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  • Petite Histoire Divanesque

    Il y a 14 ans

    / Oeuvres / Petite Histoire Divanesque (North Hatley, 1997) / Présentation

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    Dans “Petite Histoire Divanesque”, Cendrillon Bélanger décide de passer vingt-quatre heures non-stop sur un divan installé au beau milieu d'un champ, à North Hatley, au Québec.
    Entre ciel et terre, à l’écart de toute trace de civilisation, l’artiste investit un microterritoire pour y improviser une sorte de road movie immobile.

    À partir des photographies de cette performance, Cendrillon a réalisé une vidéo dans laquelle la musique orchestre un diaporama, rythmant la succession des prises de vues.

    Unité de lieu (le divan), unité de temps (de midi à midi le lendemain) et unité d’action (se jouer de la contrainte et résister à la tentation de prendre la clef des champs), soit les fondements mêmes de la tragédie classique, composent ici une saynète plutôt humoristique dont quelques éléments, comme les poses de l’artiste, la mélodie ou certains effets de montage, font des clins d’œil au cinéma hollywoodien.

    Diaporama
    Photos 24x36 numérisées
    3 min, couleur, son
    Réalisation et montage : Cendrillon Bélanger
    Musique : Henri René & his Orchestra, “Sleep Walk”
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    Thème : Arts plastiques
  • Biographie

    Cendrillon Bélanger est née à Montréal en février 1972, d’un père québécois et d’une mère française.
    En 1990, elle s’installe à Paris pour y suivre des études d’Histoire et d’histoire de l’art. En 1993, elle entre aux Beaux-Arts de Paris où elle fréquente les ateliers de Tony Brown et de Jean-Luc Vilmouth.
    Cendrillon vit et travaille à Paris.
    Suite
    Thème : Arts plastiques
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    Ce projet a été développé avec le soutien de l’Institut Français de Saint-Pétersbourg et sous la curatelle du collectif Niepakhorionih.
    L'installation vidéo “Queen of Spades” a été présentée du 30 juin au 15 juillet 2009 au sein de l'ancienne usine textile Krasnoie Znamia, à Saint-Pétersbourg, dans le cadre de l'exposition "L'Espace du Silence”.


    Deux plaques de verre (225x142,5 cm) sont disposées l’une contre l’autre telles deux cartes à jouer pour construire un château (les dimensions des plaques sont proportionnelles à celle d’une carte à jouer). Les plaques sont volontairement très fines (5 mm) par rapport à leur taille, et leur fragilité s’ajoute à l’équilibre fragile de leur disposition.
    Ces deux surfaces de verre servent à la projection d’images vidéo filmées à Paris et à Saint-Pétersbourg.
    Les cartes à jouer font référence à la nouvelle d’Alexandre Pouchkine “La Dame de Pique”, une œuvre écrite à Saint-Pétersbourg en 1834. Ici, l’artiste a voulu que tous les personnages soient soumis à l’influence des cartes. Ils jouent, ils perdent, s’aiment ou se trahissent selon la distribution des cartes qui ordonne leur destinée.
    Outre la référence à Pouchkine, il est évidemment question de “distribution” des rôles en général, et donc aussi de celle qui s’établit dans tous nos rapports avec autrui, celle qui définit notre socialité.

    Les images vidéo qui sont projetées sur la structure de verre jouent autour de ces notions et les mettent en scène : des corps féminins et masculins se battent et se débattent de telle sorte que le spectateur craint sans cesse que le verre ne se brise.

    Les images ont été réalisées avec des danseurs français et russes.
    Le son a été composé à partir d’éléments enregistrés à Paris et à Saint-Pétersbourg.

    DV Pal
    10 min en boucle, couleur, son
    Réalisation et montage : Cendrillon Bélanger
    Son : Cendrillon Bélanger
    Avec : Mathilde Tobon et Nicolas Stilhart (Paris), Natalia Zemliakova et Ivan Pchelov (Saint-Pétersbourg).
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    Thème : Arts plastiques
  • Photomatons® (depuis 1995)

    Il y a 14 ans

    / Oeuvres / Présentation

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      assiette marie
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      oeil rose
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    Depuis 1995, Cendrillon Bélanger se photographie dans un lieu clos, mais ouvert à tous. Elle investit cet espace tel un petit théâtre intime, tant avec son corps qu’avec différents accessoires : fleurs, miroirs, papiers colorés, tulle et objets divers lui appartenant.
    Cette demeure aux confins de l’espace privé et de l’espace public est une cabine de photos d’identité, un “non-lieu” limité aux trois minutes d’exposition imposée. Dans ce contexte, chaque photo décèle une frontière difficile à définir entre le portrait et l’identité.

    La planche de quatre photos est présentée telle quelle. Elle n’est jamais retouchée.

    En 1997, une sélection de ces photomatons, tirés au format 135x110 cm et marouflés sur aluminium, a été exposée au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris dans le cadre de l’exposition “Instants Donnés”.
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  • Love apart (Paris et Aachen, 2001)

    Il y a 14 ans

    / Oeuvres / Présentation

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    Cette installation vidéo (double projection sur paravent de verre) a été présentée en décembre 2001 et janvier 2002 au Ludwig Forum, à Aachen, dans le cadre du “Programme à la Carte” proposé par l’AFAA.

    Entretien avec Brent Klinkum, curator (extrait du catalogue édité pour l’occasion)

    Brent Klinkum : Vous allez bientôt exposer une installation vidéo au Ludwig Forum, à Aix-la-Chapelle. Pourquoi avez-vous choisi comme surface de projection un paravent de verre, un objet qui divise l’espace entre public et privé ?
    Cendrillon Bélanger : Je travaille beaucoup sur le thème de l’amour, sur les histoires entre les hommes et les femmes. Le paravent me permet de les unir tout en les séparant. Je fais deux projections, l’espace de l’homme, et celui de la femme, chacun fragmenté en quatre mais filmé au même endroit en caméra fixe. Le couple se cherche, se croise, sans jamais se rencontrer vraiment. Le paravent évoque aussi l’intimité : on le retrouve souvent dans les chambres. Celui-ci est en verre pour que la surface soit transparente, car je souhaite que les spectateurs puissent se trouver d’un côté ou de l’autre, et que leurs ombres se projettent sur l’œuvre quand ils passent. D’autre part, “écran” en anglais se dit aussi “divider”, le diviseur. La structure de l’écran-paravent va porter toute la vidéo, mais le son est également très important.
    Brent Klinkum : Votre installation montre des couples dans une unité de lieu et un décalage du temps. Quel est l’intérêt de ce décalage et du ralenti ?
    Cendrillon Bélanger : Même si je filme des couples, l’idée était de montrer l’impossibilité de la rencontre. Grâce à ce paravent, les couples vont se rencontrer, alors que j’ai filmé chacun des protagonistes séparément. Ils vont se croiser grâce à la structure du paravent, mais sans jamais se retrouver tous les deux ensemble. Jamais ils ne vont pouvoir se toucher réellement. C’est l’image qui va créer l’illusion d’une rencontre. (...) À force de travailler avec des gens amoureux, je me suis rendu compte que c’était la chorégraphie qui m’intéressait (…). Dans “Isabelle et la Seine” par exemple, grâce au ralenti, pendant 14 minutes — soit 7 minutes filmées —, j’avais sous les yeux le ballet d’une femme amoureuse. Les gestes sont incroyablement chorégraphiés par le ralenti. Dans “Love Apart”, le visage des gens n’est pas très important. On peut le voir, mais les personnages sont filmés en pied et c’est plutôt leurs mouvements, leur façon de séduire l’autre en son absence qu’on remarque. (…)

    DV Pal
    10 min en boucle, couleur, son
    Réalisation, caméra et montage : Cendrillon Bélanger
    Son : Cendrillon Bélanger
    Avec : Karoline Schröder et Markus Daichentd, Lola Zeiser et Pjer Alievski (Aachen) ; Isabelle Nicou et Gilles D. Perez, Cendrillon Bélanger et Philippe Mihailovich (Paris)
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    Thème : Arts plastiques
  • Les Beaux Jours (Soleure 1998)

    Il y a 14 ans

    / Oeuvres / Présentation

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    Une jeune femme entre sur la scène d’un théâtre vide et salue un public imaginaire. Celui-ci apparaît sous forme de générique : unique spectacle auquel nous, seul public véritable, assisterons.

    Il pourrait s’agir aussi bien du début d’un récital que de la fin d’un film — une ambiguïté qui introduit à l’exquise perversité qui voit ici le metteur en scène se faire actrice, le spectateur placé au centre de l’œuvre, et l’intention détrôner l’action.

    DV Pal
    3 min 33 s, couleur, son
    Réalisation et montage : Cendrillon Bélanger
    Musique : Alfredo Catalani, “La Walli”
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    Thème : Arts plastiques
  • Isabelle et la Seine (Paris 2000)

    Il y a 14 ans

    / Oeuvres / Présentation

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    Sous le titre “Isabelle” sont regroupés ici deux travaux distincts, mais dont le thème et la protagoniste sont les mêmes. La possibilité d’une chute, le jeu avec le danger et le vertige auquel il donne lieu sont ici saisis de sorte à devenir les gestes d’une chorégraphie complexe, entre désir et désarroi.
    — Le premier travail est une œuvre vidéo intitulée “Isabelle et la Seine”. Cette vidéo a été présentée pour la première fois à la VTO Gallery, à Londres, du 17 novembre au 3 décembre 2000.
    — Le second travail, “Isabelle au-dessus de la Petite Ceinture”, est une série de photographies 24x36, dont une partie a été publiée dans la revue d’art et de littérature ON en avril 2000.


    « Une jeune femme joue du regard avec la caméra qui tourne autour de son visage comme pour mieux le connaître. Cette vidéo dans laquelle les deux partenaires (la jeune femme et la caméra) s’attirent, se repoussent, s’avère une méditation subtile sur le pouvoir dans les rapports humains. On ne distingue de la femme que son visage où s’inscrit toute la mouvance du hors-champs que l’on peut à peine soupçonner : une atmosphère sombre et ambiguë au bord d’un pont, qui fait immanquablement penser à “La Chute” d’Albert Camus de par sa configuration tragique. Dans le déroulement et le tournoiement du cadrage il y a spatialisation du son, jusqu’à la perte des sens.

    Quel bonheur de perdre ses sens et de les retrouver ! Prendre conscience du corps, franchir le seuil de son propre espace pour entrer en mouvement, se mettre en relation avec la différence à soi, voici à quoi la danse dans “Isabelle et la Seine” peut introduire. Car, ici, le spectateur entre dans la danse, entre dans l’image, il va plus loin que regarder l’écran ou contempler l’image dansante. Savoir lire une chorégraphie, c’est vouloir “faire partie de”, qui est une manière d’identification. Dans ce dialogue avec la caméra, Isabelle réitère l’altruisme sartrien. De la même manière qu’elle se cherche dans l’œil de la caméra, le spectateur cherche à s’identifier à travers l’autre.

    Un moyen fréquent d’y parvenir revient à mettre en contact les territoires de chacun ; à défaut de toucher le personnage, une superposition des lois communes permet de rentrer en communication, de préciser ses affects, d’établir une solidarité. Une solidarité plus profonde et aussi plus complexe prend naissance si l’on tient compte de la différence à l’Autre. Il y a dans “Isabelle et la Seine” un rapport à la fois de dualité et de dialogue. La projection de la jeune femme à la caméra, la projection de soi à l’Autre revient à dépasser les ressemblances pour mettre en évidence les singularités et les dissymétries qui montrent la richesse des comportements pour voir et vivre le monde autrement. Le spectateur perd ses sens dans le tournoiement du cadrage, il est obligé de les chercher et de les trouver dans le regard de l’Autre. »

    Geoffrey Martinache, Université de Lens

    DV Pal
    14 min en boucle, couleur, son
    Réalisation et montage : Cendrillon Bélanger
    Son : Cendrillon Bélanger
    Avec : Isabelle Nicou
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    Thème : Arts plastiques
  • Hôtel Rotary (Paris 1999)

    Il y a 14 ans

    / Oeuvres / Présentation

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    Cette vidéo a notamment été projetée sur grand écran dans la vitrine de la boutique Agent Provocateur de Soho, à Londres, en novembre et décembre 2000.

    L'Hôtel Rotary est un petit hôtel du IXe arrondissement de Paris qui date de la fin du XIXe siècle. Ancien bordel, il deviendra après la seconde guerre mondiale un simple “hôtel de passes”. Les chambres ont conservé pour la plupart leur décor et leur charme d’origine. Qu’il s’agisse de “La Chambre Rouge”, de “La Piscine” ou de “La Chambre Chinoise”, une étrange ambiance se dégage de ces lieux où le temps semble s’être bel et bien arrêté.

    Cette vidéo a été tournée dans “La Chambre Chinoise”. La caméra est fixe et filme le corps d’une jeune femme nue allongée sur un lit. Ses mouvements sont lents et langoureux ; elle regarde sans cesse vers le haut, hors-champ inquiétant auquel elle semble dédier toute sa chorégraphie. Scène mystérieuse tirée d’un rêve ou d’un cauchemar, cette vidéo plonge le spectateur dans un univers érotique qui échappe à la temporalité.

    Hi8 Pal
    4 min 34 s, couleur, son
    Réalisation et montage : Cendrillon Bélanger
    Son : Giuseppe Verdi, “Requiem” (remixé)
    Suite
    Thème : Arts plastiques
  • Ciné-Parc Laval (Montréal 1999)

    Il y a 14 ans

    / Oeuvres / Présentation

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    Après avoir installé une centaine de chaises sur le vaste site déserté de ce célèbre “drive-in theater”, Cendrillon Bélanger a réalisé plusieurs dizaines de photos, avant de filmer l’espace et de mettre en lumière la relation que les chaises pourraient entretenir avec lui…
    Il s’agit donc d’un double travail : photo et vidéo.
    Les photos rendent compte du lieu en tant que tel : espace immense et inquiétant, où l’homme n’est présent que sous forme de traces.
    Les images vidéo, quant à elles, mettent l’accent sur les chaises et la vie qu’elles apportent soudain dans ce lieu. Elles personnifient les êtres absents et les mémoires qui hantent le drive-in.

    Cette vidéo a été conçue comme un générique de film. On y voit défiler les titres d’œuvres cinématographiques ayant reçu un Oscar à Hollywood.

    Hi8 Pal
    3 min 33 s, couleur, son
    Réalisation et montage : Cendrillon Bélanger
    Musique : Marlène Dietrich, “Illusions”
    Suite
    Thème : Arts plastiques
  • Between Us (Paris, 2004)

    Il y a 14 ans

    / Oeuvres / Présentation

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      fleur 1
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      fleur 2
    • 3 - laetitia
      laetitia
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    Cette installation est une double projection vidéo qui utilise le coin d’une pièce comme un stratagème. Celui-ci agit comme une pliure de l’espace, une faille qui se transforme aussi en ellipse temporelle.

    Plusieurs jeunes femmes marchent, s’amusent ensemble, jouent à passer d’un mur à l’autre, d’une projection à l’autre. Cependant, peu à peu, elles finiront toutes par disparaître, happées par ce “trou noir” que constitue le croisement des deux plans de projection. Ce dernier représente la frontière entre deux mondes, un pôle d’attraction menaçant, et ce malgré la légèreté des allées et venues des jeunes femmes, lesquelles, au final, se révèlent les victimes innocentes d’une Altérité impalpable autant qu’implacable qui détermine leur existence mais finira par les emporter.

    DV Pal
    10 min en boucle, couleur, son
    Réalisation, caméra et montage : Cendrillon Bélanger
    Son : Cendrillon Bélanger
    Avec : Fleur Abot, Laetitia Benat, Virginie Boy, Sophie Chatelier et Anna Radwan (toutes les jeunes femmes sont habillées par Sakina M’Sa)
    Suite
    Thème : Arts plastiques