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    Il y a 13 ans

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    Thème : Arts plastiques
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    Thème : Arts plastiques
  • Sophie Bramly

    Il y a 13 ans

    / Séries / Les désirées (séduire)

    "Le courrier que reçoit tous les jours Pascaline Rey ne ressemble en rien à celui des autres. Sa boite aux lettres ne reçoit ni factures, ni paperasses inutiles.  Chaque matin le postier lui dépose  toute l'intimité des femmes: des bas trop filés pour être réutilisés, des soutien-gorges dont les baleines ont lâché ou que le temps a usé, des porte-jarretelles ou des jarretières qui viennent avec leurs histoires de séduction, de sexes frôlés,  de chairs qu'il faut couvrir pour mieux les mettre à nu. Il y a des corsets qui ont cessé de compresser des tailles, de mettre en valeur d'opulentes poitrines, des nuisettes fatiguées de nuits d'amour fougueuses et d'attentes interminables. Pascaline ouvre son courrier pour lire des histoires de femmes dans un fragile équilibre entre forces et fragilités. De la dentelle cramoisie d'un soutien-gorge fatigué, elle pourrait constituer une fiction, mais elle s'abstient.  Elle « recherche toujours des bas et collants troués ou filés, des pièces de lingerie avec de la dentelle, du tulle, du satin, des corsets, bustiers,... » pour métamorphoser ces  outils de la féminité en méduses. Prédatrices, parfois mortelles pour l'homme, les méduses ont quelques particularités qui font sourire: elles n'ont pas de cerveau, sont transparentes, se reproduisent toutes seules, sont faites d'ombrelles et de tentacules. Effrayantes du pouvoir qu'elles possèdent, elles ont aussi une fragilité et une grâce, lorsqu'elles se déplacent, qui ne peuvent laisser insensible et que Pascaline Rey met au coeur de son travail.
    De la méduse jeune mariée qui signale la perte de son hymen par un filet de sang qui vient maculer ses vierges dentelles, à l'affranchie qui côtoie le monde de la nuit et joue de la provocation de son corps, en passant par la bourgeoise, conventionnelle et guidée par la tradition, ou par la veuve joyeuse, Pascaline Rey imagine la vie de chacune des femmes qui ont posté leur lingerie, en valorisant ce paradoxe qui nous est intrinsèque: être dangereuse et inquiétante de notre force à faire, être fragiles et vulnérables de notre faible confiance en nous-mêmes. Pascaline Rey n'a pas choisi la lingerie comme matière première pour se priver de parler de notre sexualité. Bien au contraire. Cette admiratrice de Dorothea Tanning, de Chiho Aoshima et d'Aya Takano, cette fervente lectrice de Beauvoir et Bataille a un goût prononcé de l'érotisme et du pouvoir qu'il confère aux femmes, qu'elles choisissent d'être désirantes ou désirées.  Si les tissus qu'elle utilise  viennent avec leurs histoires de sexe, les contours de ses méduses insistent sur le désir, les différentes incantations de la chair et ses jouissances aussi.
    La danse que ces méduses entament réunies est celle qui parle de nos interrogations. Comment nous désirons nous? Nos choix sont-ils les bons? Nous aident-ils à fonctionner, à avancer comme nous le souhaitons? Doit-on se conformer pour plaire?
    Doit-on aussi être médusées? En regardant l'oeuvre de Pascaline Rey, la réponse est oui."

    Sophie Bramly
    Fondatrice de SecondSexe.com
    Octobre 2010
    Suite
    Thème : Arts plastiques
  • Gaya Goldcymer

    Il y a 13 ans

    / Séries / Les désirées (séduire)

    «Si la production de Pascaline Rey est multiforme, il est vrai que sa forme par excellence est la méduse. Dans la mythologie grecque, Médusa est la protectrice et la gardienne et fait partie des trois Gorgones. Omniprésente dans l’histoire de l’art et de l’humanité, elle est également importante dans la symbolique psychanalytique et pour l’imaginaire féminin. Les matériaux utilisés pour créer ces formes singulières, connues et pourtant si énigmatiques, sont souples et flexibles, légers et parfois transparents : dentelles, tulles, guipure, broderie, satin. Matières fluides de la lingerie féminine, évocatrice de galbes et de modelé, que l’artiste récupère comme autant de ready-made sensuels, parfois érotiques, lourds d’histoire et de mémoire. La série des méduses, créatures fragiles et vulnérables, désignées comme les désirées par l’artiste, marquent leur lien avec la dimension amoureuse et voluptueuse. Pourtant, malgré l’opalescence de leur ombrelle et leur fragilité apparente, elles sont capables de nuire quand elles sont urticantes. Ambivalence d’une forme et d’une réalité... Et si les méduses de Rey sont vénéneuses, elles le sont en finesse, en explosion colorée et en subtilité» : en somptuosité.»

    Gaya Goldcymer
    Critique et théoricienne de l’art
    Février 2011
    Suite
    Thème : Arts plastiques
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    / Séries / Les désirées (séduire)

    • 1 - Désirées
      Désirées
    • 2 - Isabella - 2009
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    Thème : Arts plastiques
  • Crottes

    Il y a 13 ans

    / Travaux

    Thème : Arts plastiques
  • Marguerite Pilven

    Marguerite Pilven

    Critique d'Art, Commissaire d'exposition

    www.margueritepilven.net

    La part de l'ombre

    Il y a 13 ans

    / Articles

    La part de l'ombre
    L’exposition imaginée pour la rentrée 2012 a la densité d’un ciel d’orage : Invasive, démesurée, massive, la sculpture en bois de François Mazabraud occupe la quasi totalité du rez-de-chaussée. Elle semble tenir sur un équilibre fragile tant son poids est grand. Le grand tableau de Matéo Andréa qui la jouxte compresse à la surface des figures en tension, comme sur point d’imploser. Au sous-sol, le film immersif d’Oliver Beer nous propulse dans l’obscurité d’une bouche d’égout où des hommes ont investi un espace interdit...

    Le plan relief que réalise François Mazabraud revient sur l’une des catastrophes les plus vertigineuses du siècle : l’effondrement des Tours Jumelles de Manhattan et la chute d’une hyper puissance économique. Une catastrophe vécue comme une apocalypse qu’il a transcrit en reproduisant tête en bas le « skyline » du quartier des affaires pour lui faire gratter le sol. De ce rééquilibrage temporaire des forces, l’assise de la maquette surgit à la surface du plan relief, exhibant les contours des provinces irakiennes qui la craquellent de toute part. L’usage à double sens de cet objet remisé au rang de curiosité historique en ravive la fonction didactique. Les notions de rupture et de révolution induites par sa forme semblent aussi confronter avec ironie le temps de la planification et du projet à l’effectivité des flux numériques qui se joue des frontières et opère en temps réel.

    Matéo Andréa cartographie quant à lui la complexité du phénomène amoureux pour faire saillir sa nature ambigüe, entre sublimation et destruction de l’être aimé. Les invariants d’une guerre des sexes s’articulent en de grandes constellations graphiques rehaussées de peinture. Epinglés comme des insectes à la surface de la toile, des protagonistes mâles et femelles détourés et privés de leurs zones d’ombre sont soumis au diagnostic.
    Les faisceaux et cages qui rythment les compositions décrivent les lignes de force de ces querelles intestines où désir de reconnaissance et de possession, soif de fusion et prédation, ouverture à l’autre et aliénation s’entremêlent au point d’être indissociables. Une description clinique de l’« énamoration », où du tourment que l’amour met dans l’amour, dont l’efficacité visuelle rappelle celle des peintres de la Figuration Narrative.

    Le morceau que le britannique Oliver Beer fait interpréter à ses choristes dans une bouche d’égout d’époque victorienne a la gravité d’un chant liturgique. L’artiste accorde leur voix aux fréquences acoustiques les plus sensibles de la cavité pour en stimuler la résonnance au maximum. Cet échange vibratoire convertit progressivement l’espace en une texture sonore qui procure une sensation d’enveloppement. D’un point de vue acoustique, la redondance des sons génère un effet d’entropie et l’« Amen » articulé par les choristes se délite en un chaos. Lorsqu’on lui demande s’il a choisi les profondeurs de la terre pour leur caractère allégorique, Oliver Beer répond avec tact qu’il applique une formule mathématique pour déclencher des émotions dont la tonalité psychologique variera en fonction du contexte d’exécution. Il préserve ses performances sonores de tout pathétisme littéral pour conserver intact leur caractère strictement physique et ineffable.

    Communiqué de presse pour la galerie de Roussan, janvier 2012
    Suite
    Thème : Arts plastiques
  • Anne Claverie

    Anne Claverie

    Sculpteur, Plasticienne

    www.anneclaverie.com

    Paysages 2011

    Il y a 13 ans

    / Travaux

    • 1 - phot grat08
      phot grat08
    • 2 - phot grat07
      phot grat07
    • 3 - phot grat01
      phot grat01
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    Série de photographies grattées,20 x 30cm. 2011.

  • Anne Van Der Linden

    Anne Van Der Linden

    Artiste peintre et dessinatrice

    www.annevanderlinden.net

    Tsansas

    Il y a 13 ans

    / Editions

    Tsansas
    "Tsansas" éditions Ah Pook 2011
    quatre pointes sèches de 4 x 4 cm sur dépliant
    papier Hanemühle ocre rose 300 g, 20 x 88 cm
    44 exemplaires numérotés et signés par l'artiste
    enserré entre deux plats de carton fort typographié à la main   
    Suite