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Jacques Grison

Jacques Grison

Photographe

grison.metaproject.net

Jacques Grison est un photographe spécialiste du domaine de la santé. Il crée en 1985 l’Agence photographique d’illustration santé Goivaux qui deviendra, en 1992, le département santé de l’agence Rapho. Il s’oriente vers la photographie reportage humaniste et réalise de nombreuses séries notamment pour le Ministère de la Culture dans le cadre de jeunesse en France en 2001 exposée à Visa pour l’image. Une rétrospective de dix ans de photographie sur le handicap « La vie malgré tout » sera exposée à la galerie Fiat et Cause à Paris la même année. En 2010 l’association le rire médecin lui confie le projet phare de son vingtième anniversaire, Le livre « Nez rouges, blouses blanches » est édité aux Impressions nouvelles fin 2011 et la Mairie de Paris accueille une grande exposition intitulée « Nez rouge toi- même ! » début 2012. Trente années de pratique photographique donc, passant de l’imagerie technique et scientifique au reportage à caractère social, de l’exploration sans fin des territoires de la mémoire aux témoignages multiples sur la vie des hommes.
  • Devant Verdun

    Il y a 8 ans

    / Actus

    Devant Verdun
    Le Président du Conseil général de la Meuse,

    Jacques Grison, artiste photographe,

    vous convient à la dernière des 3 rencontres autour de la présentation
    du projet de l’exposition et du livre “Devant Verdun” de Jacques Grison,

    avec
    Marc Avelot, Arno Gisinger, Jacques Grison, et René Major


    Le samedi 23 janvier 2016
    de 18h30 à 20h30


    Théâtre Municipal
    9 quai général Leclerc - 55100 Verdun
    Suite
  • Devant Verdun

    Il y a 9 ans

    / Actus

    Devant Verdun
    Le Président du Conseil général de la Meuse,

    Jacques Grison, artiste photographe,

    vous convient à la première des 3 rencontres autour de la présentation
    du projet de l’exposition et du livre “Devant Verdun” de Jacques Grison,

    avec
    François Barré, Francine Deroudille, Jacques Grison, Henri-Pierre Jeudy


    Le samedi 15 novembre 2014
    de 17h à 19h30


    Auditorium du Centre Mondial de la Paix
    Place Mgr Ginisty - 55100 Verdun
    Suite
  • Paréïdolies

    Il y a 9 ans

    / Actus

    Paréïdolies
    Dans le cadre du META Festival 1:

    Jacques Grison présente sa première série de Paréïdolies
    le mardi 31 mars 2015 de 17 à 22h
    à la galerie Laurent Mueller - 75 rue des Archives - 75003 Paris
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    Il y a comme de la hantise chez Jacques Grison. Non tant parce qu’il irait de quelque obsession dans son travail mais, davantage, parce que le fantomatique l’habite. On ne peut en effet que s’alerter de la présence imposante de silhouettes dans ses clichés.
    Sans doute ces formes étrangement humaines ne font-elles que nous ramener aux origines mêmes de la photographie : on songera au seul véritable Fantôme de l’Opéra transparaissant sur telle célèbre plaque de Louis-Emile Durandelle ou encore au « premier homme » surgissant dans le mythique Boulevard du Temple de Niepce.
    Mais alors que ces empreintes du vivant au milieu d’ « un monde qu’on dirait soumis à la bombe atomique » étaient, chez les pionniers de la photographie, ce qu’il convenait de faire disparaître, elles sont, pour Jacques Grison, ce qu’il lui revient de faire apparaître.
    Le moyen dont il use pour y parvenir porte un nom : c’est la paréidolie, qui  désigne notre propension à faire surgir des images par assimilation de formes aléatoires à des formes référencées.
    Ce faisant, ce n’est plus aux origines de la photographie que nous ramène Jacques Grison mais aux origines mêmes de la représentation, telles notamment qu’on peut s’essayer à les reconstruire à partir de l’analyse des peintures préhistoriques.
    Le mécanisme, toutefois, par lequel, depuis quelque 30.000 ans, nous capturons des traces pour en faire des images est complexe : il n’est pas exempt de « projections » sur lesquelles pèsent nos prédispositions, notre mémoire et nos fantasmes. Tout un inconscient des images se laisse ainsi apercevoir. Les fantômes sont toujours des revenants.

    Marc Avelot

    © Marc Avelot, LES REVENANTS
    Jacques Grison à la trace, 2014
    Suite
  • Imaginaire contemporain de la Grande Guerre
    Quand Jacques Grison nous a emmenés aux Éparges, où il était venu si souvent, à des moments différents de la journée, en toute saison pour prendre des photographies, je n’osais guère lui poser des questions de peur d’interrompre le vagabondage de son regard et de ses réflexions. Je me disais qu’il fallait une certaine puissance de l’obsession pour se laisser porter chaque fois par la naissance d’une atmosphère malgré la familiarité des lieux. Ce qui m’étonnait, c’était son attente discrète d’un effet d’étrangeté comme si la répétition coutumière de son retour le préparait à découvrir encore un je-ne-sais-quoi ou un presque rien[1]. Ce qui advient au détour du regard ou de la pensée. Je me disais aussi que dans l’obsession, ce qui est beau, c’est le manque à être qui la relance et non la ritournelle des manies.
    Jacques Grison ne semblait pas dominé par sa propre obsession, ses innombrables retours sur les lieux avaient pris l’allure d’une quête abyssale d’indices. Il évoquait souvent un fait : la distance particulièrement réduite qui devait exister entre les poilus et les soldats allemands. Cette proximité devait rendre absolument irréfléchi l’acte de tuer. Dans le corps à corps, la question      « c’est lui ou moi » n’a pas le temps d’être posée. Nous sommes allés jusqu’à la pointe de la côte des Éparges, deux ou trois jeunes personnes munies d’appareils photographiques sont arrivées, et, au loin, derrière nous, il y avait un groupe de personnes âgées avec leur guide. D’un côté le tourisme de guerre, de l’autre, des gens qui cherchaient sans doute à vivre leurs impressions à l’aide d’un viseur – je veux dire par là qu’ils redoublaient les possibilités de posture de l’œil. Je pensais qu’ils ne prenaient pas seulement des photographies mais qu’ils se donnaient aussi une chance de voir autrement les lieux, comme si leur instrument de vision était en mesure de leur révéler ce qu’ils ne voyaient pas. Sur ces territoires de la Grande Guerre, l’usage de l’appareil photographique exacerbe la relation entre le visible et l’invisible – ce qui perturbe l’ordre des mémoires par l’incursion de l’instant présent du cliché.   

    Henri-Pierre Jeudy

    [1] - Vladimir Jankélévitch

    __________________________________________
    Imaginaire contemporain de la Grande Guerre,
    Henri-Pierre Jeudy et Maria Claudia Galera,
    Editions Châtelet-Voltaire, 2013
    16 photographies de Jacques Grison
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  • Arbres

    Il y a 10 ans

    / Photo / Séries / Arbres

  • Galerie

    Il y a 10 ans

    / Photo / Séries / Théâtre d'opération

    • 1 - Institut Gustave Roussy 11037__14
      Institut Gustave Roussy 11037__14
    • 2 - Institut Gustave Roussy 11024__16
      Institut Gustave Roussy 11024__16
    • 3 - Institut Gustave Roussy 11036__29
      Institut Gustave Roussy 11036__29
    • + 21 media(s)
  • Nez rouge, toi-même !

    Il y a 10 ans

    / Actus

    Exposition du 1er au 7 juin 2013 à la Mairie de Nancy
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  • Nez rouge, toi-même !

    Il y a 10 ans

    / Actus

    Exposition du 30 septembre au 31 octobre 2013
    Restaurant de la Maison des Arts du Grütli
    Rue du Général-Dufour, 16 - 1204 Genève
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  • Divers commandes

    Il y a 10 ans

    / Photo / Corporate

    • 1 - 10 Fondation Kinder (12964_09)
      10 Fondation Kinder (12964_09)
    • 2 - 11 AXA Inde (12115_15)
      11 AXA Inde (12115_15)
    • 3 - 12 Harmonie Mutuelle (13338_30)
      12 Harmonie Mutuelle (13338_30)
    • + 54 media(s)
  • Nez rouge, toi-même !

    Il y a 11 ans

    / Actus

    Nez rouge, toi-même !
    Dans le cadre de son 20ème anniversaire,
    l'association Le Rire Médecin, présente l'exposition :

    Nez rouge, toi-même !

    un choix des photographies de Jacques Grison
    du 29 mars au 10 avril 2013

    Manufacture des Tabacs - 10 bis boulevard Stalingrad - 44000 Nantes
    Du lundi au vendredi : 12h00 - 18h00, le samedi et le dimanche : 10h00 - 18h00
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