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  • Marguerite Pilven

    Marguerite Pilven

    Critique d'Art, Commissaire d'exposition

    www.margueritepilven.net

    Robin Meier, Fossil records

    Il y a 9 ans

    / Articles

    Robin Meier, Fossil records
    Musicien de formation, Robin Meier mène depuis plusieurs années une recherche de nature éthologique axée sur l’intelligence comme capacité d’interagir avec l’environnement. Il crée notamment des dispositifs lui permettant d’établir une communication avec le règne animal par l’adresse de signaux sonores, mais aussi de simuler ou de modifier son comportement.
    Si le monde du signe et de l’artifice distingue traditionnellement l’homme de l’animal, Robin Meier revient sur ce critère d’évolution pour l’explorer et l’interroger. Par les dispositifs qu’il met en place, l’animal devient cet “autre” avec lequel il établit un échange à travers l’étude de ses comportements et de son langage.

    Il n’est à ce titre pas anodin que Robin Meier ait utilisé la banque sonore du Golden Record dans le cadre de l’une de ses recherches. Ce disque embarqué par la Nasa à bord des sondes spatiales Voyager contient des sons enregistrés sur terre choisis pour leur caractère “universel”. Destiné à d’éventuelles formes de consciences extra-terrestres, il est surtout une invitation à interroger notre vision anthropocentrique du monde en élargissant le spectre de notre rapport à l’Autre, à l’inconnu.

    La recherche “paléo-acoustique” qu’il réalise pour le Studio en emprunte le caractère utopique fondé sur une possibilité de rencontre défiant l’espace et le temps. Robin Meier analyse et interprète musicalement la stridulation d’un insecte d’époque préhistorique à partir des nervures de ses ailes visibles sur un fossile.

    “La première possibilité pour que Voyager passe par une planète potentiellement habitée sera dans plusieurs millions d'années - un temps après lequel une bonne partie des sons contenus sur ce disque auront disparus sur terre, comme les sons de l’insecte que je reconstruis. Quelque part on se trouve donc dans la situation des extra-terrestres retrouvant Voyager ! Par ailleurs la méthode de production sonore de ces insectes, appelée stridulation, ressemble dans le principe tout à fait à ce que fait un tourne-disque dont l'aiguille est mise en vibration par les sillons du disque. J'aime ce double parallèle que je voudrais mettre en œuvre pour l'incarnation physique de ce projet.”

    Commissariat d'exposition et communiqué de presse pour la galerie laurent mueller / STUDIO
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    Thème : Arts plastiques
  • Anne Claverie

    Anne Claverie

    Sculpteur, Plasticienne

    www.anneclaverie.com

    Resonnance

    Il y a 9 ans

    / Travaux

    Exposition Galerie Laurent Mueller lors du festival META. Mai 2015.
    Travail in-situ.

    Thème : Arts plastiques
  • Marguerite Pilven

    Marguerite Pilven

    Critique d'Art, Commissaire d'exposition

    www.margueritepilven.net

    Mischa Kuball - Playtime (domestic version) Paris
    Scénographe de l’image projetée, Mischa Kuball interroge les dispositifs de médiation de la réalité par les médias et ses implications sociales. L’installation playtime (domestic version) - Paris, lui a été inspirée par le film éponyme de Jacques Tati et les recherches optiques de Marcel Duchamp synthétisées dans Le Grand Verre.

    La sophistication technique, qui prend en charge toutes les approches de la réalité médiatisée par les images, permet–elle une meilleure communication ? Autorise-t-elle une connaissance extensive du monde où constitue-t-elle un barrage pour la vision ? Le foyer de l’installation est un film tourné dans les rues de Paris et sur-médiatisé par un dispositif de projection complexe qui l’étire et le disperse dans le temps et l’espace. Mischa Kuball a souvent fait de cette « vision éclatée » le sujet de son oeuvre. Des « présents d’ailleurs » infiltrent quotidiennement notre vie à travers les écrans portables qui nous accompagnent. Ces fenêtres nous déplacent facilement de l’endroit où nous étions, ou du problème qui nous retenait ; nous voici soudain soustraits, distraits de nous même, l’ici et maintenant éclate.

    En imaginant un dispositif proche de celui des lanternes magiques, Mischa Kuball « brise les divisions traditionnelles entre imagination, espace et temps causées par les développements technologiques et débattues en sciences ». L’ensemble évoque tout autant les images fuyantes d’un paysage perçu d’un train en marche que les spectacles polychromes provoquées par les vitraux dans les architectures religieuses. Ce ballet mécanique est un condensé centrifuge d’expérimentation optique et d’émerveillement pop.

    Le caractère inachevé de l’installation playtime (domestic version) - Paris conserve un style interrogatif, proche d’une réflexion phénoménologique portée sur le terrain favori de l’empirisme; la perception. En bon scénographe, Mischa Kuball mise sur la capacité de chacun à organiser ce flux continu d’interactions. Il retient l'ambivalence critique du film Playtime qui convertit les frustrations et les ratés de l’expérience en des catalyseurs de poésie.

    Commissariat d'exposition et communiqué de presse pour la galerie laurent mueller
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    Thème : Arts plastiques
  • Corinne Laroche, Mes heures cadmium et lumnieuses n'ont rien à craindre des noirs profonds de la nuit
    Depuis 2007, Corinne Laroche développe un dessin dont une grille fournit la structure de base, le point de repère et l’horizon. Maintenue plus ou moins visible en surface, mais non moins présente, cette grille permet le déploiement intensif et expansif d’un geste simple, de l’ordre du griffonnage. Ce protocole une fois posé élude les questions de choix compositionnel et de techniques pour favoriser l’approche intuitive, tout comme l’improvisation musicale repose sur une partition invisible.

    Parlant de partition, c’est l’art de la fugue de Bach qui donne son titre à la série de dessins formant le cœur de cette exposition, Rectus-Inversus. « Cette musique relève d'une rythmique imperturbable, parfaitement contrôlée qui provoque une mise en concentration mentale incroyable, sa composition est un jeu d'écritures mélodiques superposant endroit et envers, forme et contreforme ». Réalisé en 2010 et formé de quatre diptyques, Rectus-Inversus, est conçu à partir des pixels d’une image numérique formant un schéma de départ. Chaque schéma génère deux dessins binômes, l’un étant le négatif de l’autre. Présenté la même année à Berlin (2010), Rectus-Inversus a ensuite fourni la matrice d’un nouvel ensemble de dessins intitulé Extension I. Ces trois moments de développement de l’œuvre, de la création d’un schéma à la réalisation d’un premier ensemble de dessin et à sa reprise, forment le segment de ce que l’on peut considérer comme un seul et même dessin, ou dessein : lier entre eux des instants, des espaces, faire apparaître après coup leur appartenance à un flux vital de création faisant progressivement advenir une « géographie personnelle ».

    Les « heures cadmium et lumineuses » dont il est question dans le titre adressent d’ailleurs un écho à une série de dessins réalisée depuis 2007 au crayon sur un papier pré-quadrillé, Mes Très Riches Heures, des pages d’écriture d’une grande sobriété graphique que l’artiste assimile aux exercices d’un écolier faisant ses pages de lettres. Il y a quelque chose du moine copiste dans l’exercice méditatif de reprise qui sous-tend tout le travail de Corinne Laroche, et caractéristique du travail minutieux d’enluminure auquel le titre fait bien sûr référence.

    Dans la tradition religieuse de l’icône qui intéresse particulièrement l’artiste, la copie d’une même figure n’est pas vécue comme une restriction, mais comme la possibilité de chasser l’anecdote liée aux choix de sa stylisation pour se concentrer sur la somme d’instants nécessaires à son apparition. Il en est de même chez Corinne Laroche, dans la dissociation qu’elle établi entre le temps de réalisation indéterminé de l’ouvrage et la possible émanation d’une figure. Par « figure », Corinne Laroche entend « tout ce qui peut faire l’objet d’une évocation de forme connue chez le regardeur ». Si l’œuvre n’est pas figurative à proprement parler, il n’en demeure pas moins qu’elle peut évoquer par son mouvement d’expansion une forme de territoire géographique, un paysage ou la formation cellulaire d’un corps. Chez Corinne Laroche, l’image est toujours à venir, sa révélation est différée, comme étirée dans le temps d’une œuvre perçue à l’échelle d’une vie.

    Communiqué de presse pour la galerie laurent mueller
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    Thème : Arts plastiques
  • Parcours/Cv

    Il y a 10 ans

    / Présentation / Parcours - CV

    Parcours/Cv

    Parcours

    1999
    Post Diplôme (Beaux Arts de Paris)

    1993-98
    Beaux-Arts de Paris (Sculpture et Multimédia)
    ateliers Tony Brown et Jean-Luc Vilmouth

    1990-93
    Licence d’Histoire et d’Histoire de l’Art Paris I (Panthéon-Sorbonne)

    Expositions et Festivals Vidéo


    2015
    J&C Gallery (Châlon sur Saone).
    Galerie Laurent Mueller (Paris) : « META Festival #1 ».

    2014
    Espace Gekov, Shinjuku (Tokyo) : “We Don’t Have to Take our Clothes off.
    Château de Maisons, Maison Laffitte : “Totalement Désarçonnés”.
    SOME/THINGS Magazine (Paris): « Photomaton : 20 years of Photobooth Stories »,

    2013
    Galerie Sunday Issue (Tokyo) : « Diary of a Thief ».
    Sunday Issue Gallery (Tokyo) : „Diary of a Thief“ par Stephen Sarrazin.
    Galerie Rue Française by Miss China (Paris), „Fêtes Joyeuses“.

    2012
    Galerie Rue Française by Miss China (Paris) : „Mille E Tre“.

    2011
    Les Prairies de Paris : photomatons.

    2010
    Akarenga/Red Brick House (Yokohama).
    Galerie François Giroux : Optical Sound Selection

    2009
    Saint-Pétersbourg avec le concours de l’Institut Français et de Cultures France, dans les locaux de Krasnoieznamia et avec le collectif d’artites russes Niepakhorionih

    2007
    Akarenga/Red Brick House (Yokohama) : France Vidéo Collection, par Stephen Sarrazin.
    Espace Culturel Buisson avec Transat Video (Caen-Tourlaville).

    2006
    Galerie Miss China (Paris): „A mon Seul Désir“ performance avec Emma Rapin.
    Centre des Arts du Cirque de Basse Normandie en collaboration avec les Beaux Arts de Cherbourg.
    Espace Paul Ricard et CAPC de Bordeaux : projet „SNOWI“ de Edouard Boyer.

    2004
    Glassbox Paris, “Oasis“.
    Maison des Arts de Malakoff : „Vidéo Séquence 1“ installation vidéo et vidéo performance „A Silent Part“.

    2003
    Centre des Arts du Cirque de Basse Normandie en coll. avec Transat Vidéo: „Projet Repérage“.
    Spark Video Internationale Art Space, New-York, USA
    Thessaloniki Videodance Film Festival, Athène, Grèce.
    Red House Center Film Festival, Sofia, Bulgarie.
    Galerie Immanence, Paris : 50 objets d’artistes.
    Festival Video de Tourlaville-Cherbourg.

    2002
    Spark Video Internationale Art Space, New-York, USA.
    TTV Festival Arts on Screen, Riccione, Italie.
    Playtime Festival of Video & Visual Art of Johannesbourg,
    Mediawave Film Festival, Gyôr, Hongrie.

    2001
    Ludwig Forum Aix-la-Chapelle, „Programme a la Carte“ proposé par l‘AFAA
    Galerie Immanence (Paris).
    VTO Gallery – Foire de Bâle (sélection vidéos)
    Transat Vidéo, Trouville sur Mer : rétrospective vidéo.

    2000
    VTO Gallery (Londres)
    VTO Gallery@Agent Provocateur (Londres).
    Museet For Fotokunst, Odense, Danemark - „Concerning the Photobooth“
    Cinémas MK2 – Sélection Vidéo.
    Photoforum–Centre Pasquart (Bienne, Suisse) - „Au Centre l’Artiste“.

    1999
    Film Festival Hannover – „Up and Coming“.
    Festival Sofia-Paris – Vidéo1 -Hôtel Rotary. -Cette femme est Dangereuse. (prix du jury)
    Festival Vidéo de Split, Croatie - Hôtel Rotary (catalogue)

    1998 Musée d’Art Contemporain de Lyon -„3eme Festival de l’Art en Video“

    1997 Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris - „Instants Donnés“ (catalogue)
    Kunstmuseum Bonn – „Videonale 8“.
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    Thème : Arts plastiques
  • Peter Bond

    Peter Bond

    Artiste peintre

    peter-bond.net

    Untitled

    Il y a 10 ans

    • 1 - Mum (115x140cm, 2014, paint on canvas)
      Mum (115x140cm, 2014, paint on canvas)
    • 2 - Dad (115x140cm, 2014, paint on canvas)
      Dad (115x140cm, 2014, paint on canvas)
    • 3 - Peter (b) (60x65cm, 2014, paint on canvas)
      Peter (b) (60x65cm, 2014, paint on canvas)
    • + 7 media(s)
  • Peter Bond

    Peter Bond

    Artiste peintre

    peter-bond.net

    Etc...

    Il y a 10 ans

    • 1 - The Dog House (30x30cm, 2015, Paint on canvas)tif
      The Dog House (30x30cm, 2015, Paint on canvas)tif
    • 2 - Lost forever (30x30cm, 2015, paint on convas)
      Lost forever (30x30cm, 2015, paint on convas)
    • 3 - La famille Goupil (30x30cm, 2015, paint on canvas)
      La famille Goupil (30x30cm, 2015, paint on canvas)
    • + 6 media(s)
  • Peter Bond

    Peter Bond

    Artiste peintre

    peter-bond.net

    Friends

    Il y a 10 ans

    • 1 - Svere (30x30cm, 2015, Paint on canvas)
      Svere (30x30cm, 2015, Paint on canvas)
    • 2 - Baudouin (30x30cm, 2015, paint on canvas)
      Baudouin (30x30cm, 2015, paint on canvas)
    • 3 - Ren (85x97, 2015, paint on canvas)
      Ren (85x97, 2015, paint on canvas)
    • + 3 media(s)
  • Anne Claverie

    Anne Claverie

    Sculpteur, Plasticienne

    www.anneclaverie.com

    STALAGMITES

    Il y a 10 ans

    / Travaux

    • 1 - stalagmites01
      stalagmites01
    • 2 - stalagmites02
      stalagmites02
    • 3 - stalagmites
      stalagmites
    Thème : Arts plastiques
  • Un  nouvel article sur Novaplanet à propos du livre "Carnage intime" édtions UDA

    Une femme tranche à l’épée un corps moitié homme moitié femme.Un homme chevauche un ver blanc à tête humaine et à roulettes .Une femme à ailes d’avions survole une banlieue en émeute.Une femme dort sur des squelettes dans un décor d’agaves.Un hermaphrodite à deux têtes s’auto embrasse…Depuis plus de 25 ans que je la connais, Anne Van der Linden exécute sans relâche des dizaines de toiles et de dessins , publie livres et plaquettes en quantités, sans dévier d’un millimètre de son univers expressionniste, underground, rempli de créatures dans des situations qui font passer les cinéastes gore pour des traiteurs bourgeois . Avec Anne, opérations, ablations, défécations, décapitations, tranchages et autres sciages renvoient les terroristes de Daesh au rang d’amateurs. Les décors de plantes, flammes, animaux étranges sont toujours beaux et expressionnistes . Elle est la fille d’Otto Dix, George Grosz ou Max Beckmann, mais au 21eme siècle, elle est passé au stade supérieure de l’horreur esthétique.Ses personnages musculeux, étrangement sexués, sont souvent le résultat d’opérations ou de modifications  que le docteur Frankenstein ne renierait pas . Ils sont toujours dans des actions horrifiques mais grand guignolesque dont l’humour n’est pas absent .Notre condition d’humains travaillés du chapeau, secoués de la calebasse ou simplement sadiques et criminels est ici symbolisée. Cet art assez titanesque ou les corps omniprésents se livrent à une perpétuelle quête des autres, dans un enchevêtrement de symboles et de transgressions, est il censé nous rendre plus lucides ?Anne veut elle nous faire si peur que nous changerons ?.. Comme au moyen-age ou les cauchemars peints de Jerôme Bosch devaient effrayer le pauvre pêcheur ?  Il faut le lui demander .60 pages de peintures et dessins ( 29011-2014) par Anne van der Linden chez United Dead Artists ( Stephane Blanquet ) Quadri . 26X17 cm *** En vente sur ERETIC-ART.com .Allez voir Anne van der Linden de nombreux sites et ITW. 
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