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  • Anne Claverie

    Anne Claverie

    Sculpteur, Plasticienne

    www.anneclaverie.com

    Panneaux

    Il y a 13 ans

    / Travaux

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    Exposition personnelle," l’un est l’autre", St Germain en Laye (la Clef). 2005.

    Les panneaux de signalisation sont recouverts d’écorce de bouleau. Ils possèdent toujours leur pouvoir phosphorescent.

  • Anne Claverie

    Anne Claverie

    Sculpteur, Plasticienne

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    Hybridation

    Il y a 13 ans

    / Travaux

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    Exposition personnelle," l’un est l’autre", St Germain en Laye (la Clef). 2005.

  • Anne Claverie

    Anne Claverie

    Sculpteur, Plasticienne

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    Soleil bleu

    Il y a 13 ans

    / Travaux

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    La ligne bleue s’étend sur un chemin de 70 mètres. Le spectateur peut circuler librement sous ce toit de Vinyle bleu translucide. Ainsi en levant la tête il voit toujours un ciel bleu. 2005.

    Thème : Arts plastiques
  • Anne Claverie

    Anne Claverie

    Sculpteur, Plasticienne

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    Vision-double

    Il y a 13 ans

    / Travaux

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    Série de diapositives superposées. L’image est double ainsi que sa signification.
    3 x 4 cm. 2004.

  • Anne Claverie

    Anne Claverie

    Sculpteur, Plasticienne

    www.anneclaverie.com

    Filet

    Il y a 13 ans

    / Travaux

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    Exposition "L'Art est dans les Jardins", Mont st Vincent (Bourgogne). 2003.

  • Anne Claverie

    Anne Claverie

    Sculpteur, Plasticienne

    www.anneclaverie.com

    Série sculptures

    Il y a 13 ans

    / Travaux

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    Exposition "Metaplan", Chatou. 2002.

  • Marguerite Pilven

    Marguerite Pilven

    Critique d'Art, Commissaire d'exposition

    www.margueritepilven.net

    Sandrine Pelletier, Goodbye

    Il y a 13 ans

    / Articles

    Sandrine Pelletier, Goodbye
    Connue pour ses broderies aux thématiques violentes ou fantastiques, Sandrine Pelletier continue d'employer le fil comme vecteur privilégié d’expression. À l’occasion de son exposition chez Rosa Turetsky, elle choisit de tisser des chevaux grandeur nature dans l’espace de la galerie. Leur silhouette prend forme dans un entrecroisement de fils de laine partant du plafond et enduits de goudron et de latex.

    L’artiste emploie pour la première fois cette technique de gainage au latex en 2007, pour solidifier des figures en dentelle qu’elle fait librement se déployer sur le sol et les cimaises. Ses chevaux franchissent une nouvelle étape : la troisième dimension.

    Representés de profil, la patte avant fléchie, ils se conforment aux canons esthétiques de la statuaire équestre. Leur fonction de monture, ainsi soulignée, reprend comme en écho cet enjeu formel de conquête de l'espace. Un espace que les chevaux traversent et dans lequel ils prennent corps par ce maillage de lignes. L’alternance de vides et de pleins qui les constitue joue des mêmes effets graphiques que le dessin avec le blanc de la page. Pelletier confiait dans une récente interview : « J'aime penser au dessin comme un fil qui se déroule, nerveux, flou ou précis. Tout est presque lié au fil dans mon travail. »

    Le fil que l’artiste prenait déjà un plaisir manifeste à laisser pendre de ses broderies, s’affirme en tant que tel avec la réalisation de ces figures affranchies de support. Les chevaux se forment et s'évanouissent dans le réseau et les circonvolutions de la broderie aérienne, comme maintenus au seuil de leur définition ultime. Une impression que Pelletier renforce en omettant de représenter certaines parties de leur anatomie.

    De multiples légendes et mythes associent le cheval aux forces dynamiques de destruction et de régénérescence. Réifiés dans le goudron, flancs ouverts, ceux de l’artiste rappellent les chevaux de l'Apocalypse, par leur allure de carcasse calcinée, ou la monture des figures maléfiques qui hantent certains récits populaires. Mais le fragile maillage qui les forme et leur caractère inachevé les assimile aussi à des énergies en devenir. L'impression simultanée de formation et de dissolution du cheval dans les lignes évoque aussi son assimilation au flux et au reflux de la mer.

    Cette pièce convoque plusieurs aspects chers à Pelletier : son goût pour le maniement des matières et la création de nouvelles combinaisons, son attrait pour une iconographie populaire, aux résonnances affectives fortes et symboliquement dense. Pelletier experimente également ici la frontière entre abstraction et figuration. Elle s'intéresse au mouvement dynamique qui mène de la ligne à la figure et en explore le potentiel esthétique.

    Sandrine Pelletier
    Goodbye
    Galerie Rosa Turetsky, Genève


    communiqué de presse pour la galerie Rosa Turetsky, 2009
    Suite
    Thème : Arts plastiques
  • Marguerite Pilven

    Marguerite Pilven

    Critique d'Art, Commissaire d'exposition

    www.margueritepilven.net

    Keith Tyson, The Sum Of All Possibles Paths

    Il y a 13 ans

    / Articles

    Keith Tyson, The Sum Of All Possibles Paths
    L’exposition "The Sum Of All Possible Paths" (La somme de tous les chemins possibles) de l’artiste britannique Keith Tyson, nous promène dans la diversité de ses méthodes créatives et l’hétérogénéité de ses styles. Rien ne rapproche a priori la composition rigoureuse du tableau intitulé History Painting où alternent des bandes verticales noires et rouges et cet autre intitulée Nature Painting figurant un espace abstrait totalement psychédélique.
    Et pourtant, il existe un point commun. Ces œuvres sont le résultat d’une mise en place de procédures créatives qui mêlent le hasard et la nécessité, à la manière d’un jeu, avec ses règles et ses surprises.

    Pour les History Paintings, la roulette du casino décide de l’ordonnancement des bandes colorées. À chaque chiffre, Tyson assigne une couleur : vert pour le zéro, rouge pour les chiffres pairs et noir pour les impairs. Concernant les Nature Paintings, l’artiste dépose des pigments sur une plaque d’aluminium ou de verre qu’il fait ensuite chauffer. Les matériaux réagissent de diverse manière en fonction de leurs composés chimiques. La seule chaleur conditionne la manière dont ils vont s’étaler, se superposer ou se mélanger.

    Par cette démarche à la fois ludique et conceptuelle, Tyson cherche à s’émanciper des conceptions anthropocentriques de l’art. En recourant à la règle et au hasard, il met en retrait sa volonté personnelle, laissant certains aspects de l’œuvre advenir par eux-mêmes. Des rapports de causalités de nature chimique ou mathématique opèrent, dont les œuvres sont le résultat final. Faut-il considérer cette position comme une supercherie, avis que le collectionneur Saatchi et l’artiste Tracey Emin ne manquèrent pas de communiquer lors de la remise à l’artiste du Turner Prize, en 2002 ? Pas si l’on considère que l’idée est de mettre en branle des moteurs créatifs situés hors de la volonté ou du désir subjectif, pour élargir le domaine des possibles de l’art.

    Tyson s’appuie sur des aspects empiriques, à la manière d’un scientifique qui se mettrait en retrait de son objet pour l’analyser et en tirer des hypothèses de travail ou de nouveaux champs d’investigation. Sa démarche est dialectique, qui procède de l’observation, puis de la réappropriation de certaines données de l’expérience.
    Les œuvres intitulées Tabletops Tales sont réalisées sur des tables de travail usagées que Tyson récupère dans la rue. Leurs accidents de surface deviennent le prétexte d’une dérive de l’imaginaire. Crevasses et sillons se transforment en une cartographie mentale surréaliste, en reliefs planétaires ou en profils de visages étrangement déformés.

    Un goût de l’étrange et du dépaysant caractérise les productions de l’artiste. Ses Studio Wall Drawings sont de grands dessins qui fonctionnent comme un journal, une production en marge qu’il punaise aux murs de son atelier et dont il récupère des idées ou des aspects pour ses pièces à venir. Sur un immense dessin de galaxie, l’artiste a écrit Oh sure, your situation is unique, autre manière de situer l’ego dans une réalité qui le dépasse.
    À partir d’idées relativement simples, Tyson cherche toujours à inscrire son travail dans la complexité de l’existence et du monde. Comme il l’écrit dans le communiqué de cette exposition : « Je ne cherche pas à être évasif ou suffisant lorsque je dis que pour expliquer l’existence d’une œuvre, il me faudrait expliquer l’origine de l’univers en son entier ». Quelque part, son approche peut faire penser à celle de Gabriel Orozco dont un critique écrivait à propos de son travail : « Il s'agit de réinventer un espace qui soit à la fois physique et mental, réel et fictif, dont les repères sont connus et inconnus. Établir des règles du jeu qui appartiennent à plusieurs mondes ».

    Pour paris-art.com, 2006
    Suite
    Thème : Arts plastiques
  • Marguerite Pilven

    Marguerite Pilven

    Critique d'Art, Commissaire d'exposition

    www.margueritepilven.net

    Tatiana Trouvé, Il est arrivé quelque chose

    Il y a 13 ans

    / Articles

    Tatiana Trouvé, Il est arrivé quelque chose
    L’atmosphère si particulière de l’exposition de Tatiana Trouvé tient d’abord à la disposition des objets dans l’espace. Leur agencement décrit un circuit, un parcours visuel et mental que souligne une main courante fixée le long des cimaises. Les pièces, structures réalisées avec de fins tubulaires métalliques contribuent également à dessiner l’espace. L’œil suit l’arête des objets dont les articulations sont autant de vecteurs, d’agents de liaisons entre les éléments qui les constituent.

    Selles de vélo, barre amovible, boules de ciment reliées par une chaîne, tout pousse à croire qu’un secret rapport de causalité a motivé ces rapprochements. La selle de vélo suggère une dimension ludique ou utilitaire de ces dispositifs. On parcourt mentalement le mécanisme de l’objet, essayant d’imaginer ce que sa mise en branle pourrait provoquer, mais c’est en vain. On ne pourra pas l’essayer non plus, en raison de sa taille minuscule. Non seulement l’objet se ferme à toute logique d’usage mais il nous tient à distance par son échelle inadéquate. Notre sort est semblable à celui de Gulliver que sa taille rend étranger à ce qui l’environne.

    Malgré l’étrangeté des pièces, on n’a cependant jamais l’impression de basculer dans l’absurde. Leur rigueur architecturale pousse à y rechercher une logique interne. S’il est évident qu’elles n’entretiennent guère avec le réel un rapport d’ordre mimétique, elles ne sont pourtant pas dépourvues d’un air de famille avec les objets qui peuplent notre réalité.

    Ces pièces finissent cependant toujours par opposer à nos projections leur troublante autonomie. Le mouvement de va-et-vient entre sujet et objet, caractéristique de la tentative de constitution d’un sens se brise, comme pour mieux reconduire le sujet à lui-même. L’échelle réduite des objets ne nous place-t-elle pas déjà dans un rapport d’extériorité ?

    Composée de fines rangées de tuyauteries reliant le sol de la galerie au plafond, une installation centrale articule l’espace en plans distincts. De petites chaises transparentes disposées par endroits lui donnent un semblant d’humanité. En suggérant la présence du corps d’une manière indicielle, Trouvé souligne la désertion d’un lieux potentiellement vivable. Mais tout en feignant la disponibilité, les pièces sont rétives à toute saisie définitive d’un sens. Leur caractère ironique renvoie toujours le sujet à lui-même.

    Plusieurs analyses du travail de Tatiana Trouvé ont opéré des rapprochements avec la psychanalyse. Ce mutisme des objets pourrait bien faire penser à la retraite silencieuse de l’analyste par lequel l’avènement de la conscience de soi devient possible. De la même manière que les mots se détachent avec force dans le silence de l’analyse, notre présence physique est mise en valeur au sein de ces objets muets, constamment interrogée, défiée.

    Tatiana Trouvé
    Il est arrivé quelque chose
    Galerie Vallois, Paris


    Pour paris-art.com, 2005
    Suite
    Thème : Arts plastiques
  • Marguerite Pilven

    Marguerite Pilven

    Critique d'Art, Commissaire d'exposition

    www.margueritepilven.net

    Rosier, Desgrandchamps, Luxemburg... Supernatural
    Autour de l’intitulé Supernatural évoquant l’idée d’une vision sublimée de la nature, les galeristes Gwenolée et Bernard Zürcher rassemblent un ensemble de travaux dont les propositions ont en commun de faire basculer notre perception naturelle vers une appréciation du réel proche de la vision ou de l’hallucination.

    Par de vastes travelling évoluant très lentement à la surface d’un lac bordé d’arbres, la vidéaste Mathilde Rosier entraîne notre regard dans des jeux de reflets sur la surface ridée des eaux, espace fluide et réfléchissant où les éléments du paysage se télescopent. La fine buée qui recouvre son objectif affaiblissant la définition de l’image contribue à créer une impression de dérive de l’œil vers un paysage intérieur, non soumis à des données objectives.
    D’autres séquences épousent le rythme d’éléments naturels, comme lorsque l’artiste s’attache à filmer en très gros plan la lente évolution d’une coquille d’escargot. En supprimant toute distance entre sujet et objet, Rosier noie notre regard dans les détails du paysage, en une expérience menant de la visibilité extrême à l’aveuglement progressif.

    Cette fusion du sujet et de l’objet propre à la fascination est aussi à l’œuvre dans les grands tableaux à l’huile de Marc Desgranchamps. Le thème de la contemplation est d’emblée évoqué par la représentation d’une femme nous tournant le dos et regardant un paysage maritime à l’horizon fortement marqué.
    A la manière des tableaux de Friedrich, cette figure féminine sert de relais entre notre propre regard et le fond du tableau. Un jeu de transparences provoqué par la dilution extrême des couleurs fait se confondre les plans, rendant le paysage visible à travers le corps de la femme. L’artiste nous livre par ce procédé une vision synchrétique, comme rêvée de la scène où les notions de proximité et d’éloignement sont abolies.

    La frontière entre la réalité factuelle et ses métamorphoses rêvées est aussi explorée dans les photographies de Joan Fontcuberta. Les images exposées sont issues de la série des Milagros, réalisée lors d’une période en résidence à l’école monastique de Valhamönde, à la frontière de la Finlande et de la Russie.
    Cet endroit situé au cœur d’un labyrinthe de végétation artificielle a servi de cadre à des visions fantastiques, où les popes du monastère ont été transformés en magiciens opérant sur la nature. Un labyrinthe, des habits d’église distinguant les popes du monde profane, autant de détails glanés dans le réel qui ont encouragé l’artiste à s’en affranchir.

    Luxemburg paraît aussi vouloir nous conduire à ce dépassement de la perception naturelle par le biais de ses photographies crépusculaires. L’étrangeté ne réside pas tant ici dans la technique employée que dans des prises de vues qui focalisent le vide, rejetant sur les côtés les indices du paysage. Le centre des photographies d’un noir indifférencié fait buter notre regard contre un espace qu’aucune lumière ne révèle, le suspendant entre attente et questionnement. Le climat spectral de ces images engage l’approche intuitive à prendre le relais de la perception.

    Une vidéo d’Aïda Ruilova est également visible, qui nous situe cette fois-ci de plein pied dans l’univers surnaturel du spiritisme. L’artiste filme deux jeunes filles assises dans une pièce faiblement éclairée qui psalmodient : « I had no feelings ». Leur attitude concentrée, mains posées à plat devant elles les montrent toutes entières tendues vers une quête d’ordre immatérielle, mais l’esthétique du film, stéréotype de film d’épouvante de série B, introduit une distance ironique.
    Contrairement au reste des travaux exposés faisant subtilement passer le regard du donné sensible à son dépassement ou son intériorisation subjective, du dehors vers le dedans, Ruilova insiste ici plutôt sur le caractère absurde et vain de toute entreprise de négation du réel.

    Rosier, Desgrandchamps, Luxemburg...
    Supernatural
    Galerie Zürcher, Paris


    Pour paris-art.com, 2004
    Suite
    Thème : Arts plastiques