École des hautes études en sciences sociales. Ses oeuvres s'élaborent le plus souvent à partir d'observations de terrain, d'enquêtes ou d'autres protocoles d'expérience. Elles explorent un milieu social mais surtout les représentations collectives et intimes qui en découlent. Dans ce cadre d'action sur le réel, la dimension du témoignage et des sources orales côtoie celle des images mentales et des gestes quotidiens, le document et l'archive s'ouvrent à la mise en scène et aux récits fictionnels. Elle expose ses oeuvres en France et à l’international (Berlin, Montréal, Bruxelles…).
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    Thèmes : Arts plastiques, Vidéo
  • PRISE DE CHAMP

    Il y a 7 ans

    / ATELIERS ET RECHERCHE / PRISE DE CHAMP / Présentation

    • 1 - PriseDeChamp-5
      PriseDeChamp-5
    • 2 - PriseDeChamp-05
      PriseDeChamp-05
    • 3 - PriseDeChamp-04
      PriseDeChamp-04
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    L’architecture du collège Jean Moulin et ses espaces offrent des points de vues inédits sur la ville qui l’environne. Ils marquent aussi une rupture avec le monde extérieur et sont propices à la mise en place d’une communauté, d’un rythme particulier appelé le « temps scolaire ». Comment ces deux espaces-temps interagissent et s’influencent-ils ? Comment l’histoire de la ville s’inscrit t-elle également dans l’école ?

    Au cours de l’année scolaire 2015-2016, une installation vidéo prenant comme point de départ l’architecture scolaire en l’inscrivant dans un dialogue avec son environnement urbain a été réalisée avec ​d​es élèves du collège Jean Moulin d’Aubervilliers, en collaboration avec ​l'​historienne du cinéma​ Marguerite Vappereau​ et ​la ​théoricienne des images​ Evgenia Giannouri​.

    Les nombreux échanges, le travail d'écriture et de dessins mené en parallèle de l'écriture audiovisuelle, ont permis de nourrir ces expérimentations. Les élèves ont été amenés à porter une parole collective et individuelle afin d'exprimer la polyphonie de leurs points de vues ​et interrogations ​sur l’école à travers l'exploration de lieux - tribunes, à l’image de "speakers’ corner" improvisés.

    Une exposition du travail réalisé aura lieu avant la fin de l'année 2016 dans "l'espace partagé" de l'école, lieu ouvert sur le temps et hors temps scolaire. Cette exposition, qui prendra la forme d'une installation vidéo accompagnée d'autres éléments visuels et en volumes, offrira des temps de rencontre et d’échanges avec les élèves, les parents et les habitants. D’autres lieux de diffusion pourront être impliqués à l’échelle de la ville mais aussi ailleurs.
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    Atelier en milieu scolaire - MICACO, Superprisme - Aubervilliers, France 2015-2016

    L’architecture du collège Jean Moulin et ses espaces offrent des points de vues inédits sur la ville qui l’environne. Ils marquent aussi une rupture avec le monde extérieur et sont propices à la mise en place d’une communauté, d’un rythme particulier appelé le « temps scolaire ». Comment ces deux espaces-temps interagissent et s’influencent-ils ? Comment l’histoire de la ville s’inscrit t-elle également dans l’école ?

    Thèmes : Arts plastiques, Vidéo
  • SOLEILS !

    Il y a 7 ans

    / FILMS ET EXPOSITIONS / SOLEILS ! / Présentation

    SOLEILS !
    En écho à l'année Canada de l'Université et à un long cycle de travail démarré en 2011 à partir de l'histoire et l'oeuvre de mon père, le poète Luc Bérimont, j'ai été invitée à réaliser l’exposition "SOLEILS ! Entre Avesnois et Canada", présentant deux installations vidéo "Nous n'irons plus au Bois Castiau" (2015) et "Pièces et mémoire" (2011), ainsi que le résultat du workshop "Uapistan trouble" mené avec les étudiants en art à partir du poème en onze chants "Soleil algonquin", écrit en hommage aux indiens rencontrés lors d’un voyage au Québec en 1978.


    > "Soleil Avesnois / Soleil Algonquin / Soleils exposés" par Stéphane Hirschi, Professeur de littérature moderne et contemporaine, Directeur de la FLLASH de l'Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis

    > Informations sur l'installation vidéo "Nous n'irons plus au Bois Castiau"
    > Informations sur l'installation vidéo "Pièces et mémoire"


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    Thèmes : Arts plastiques, Vidéo
  • SÉDIMENTS URBAINS

    Il y a 7 ans

    / RÉSIDENCES / SÉDIMENTS URBAINS / Présentation

    SÉDIMENTS URBAINS
    À partir de mars 2017, je vais mener un travail avec les habitants d’Aubervilliers partant de la géographie humaine et urbaine actuelle de la ville en résonance avec sa géographie rurale puis ouvrière historique. Convoquant tout autant les traces architecturales, les gestes et la mémoire immatériels laissés par l’histoire paysanne puis ouvrière que le présent social et urbain de la ville et ses alentours, ce travail proposera aux habitants qui le souhaitent d’imaginer notamment des correspondances visuelles anachroniques par la réalisation collective de prises de vues qui seront ensuite diffusées dans l'espace public.

    Les différents temps de travail et de rencontres du projet « Sédiments urbains » permettront d’interroger la relation des habitants à leur environnement quotidien, à l’histoire de la ville mais aussi au monde du travail à l’échelle planétaire. Des liens entre passé et présent, entre un «  ici  » et un «  ailleurs  » seront tissés à travers, notamment, le recueil de témoignages de personnes ayant connu le monde rural et ouvrier en d’autres lieux et pays, participant à redessiner les contours spatio-temporels de la ville, de son histoire, et à en perturber les représentations actuelles.

    L’historienne et théoricienne des images en mouvement Evgenia Giannouri accompagnera les différentes étapes de ce travail et participera à nourrir les échanges et les rencontres avec les habitants autour de plusieurs temps collectifs et des visites.
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    Thèmes : Arts plastiques, Vidéo
  • UAPISTAN TROUBLE

    Il y a 7 ans

    / ATELIERS ET RECHERCHE / UAPISTAN TROUBLE / Présentation

    UAPISTAN TROUBLE
    En Janvier 2017, j'ai mené un workshop avec les étudiants en art de l’Université de Valenciennes afin d’initier une recherche collective à partir du poème documentaire en onze chants "Soleil algonquin" (Luc Bérimont, Cahiers Froissart, publication posthume en 1989), écrit en hommage aux amérindiens Innus rencontrés lors d'un voyage au Québec en 1978.

    C’est autour de l’histoire réelle et fantasmée d’un Innu appelé Uapistan que les étudiants ont été amenés à travailler en particulier. Luc Bérimont n’a pas rencontré Uapistan directement. Il a appris son existence à travers le récit du prospecteur Paul Provencher, Uapistan ayant accompagné et guidé celui-ci durant de nombreuses années pour tracer des lignes à travers les immenses forêts du nord Québec, aidant ainsi à cartographier les terres pour les grandes compagnies hydro-électriques. Être ambivalent, il devient dans « Soleil algonquin » une figure tutélaire des peuples amérindiens qui prend la parole au nom des ancêtres, dénonce l’accaparement de la nature et l’âpreté des colons. Dans le passage "Uapistan parle", son discours visionnaire annonce l’anthropocène et l’ère post-humaine.

    La position de l’auteur, lui-même pris au piège de sa culture, de son imaginaire et de ses représentations, nous interroge. Qui raconte ? Qui projette quoi et au nom de quelle histoire, de quelles convictions ? Comment, à travers une recherche artistique collective et l’usage de dispositifs visuels précis, est-il possible de mettre à jour l’enchevêtrement des relations et des identités ici à l’œuvre et les rapports de pouvoir qui les accompagnent ? Quels rôles peuvent jouer les artistes visuels qui sont amenés à travailler les questions postcoloniales et écologiques aujourd’hui ? Dans quelles perspectives ?

    Ces recherches sont présentées au cours de l’exposition "SOLEILS ! Entre Avesnois et Canada" à travers l’ébauche de trois réalisations collectives qui entrent en correspondance : une installation vidéo tournée lors des séances du workshop, une série de dessins autour de la notion de refuge et une sculpture à taille humaine réalisés par les étudiants en écho à ces séances avec l’accompagnement des doctorants Antonin Jousse et Bahéra Oujlakh.
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    Thèmes : Arts plastiques, Vidéo
  • FILÉ

    Il y a 8 ans

    / FILMS ET EXPOSITIONS / FILÉ / Présentation

    • 1 - Filé-9
      Filé-9
    • 2 - Filé-10
      Filé-10
    • 3 - Filé-7
      Filé-7
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    Une vidéo en plan-séquence suit la déambulation improvisée d’un enfant à travers le dédalle des salles vides de l’usine fermée de la Tossée à Tourcoing, autrefois dédiée au peignage de la laine. Hamdi découvre en silence les lieux dont son grand-père lui a souvent parlé et dans lesquels il a passé sa vie à travailler après son arrivée de Tunisie.

    En écho, un boîtier présente une vue aérienne google de l’usine derrière une loupe et diffuse une description sonore des différents espaces qui la composaient. Cette « description aveugle » a été réalisée de mémoire par Nasser Ben Othman, un ancien ouvrier de la Tossée ami du grand-père d'Hamdi.

    Des feuilles et feutres sont mis à la disposition des visiteurs qui sont invités à dessiner le plan de l’usine d’après la description sonore qui en est faite puis à l‘accrocher au mur parmi les autres dessins déjà réalisés.

    Un bon de travail vierge trouvé dans l’usine le jour du tournage est présenté sous cadre.
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    Thèmes : Arts plastiques, Vidéo
  • LA CLASSE OBSERVÉE PAR ELLE-MÊME

    Il y a 8 ans

    / ATELIERS ET RECHERCHE / LA CLASSE OBSERVÉE PAR ELLE-MÊME / Présentation

    • 1 - La classe observée-1 2
      La classe observée-1 2
    • 2 - La classe observée-3 2
      La classe observée-3 2
    • 3 - La classe observée-5 2
      La classe observée-5 2
    • + 7 media(s)
    Au cours de cet atelier, j’ai proposé aux élèves de 1ère option cinéma de travailler à partir de mes « auto mises en scènes ». Ils ont ainsi inventé des actions symboliques collectives prenant pour terrain de jeu plusieurs lieux du lycée.

    À cette première expérimentation est venue s’ajouter une discussion filmée : deux prises de vues synchronisées en plan séquence, réalisées en caméras portées par les élèves. Ce dispositif témoigne d’un cours de philosophie, animé par la professeure, durant lequel la classe interroge la « place » et les rôles occupés par chacun dans l’institution scolaire.

    La vidéo en dyptique réalisée a été diffusée sur les Berges de Seine durant une semaine en mai 2015.

    Suite à cet atelier nous menons actuellement une réflexion avec la professeure de philosophie Lucile Mons, qui est également auteure de documentaire, autour de nouvelles approches pédagogiques de la philosophie en lien avec le monde visuel contemporain. Ces recherches devraient donner lieu à la réalisation future d'un film avec des élèves de lycée.

    Présentation du programme Mon Oeil ! sur le site du BAL
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    Thèmes : Arts plastiques, Vidéo
  • (RE)VOIR

    Il y a 8 ans

    / ATELIERS ET RECHERCHE / (RE)VOIR / Présentation

    • 1 - Revoir-4
      Revoir-4
    • 2 - Revoir-1
      Revoir-1
    • 3 - Revoir-3
      Revoir-3
    • + 1 media(s)
    Entre 2006 et 2009, sur invitation d’une association faisant partie du réseau « culture à l’hôpital », j’ai initié plusieurs ateliers photographiques hebdomadaires dans deux centres d’hébergement et de réinsertion du samusocial de Paris.

    Chaque cycle d’atelier d’une durée d’environ deux mois, comprenait des séances hebdomadaires de trois heures. Quiconque le souhaitait pouvait y participer, autant le personnel soignant que les hébergés. Tous les participants possédaient un appareil photo (prêt à photographier argentique jetable de quarante poses) utilisable au quotidien, que chacun ramenait quand il était terminé pour que je le fasse développer, accompagné de tirages de lecture. Un nouvel appareil était dès lors mis à la disposition de la personne.

    Lors des premières séances d’ateliers, je rendais les négatifs et les tirages à leurs auteurs mais je me suis très vite aperçue que les personnes ne savaient pas quoi faire des négatifs et avaient peur de les perdre ou de les abîmer. Nous avons alors convenu que je garderais les négatifs et que je rendrais systématiquement les tirages de lecture, du moins aux personnes qui le souhaitaient car nombreuses étaient celles qui préféraient également me les laisser ou n’en prendre que quelques unes qu’elles pouvaient emporter sur elles ou offrir à quelqu’un.

    À l’issue de ces ateliers, je me suis retrouvée dépositaire de nombreux négatifs que je conserve jusqu’à maintenant et qui m’ont menée vers les enjeux de l’archive et du droit à l’image.

    Quelle est ma responsabilité vis-à-vis de ces personnes et de leurs photographies ? Quel statut donner à ces milliers d’images et comment les partager, les rendre visibles, sans pour autant les « exposer » ?

    Comment constituer une archive iconographique à partir de ces milliers de négatifs ? Quels classements, quelles descriptions en faire ? Quelle mémoire individuelle et collective en découlerait ? Quelle place pour le spectateur ?

    En tant qu’artiste visuelle, quels usages puis-je faire de ces archives à travers la pratique de classements alternatifs, de relectures, de détournements ? Quels systèmes d’énonciations seraient alors à l’oeuvre ? Quelle « politique de l’archive » associer à ces images latentes, entre transparence et opacité ?

    À partir de cette expérience collective d’atelier, de ces archives et des questions qui les accompagnent, j’ai décidé en 2015 de mener un travail de recherche artistique et théorique impliquant à la fois une nouvelle série d'ateliers, la possible réalisation d’une oeuvre visuelle et un travail d'écriture avec l'EHESS dans le cadre d'un mémoire de Master 2 de la spécialité "Arts et Langages".

    > Plan du mémoire pour l'EHESS
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    Thèmes : Arts plastiques, Vidéo
  • NOUS N'IRONS PLUS AU BOIS CASTIAU

    Il y a 8 ans

    / RÉSIDENCES / NOUS N'IRONS PLUS AU BOIS CASTIAU / Présentation

    • 1 - Installation-Livre 2
      Installation-Livre 2
    • 2 - BoisCastiau-3 2
      BoisCastiau-3 2
    • 3 - BoisCastiau-4 2
      BoisCastiau-4 2
    • + 1 media(s)
    « Nous n’irons plus au Bois Castiau », oeuvre vidéo et en volume, est un hommage au récit d’enfance du poète et écrivain Luc Bérimont (1915-1983), paru aux Éditions Robert Laffont en 1963 et réédité au Castor Astral en 2015 à l’occasion de la commémoration du centenaire de sa naissance. Il témoigne d’une époque qui, comme l’a dit l’auteur lui-même lors d‘une interview, est passée « de l’âge du forgeron à celui du laser. Du cheval au supersonique. Du monde des villages au monde interplanétaire ».  

    André Pierre Leclercq, dit Luc Bérimont, était mon père. Il m’a fallu franchir cette épaisseur du temps pour aller à la rencontre des lieux, des personnages et des atmosphères, décrits dans ce récit, qui hantent aujourd’hui le monde visible. Pour cela, je suis tout d’abord retournée dans la région et le village d’enfance qui en a été le décor. J’y ai filmé le quotidien des habitants, leurs gestes de travail, les rituels qui rythment et accompagnent leurs vies ici et maintenant, tout en faisant écho au passé lointain qu’ils raniment. Marie José Masson, une habitante et cousine éloignée, m’a accompagnée tout au long de ce voyage. Elle lit en voix off les extraits choisis du Bois Castiau que nous avons réécrit au présent. J’ai ensuite rassemblé des archives photographiques familiales puis collecté des archives photographiques présentant le quotidien de ce village et le travail des habitants, essentiellement paysans et ouvriers métallurgistes, dans les années trente.  À partir d’une sélection de ces documents visuels projetés et refilmés, je me suis mise en scène dans un certain nombre de situations et d’actions opérant des glissements de sens et de temporalités, traçant des correspondances avec le récit en voix off.

    Le grand livre en volume posé au sol sur lequel la vidéo est projetée en boucle matérialise l’espace, lieu de pensée et refuge, qui s’est ouvert peu à peu dans l’enfance de Luc Bérimont à la découverte de la littérature et de la poésie.

    « Nous n’irons plus au Bois Castiau » invite le spectateur à partager ce cheminement initiatique, à la fois archéologie des souvenirs d’enfance et projection vers un avenir qui reste à inventer et à écrire.

    Télécharger le dossier de diffusion
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    Thèmes : Arts plastiques, Vidéo
  • (titre à venir)

    Il y a 10 ans

    / FILMS ET EXPOSITIONS / (titre à venir) / Présentation

    Scénario : Elise L. Bérimont et Margaret Dearing
    Réalisation et montage : Élise L. Bérimont avec la participation de Margaret Dearing
    Direction photo : Aloyse Leledy
    Création sonore et mixage : Nicolas Bralet
    Production : Superprisme

    Personnage principal : Marina Caracoutas

    Nous remercions toutes les personnes qui ont participé à la réalisation de ce film

    Ce film, auquel plusieurs habitants ont pris part, a été conçu et réalisé pour Périphériques Architectes autour d'un immeuble d'habitations du 17ème arrondissement de Paris.

    À travers la déambulation onirique d'une habitante de l'immeuble, une nouvelle perception de l'architecture et de son environnement opère, déplaçant les frontières entre espace privé et espace public.

    > Périphériques Architectes
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    Thèmes : Arts plastiques, Vidéo