Installation sonore de 20 minutes spatialisée sur dix enceintes
Mixage son : Blandine Tourneux
Dans l’installation sonore présentée ici, la parole nous est donnée à recomposer dans la déambulation. Elle traverse les couloirs de ses propres modulations, ses non-dits, ses redoublements, les signes d’hésitation, d’entrain, etc. Les voix qui s’échappent in situ de ces corps absents rythment notre propre corps qui se déplace, avec eux, dans l’espace.
2108 est donc d’abord ce lieu d’inscription de chaque parole, pensé par l’artiste dans le continuum des supports qui peut en découler, depuis le dictaphone jusqu’à l’espace de conservation ou d’ "exposition". Chaque banc de l’installation sur lequel on prend place symbolise une escale possible dans cette mémoire en mouvement. Car la parole ne se conserve pas réellement, elle s’archive et se réactive, avec une résonance toujours nouvelle. C’est de sa potentielle persistance et pertinence dans le temps que nous parle Élise Leclercq.
2108 dépasse finalement son horizon fictif, en définissant l’archive par sa destination future, que pensera-t-on et que fera-t-on en effet de ces témoignages dans cent ans ?
Mixage son : Blandine Tourneux
Dans l’installation sonore présentée ici, la parole nous est donnée à recomposer dans la déambulation. Elle traverse les couloirs de ses propres modulations, ses non-dits, ses redoublements, les signes d’hésitation, d’entrain, etc. Les voix qui s’échappent in situ de ces corps absents rythment notre propre corps qui se déplace, avec eux, dans l’espace.
2108 est donc d’abord ce lieu d’inscription de chaque parole, pensé par l’artiste dans le continuum des supports qui peut en découler, depuis le dictaphone jusqu’à l’espace de conservation ou d’ "exposition". Chaque banc de l’installation sur lequel on prend place symbolise une escale possible dans cette mémoire en mouvement. Car la parole ne se conserve pas réellement, elle s’archive et se réactive, avec une résonance toujours nouvelle. C’est de sa potentielle persistance et pertinence dans le temps que nous parle Élise Leclercq.
2108 dépasse finalement son horizon fictif, en définissant l’archive par sa destination future, que pensera-t-on et que fera-t-on en effet de ces témoignages dans cent ans ?