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    LA COLLECTION : devenir un historien
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  • Nicolas Carré

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      Nicolas Carré L'Alsace - 28 mars 2009
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      GESTE 1 couverture VEHICULE n° 1 mai 2010 & recto GESTE 1
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      GESTE 1 verso VEHICULE n° 1 mai 2010 & verso GESTE 1
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      GESTE 1 couverture Art Press n° 358 juillet/août 2009
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    Depuis 2005
    GESTE 1 : diffuser un geste.
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    Il y a 12 ans

    / Séries / Les désirées s'exposent

    • 1 - Mairie du VIème - novembre 2012
      Mairie du VIème - novembre 2012
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      Mairie du VIème - novembre 2012
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    Thème : Arts plastiques
  • Marguerite Pilven

    Marguerite Pilven

    Critique d'Art, Commissaire d'exposition

    www.margueritepilven.net

    Henrik Plenge Jakobsen, A thing of the mind

    Il y a 12 ans

    / Articles

    Henrik Plenge Jakobsen, A thing of the mind
    Artiste conceptuel, Henrik Plenge Jakobsen travaille la matière même du langage. Réalisée entre 2009 et 2012, l’exposition, "a Thing of the Mind" présentée pour la première fois dans sa globalité à la Galerie Patricia Dorfmann, répond à sa fascination pour la mer Baltique visible du seuil de son atelier, à Copenhague. La découverte en 2009 d’un grand bois flotté, sur l’île danoise de Bornholm est à l’origine de cette construction de l’esprit qui semble mêler le rêve à l’expérience sensible.

    Les courts-métrages muets que Plenge Jakobsen tourne sur l’île de Lilla Karlsö et deux autres îles de la Baltique, Bornholm et Fårö (l’île de Bergman), décrivent des échanges tactiles entre l’homme et la nature, en une suite d’actions que l’on devine archétypales et ritualisées : un homme tatoué descend vers la mer en tenant Ovary, un « bâton ovarien1» coiffé de paires d’œufs, une femme dispose des miroirs triangulaires à l’orée d’une cavité rocheuse, un homme entre à mi- ceinture dans les eaux sombres de la grotte et un autre déverse du sel à une embouchure de la mer… Rythmés par un mouvement pendulaire mêlant les corps aux paysages, les profondeurs de la mer au littoral et au ciel, ces films nous placent au cœur d’un réseau d’échanges indivisibles. Intensément réfractée par des effets de contrejour et de lens flare, la lumière naturelle accompagne ces interférences.

    Symbole de ce qui féconde la vie et la rend visible, l’énergie solaire matérialise ces capillarisations du sensible. Elle entre en résonnance avec Orgone Reciever, le bois flotté de départ, exposé dans la galerie. Plenge Jakobsen a incrusté à sa surface une « boîte à orgone » plaquée or, en référence à la « thérapie par l’orgasme » développée par Wilhem Reich, élève du psychanalyste Sigmund Freud. Retenons simplement qu’il tenta d’inverser une thérapie par le dedans (catharsis) en une thérapie par le dehors. L’ambition de Reich était de rétablir un équilibre dans les forces vitales du malade en lui administrant des particules énergétiques circulant depuis le soleil jusqu’à la Terre. W. Reich prétendait les avoir observé au microscope et les appela « orgones ». Invalide scientifiquement, cette thérapie de réactivation des flux d’énergie par contact trahit le fantasme d’une théorie cosmologique, telle qu’elle fut aussi tentée par Henri Bergson avec son concept d’ « Elan Vital ». Autant d’approches du vivant que l’intuition dispute  l’intelligence afin de sonder « la vraie nature de la vie 2» où les choses sont liées par relations.

    Filmées en 16 mm pendant le solstice d’été, les séquences projetées au mur apparaissent dans leur faisceau de lumière. Le son entêtant des caméras favorise un climat hypnotique. Les plans sont resserrés au point que l’image semble faire irruption, nous retenir en un présent permanent. Mais ce présent est placé dans une temporalité élargie à celle de l’univers et de ses possibles mutations. La mémoire de temps ancestraux sature la matière des paysages calcaires où les actions se déroulent. Restitués dans leur texture par la pellicule celluloïd, ces anciens fonds marins présentent des reliefs sculptés par les variations de niveaux de la mer depuis la Préhistoire. En une dialectique comparable à celle du « site » et du « non-site » développée par Robert Smithson3, Henrik Plenge Jakobsen articule le proche et le lointain, la vastitude de la nature et sa re-création sous la forme de fragments.

    A Thing of the Mind est à percevoir comme un ensemble. Les photographies extraites des films, comme autant d’arrêts sur images, et les sculptures qui la composent segmentent un circuit mental dont Henrik Plenge Jakobsen signale les points de jonctions. L’île de Lilla Karlsö dont le relevé topographique orne l’affiche sérigraphiée des films, se présente comme la matrice du circuit autour de laquelle tout s’articule. Le titre des films, Littorina Littorea, est le nom latin du bigorneau, qu’une baisse de salinité de la Baltique a fait disparaître de ses fonds. Allusion à la migration des espèces, au mouvement évolutif de la vie, dilatation du passé au temps présent… Un dessin anatomique de ses organes internes par l’artiste présente des analogies formelles avec les trompes de Fallope. On revient à la matrice, à l’idée de fécondation qui irrigue l’ensemble des pièces exposées et cristallise avec le bâton ovarien exposé dans la galerie. Henrik Plenge Jakobsen convoque les logiques de condensation et de déplacement à l’œuvre dans les structures du mythe et du rêve. Il déborde la forme discursive pour nous plonger dans une méditation poétique sur les origines de la vie.

    Texte écrit pour la galerie Patricia Dorfmann.

    ---------------------------------------

    1 Ainsi que le désigne l’artiste. Son « bâton ovarien » est intéressant à rapprocher du bâton d’Eurasia comme catalyseur d’énergies tel qu’il fut thématisé par Joseph Beuys.
    2 Henri Bergson, la pensée et le mouvant, 1938. Ed. PUF Quadrige, 1990.
    3 Robert Smithson: Collected Writings, "A Sedimentation of the Mind : Earth Projects” p. 107, ed. Jack Flam. 1996.
    Suite
    Thème : Arts plastiques
  • Germain Caminade

    Germain Caminade

    Artiste, peintre, graphiste

    www.germaincaminade.com

    Paint Job iV

    Il y a 12 ans

    / Peinture

    • 1 - Grounds Organization 632
      Grounds Organization 632
    • 2 - Grounds Variation 4 254
      Grounds Variation 4 254
    • 3 - Motives Balance 4 204
      Motives Balance 4 204
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    • 1 - portes
      portes
    • 2 - chalet orné
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    • 3 - droiture et calme
      droiture et calme
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    Thème : Arts plastiques
  • Anne Van Der Linden

    Anne Van Der Linden

    Artiste peintre et dessinatrice

    www.annevanderlinden.net

    Freak wave n°3

    Il y a 12 ans

    / Actualités

    Freak wave n°3
    Le numéro 3 de la revue Freak wave vient de paraître aux éditions Bruit blanc, 180 pages couleur, 15 X 21 cm
    avec :
    Féebrile, Patrick Jannin, Chloé Mathiez, Jérôme-David Suzat-Plessy, Xiaoqing Ding, Joko, Christophe Comentale, Fredox, Ludovic Levasseur, Thierry Théolier, Nick Zedd, Marlène Tissot Paul Torres, Ninilazee, Stephen Somers, Jean-Louis Costes, Pierre-François Moreau, Anne van der Linden, Jérôme Bertin, Olivier Allemane, Bruno Richard, Gregory Jacobsen, Angelo, Christophe Siébert Andy Verol Lisa B. Falour Domale Dom Garcia Bruno Baloup, Kiki Picasso, Muzo, Vincent Ravalec, Alex Rossi Renaud Brébant, Pascal Doury, Hou Junming, A-geng, Yang Yijiang, Su Xinping, Feng Zhengjie, Li Wei.
    Suite
  • Kapuscinski salle d'attente Lomé

    Il y a 12 ans

    / Travaux / Salle d'attente / Communiqué de presse

    SALLE D'ATTENTE

    Exposition du 27 novembre au 12 décembre 2009
    Centre Culturel Français de Lomé, Togo

    Vernissage le vendredi 27 novembre à partir de 18h

    "Salle d’attente" est une proposition d'Elvire Bonduelle réalisée en collaboration avec le peintre Cham Wonanu, le soutien du Service de coopération et d’action culturelle français de Lomé et celui d’Air France.

    Invitée pour deux mois en résidence à Lomé au Togo, Elvire Bonduelle réalise son projet “Salle d’attente” en collaboration avec des artisans locaux. Il s’agit d’un ensemble de créations inspirées de sa découverte de l’Afrique noire à travers la ville de Lomé. C’est un ensemble d’oeuvres à la limite du design composant, avec les peintures de Cham Wonanu, une salle d’attente.
    Elvire Bonduelle s’est intéressée au motif de la salle d’attente en tant que lieu ordonnant un rapport spécifique au temps, en tant que parenthèse spatiotemporelle propice à l’expérience esthétique. Un espace privilégié pour la contemplation d’oeuvres d’art qu’elle mime ici dans l’espace d’exposition du Centre Culturel Français.
    Au sujet du temps et des différentes acceptions que l’on peut en avoir, voici ci-dessous le texte ayant inspiré le projet, extrait du roman “Ébène” de Ryszard Kapuscinski.

    "L’Européen et l’Africain ont une conception du temps différente, ils le perçoivent autrement, ont un rapport particulier avec lui. Pour les Européens, le temps vit en dehors de l’homme, il existe objectivement, comme s’il était extérieur à lui, il a des propriétés mesurables et linéaires. Selon Newton, le temps est absolu : « le temps mathématique, absolu, véritable s’écoule de par lui-même, par sa propre nature, uni- formément, et non en fonction d’un objet extérieur ». L’Européen se sent au service du temps, il dépend de lui il en est le sujet. Pour exister et fonctionner, il doit observer ses lois immuables et inaltérables, ses principes et ses règles rigides. Il doit observer des délais, des dates, des jours et des heures. Il se déplace dans les lois du temps en dehors desquelles il ne peut exister. Elles lui imposent ses rigueurs, ses exigences et ses normes. Entre l’homme et le temps existe un conflit insoluble qui se termine toujours par la défaite de l’homme : le temps détruit l’homme. Les Africains perçoivent le temps autrement. Pour eux le temps est une catégorie beaucoup plus lâche, ouverte, élastique, subjective. C’est l’homme qui influe sur la formation du temps, sur son cours et son rythme (il s’agit, bien entendu, de l’homme agissant avec le consente- ment des ancêtres et des dieux). Le temps est même une chose que l’homme peut créer, car l’existence du temps s’exprime entre autres à travers un évènement. Or c’est l’homme qui décide si l’événement aura lieu ou non. Si deux armées ne s’affrontent pas, la bataille n’aura pas lieu (et donc le temps ne manifestera pas sa présence, n’existera pas). Le temps est le résultat de notre action, et il disparaît quand nous n’entreprenons pas ou abandonnons une action. C’est une matière qui, sous notre influence, peut toujours s’animer, mais qui entre en hibernation et sombre même dans le néant si nous ne lui transmettons pas notre énergie. Le temps est un être passif, surtout dépendant de l’homme. C’est tout à fait l’inverse de la pensée européenne. Pour le traduire en termes pratiques, cela veut dire que si nous allons à la campagne où doit se tenir l’après-midi une réunion, la question « quand aura lieu la réunion ? » est insensée. Car la réponse est connue d’avance : « quand les gens se seront réunis. » C’est pourquoi l’Africain qui prend place dans l’autocar ne pose aucune question sur l’heure du départ. Il entre, s’installe à une place libre et sombre aussitôt dans l’état où il passe la majeur partie de son existence : la torpeur." 

    Ryszard Kapuscinski, extrait de “Ebène, Aventures africaines”, éd. Plon
    Suite
    Thème : Arts plastiques
  • Rocking-transat

    Il y a 12 ans

    / Travaux

    • 1 - rocking seul
      rocking seul
    • 2 - rocking-deckchair
      rocking-deckchair
    • 3 - transat glaces ret
      transat glaces ret
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    Thème : Arts plastiques