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  • BERLIIN

    Il y a 12 ans

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    • 1 - planche Essaouira 2013
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    • 2 - boite à billets 2013
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    Depuis 2006
    BERLIIN : fonder une colonie.
    - tatouer les colons
    - cartographier la colonie

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    Il y a 12 ans

    / BLOG

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    Thème : Photographie
  • Expo | Circulation(s) 2013
    Je vous invite à venir découvrir ma série A l'horizon, les témoins qui sera exposée à Circulation(s), festival de la jeune photographie européenne du 23 février au 31 mars 2013 à la Galerie Côté Seine & Trianon du Parc de Bagatelle à Paris.

    Vous pourrez venir me rencontrer lors du vernissage qui aura lieu le samedi 23 février 2013 de 15h à 20h.

    Plus d'infos sur www.festival-circulations.com
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    Thème : Photographie
    • 1 - Robert Mondavi, Napa Valley, 1986
      Robert Mondavi, Napa Valley, 1986
    • 2 - Robert Mondavi, Napa Valley, 1986
      Robert Mondavi, Napa Valley, 1986
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      Robert Mondavi, Napa Valley, 1986
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    Thème : Photographie
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    Il y a 12 ans

    / BLOG

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    Destiné au transport de marchandises, ces engins à trois roues fleurissent dans toutes les villes du Royaume. Depuis peu, le triporteur est même devenu un moyen de transport en commun.
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    Thème : Photographie
  • Greta Garbo, Klosters 1980

    Il y a 12 ans

    / Making of

    • 1 - Gréta Garbo 2, promenade, Klosters Suisse, juillet 1980
      Gréta Garbo 2, promenade, Klosters Suisse, juillet 1980
    • 2 - Gréta Garbo 1, promenade, Klosters Suisse, juillet 1980
      Gréta Garbo 1, promenade, Klosters Suisse, juillet 1980
    J'avais appris à la suite d'une conversation entre deux mondaines dans un de ces dîners parisien ou parait-il, il faut être, que Greta Garbo était dans un palace en Suisse à Kloster.
    Pour le coup j'avais pour une fois trouvé un intérêt à ma sortie et tout naturellement, le lendemain j'étais parti dans ma volkswagen à sa rencontre. Je me souviens que ma seule préoccupation était : vais-je la reconnaître? Avant de partir, j'étais allé regarder à la documentation de Match les dernières photos d'elle connues, on ne la voyait pas bien, elle marchait dans New York mais au moins j'avais une idée et sa silhouette.
    Le soir arrivé, j'étais allé à son hôtel repérer, il y avait plusieurs sorties, je me souviens d'avoir alors demandé au portier qui avait un air sympathique si c'était vrai que Gréta Garbo séjournait ici. Il me répondit "oui bien sûr elle vient chaque année", "et que fait-elle de ses journées ?", "des grandes promenades avec son amie Cécile de Rothschild, d'ailleurs comme un rituel elles partent de l'hôtel à 15 heures et reviennent à 18 heures". Il avait méme ajouté : "elles sortent toujours par cette porte" étant seul cette information était pour moi capital.
    Le lendemain à 14 heures je m'étais installé devant la sortie, comme me l'avait confié le portier à 15 heures je vis sortir deux femmes dont l'une pouvait effectivement être Garbo.
    Je les ai laissées s'éloigner de l'hôtel une bonne demie heure sans même sortir un appareil de mon sac, j'avais trop peur d'étre repéré. Puis quand je considérais que même si elles me voyaient j'aurai le temps de faire des images, j'ai commencé  à la photographier caché derrière les sapins qui bordaient le lac.
    En fait je fis une dizaines de films, noir et blanc et couleurs, cela s'était passé au delà de mes espérances, je me souviens d'avoir fait cette derniére photo ou on la voit de dos sur le chemin du retour, puis je me suis dit tu n'auras rien de mieux, il était 18 heures... A minuit j'étais dans mon lit à Paris.
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    Thème : Photographie
  • Caroline en pauvresse, Paris, 1973

    Il y a 12 ans

    / Making of

    • 1 - Caroline et Xavier
      Caroline et Xavier
    • 2 - Caroline en pauvresse
      Caroline en pauvresse
    Princesse Caroline de Monaco... Ce jour là je l'avais accompagnée dans un studio d'enregistrement près de la gare d'Austerlitz. Pour passer inaperçue, la princesse s'habillait de maniére inattendue... Ce lieu délabré plus le fait qu'elle porte ce foulard, évoque plus Causette qu'une princesse !
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    Thème : Photographie
  • Luc Desbenoit, Photographies 1999-2012 Corinne Mercadier, Telerama 30.01 2013

    Luc Desbenoit - Telerama n° 3290 
    Elle a dû abandonner son Polaroid. Mais l'exploration du numérique a révélé des pans insoupçonnés de son paysage mental. Sa dernière série irradie.   Depuis ses débuts, Corinne Mercadier (née en 1955) pratique la photographie comme une aventure. On serait tenté de dire comme une dérive, en se laissant guider par ce qu'il y a de plus singulier en elle. Etudiante en histoire de l'art à Aix-en-Provence, elle commence par prendre une fontaine, toujours la même, pendant deux ans avec un appareil Polaroid SX-70. Les clichés lui servent de modèles pour ses dessins, mais, peu à peu, elle succombe au charme de ces petits carrés se révélant de façon magique sous ses yeux. Un Polaroid embellit le réel, le simplifie, tire l'image vers l'abstraction, vers l'introspection. L'artiste commence par des paysages, puis compose ses premières fictions avec sa fille, sa mère, en les prenant au Leica avant de rephotographier le cliché avec son SX-70 pour déréaliser la scène. Ce procédé traduit parfaitement ses émotions, ses peurs, ses angoisses. Au fil des ans et de ses différents travaux (1999 à 2012), exposés à l'Arsenal de Metz, on retrouve des personnages énigmatiques, parfois de dos, tournés vers un horizon noir. Les scènes se déroulent en plein air dans des lieux indécis, cadrés frontalement de telle façon qu'on dirait une scène de théâtre. Les objets sont animés d'une vie propre. Des livres, des vêtements volent, des rubans ou des structures en tissu s'entortillent dans l'espace sans que cela paraisse incongru. Ses grands tirages rectangulaires aux couleurs pâles, ou en noir et blanc, semblent mystérieusement se dissiper sous nos yeux. Cette agrégée d'arts plastiques parvient ainsi à décrire le fonctionnement de son univers mental, la peur de la perte et aussi le besoin de se projeter dans l'avenir avec l'espoir de mieux le maîtriser.   Avec la fin de production des pellicules Polaroid en 2008, Corinne Mercadier pense qu'elle va arrêter la photographie. Elle explore alors les possibilités du numérique, obtient les mêmes effets, et d'autres insoupçonnés — comme ceux d'objets irradiants dans sa dernière série, « Black Screen ». Sa plus belle découverte fut sans doute de réaliser que ce n'était pas la chimie du Polaroid qui donnait du magnétisme à ses photos, mais son imaginaire.    
    Jusqu'au 10 mars, Arsenal, Metz (57) | Tél. : 03 87 74 16 16. Voir aussi sa récente série « Solo », musée de l'Image, Epinal (88). Tél. : 03 29 81 48 30.
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    Thème : Photographie
  • LE TEMPS PROFOND DE CORINNE MERCADIER, par Jean-Baptiste Para, in Europe n°1005-1006, janvier-février 2013

    « Ce qui demeure décisif en photographie, c’est toujours la relation du photographe à sa technique », remarquait Walter Benjamin dans sa Petite histoire de la photographie. En 2008, l’arrêt de la fabrication de la pellicule Polaroid SX70 a bouleversé le travail de Corinne Mercadier, l’obligeant à considérer la possibilité même d’en reconstituer l’horizon avec des outils numériques. Ce que l’on entend ici par horizon, c’est d’abord l’espace mental et sensible où se déploie une recherche, où prend forme une poétique de l’image. Depuis une quinzaine d’années, Corinne Mercadier avait mis au point des procédures techniques visant à établir une hospitalité de l’image à l’égard du temps. Après une prise de vue au Leica, l’image première était nouvellement photographiée au Polaroid puis agrandie. Ce travail par strates, en modifiant la définition de l’image, son grain et son contraste, sa lumière et ses couleurs, faisait sourdre une épaisseur temporelle fascinante. Sous la surface plane, une profondeur mémorielle semblait attiser l’énigme d’une autre dimension. En outre, dans les séries que l’on pouvait voir au fil des années et des expositions, chaque image se prêtait à être perçue comme le photogramme d’un film absent, ou du moins éveillait-elle en nous cette impression, comme si elle faisait allusion à quelque chose qui eût été à la fois sauvé et perdu. Nous en venions à penser que, sous cet aspect, toute l’œuvre de Corinne Mercadier aurait pu se situer sous la lointaine étoile du Pré de Béjine.
    Mais avant comme après le passage au numérique, voici ce qui nous retient aussi dans l’art de Corinne Mercadier. Le silence de ses photographies se communique à l’œil de façon presque palpable. Il se dépose en très douce et très légère pulvérulence et si nous cherchons alors à mettre des mots sur ce qui s’émeut en nous, c’est pour confusément tenter de dire un entrelacs d’espace et de temps, une apparition simultanée du plus proche et du plus lointain. On en vient à se demander si les photographies de Corinne Mercadier ne pourraient pas être considérées comme des équivalents ou peut-être même des allégories de la mémoire involontaire. Dans son « Petit discours sur Proust », Walter Benjamin avait mis en lumière l’apparent paradoxe de cette mémoire-là : « Ses images ne viennent pas seulement sans avoir été appelées, il s’agit d’images que nous n’avons jamais vues avant de nous souvenir d’elles. » Il y a assurément quelque chose d’homologue dans les photographies de Corinne Mercadier et dans l’usage qu’elle aura fait des impondérables du Polaroid. C’est à ce point de la réflexion qu’il importe de signaler l’heureuse dimension d’utopie qui s’attache à son travail, car les énergies de la mémoire connaissent ici un retournement décisif : loin d’être maintenues dans l’attraction de la nostalgie, elles sont réorientées vers l’inconnu et le devenir. « Hier n’est pas encore venu », disait Mandelstam. L’œuvre de Corinne Mercadier est de celles qui éclairent d’un sens lumineux cette maxime insondable.
    Plusieurs expositions récentes, dont deux restent visibles jusqu’en mars à Épinal et à Metz, auront permis de concilier des parcours rétrospectifs et la découverte des séries Solo et Black Screen, l’une et l’autre postérieures au passage au numérique. Ce passage fut en vérité ressenti comme une rupture assez violente. Il fallut traverser une zone d’incertitudes perturbatrices, ne pas perdre son âme en l’acclimatant à de nouveaux outils, tamiser le désarroi pour recueillir l’aubaine d’explorations imprévues. Les séries Solo et Black Screen sont construites respectivement dans un espace extérieur et dans un espace intérieur. Dans les deux cas, on assiste à une sorte de récitatif visuel, à l’équivalent optique d’un chant où s’accordent et contrastent des clartés lunaires et des aplats d’ombre dense.
    Dans Solo, contrairement au monde désert de Black Screen, des présences humaines apparaissent. Sur le rivage sableux de ce qu’on imagine être un ancien marais, ou dans un labyrinthe de pierres que l’on dirait remployées d’un théâtre antique, les personnages sont le plus souvent vus de dos. « Que devient le lien avec l’autre quand vous le voyez de dos ? », s’était naguère demandé Corinne Mercadier en réalisant la série Longue distance (2005-2007). Ses photos abritent des questions inépuisables. Et même quand apparaissent des visages, préférablement de profil, toute velléité de lecture psychologique est par avance asséchée. Ce sont d’autres vibrations de sens qui se font jour dans cet univers où les charbonnements intenses et les clartés irradiantes nous exposent à ce qui n’est ni le jour ni la nuit, ni l’esseulement ni la communauté, ni le passé ni ne présent, mais la possible scénographie de leur rencontre qui prend l’aspect d’une danse astrale, puisque tout nous invite à faire mentalement tourner en orbite ces éléments les uns autour des autres. C’est ce que matérialise dans certaines photos l’irruption de sphères ou d’objets donnant concrétude à de pures formes géométriques et qui sont tous immobilisés dans leur gravitation ou leur chute, comme en état d’apesanteur. Pour des séries photographiques antérieures, Corinne Mercadier avait construit des « objets à faire voler », des polyèdres d’organza et de crin, de grands cercles d’étoffe légère que le vent ou le geste humain mettaient en mouvement. Elle renouvelle dans Solo son interrogation sur les échanges métaboliques entre la fixité — poussée jusqu’au hiératisme le plus lapidaire — et le mouvement.
    Les photos de Black Screen nous introduisent dans ce qui ressemble à une maison abandonnée, désertée depuis longtemps par la présence humaine. On dirait les radiographies étranges d’une demeure où quelques objets rémanents — des assiettes en porcelaine blanche, le squelette d’un lit pliant, un canoë en fibre de verre, le battant d’une porte — sont cernés par le vide et la nuit. On est profondément troublé par l’irrémissible lumière qui semble émaner de l’intérieur même de ces objets, comme si ces images allégorisaient l’unique halo de clarté que font en nous les êtres aimés qui ne sont plus.
    Corinne Mercadier ne photographie pas le monde immédiat et rien ne lui est plus étranger que le style documentaire. Elle n’invente pas non plus un univers parallèle. C’est bien dans notre monde qu’elle intervient. Si son travail n’est pas sans incidence politique, c’est dans la mesure où il manifeste une absolue dissidence à l’égard de la tyrannie du temps court qui tend à imposer ses normes à notre société. Une lutte des temps est désormais engagée et la question de l’art devient indissociable de cette chronomachie.

    Jean-Baptiste PARA

    Dans le cadre du Mois de la Photo, en novembre 2012, les séries Solo et Black Screen ont été exposées à la galerie Les Filles du Calvaire (Paris), au moment où la Maison d’Art Bernard Anthonioz (Nogent-sur-Marne) accueillait Le Grain du temps, parcours rétrospectif 1992-2012. Deux expositions sont en cours actuellement : Selon le mystère des choses, Musée de l’Image, Épinal, jusqu’au 15 mars 2013, et Corinne Mercadier, Arsenal, Metz, jusqu’au 10 mars 2013. Les séries Solo et Black Screen sont reproduites dans un livre préfacé par Charles-Arthur Boyer : Devant un champ obscur, Éditions Filigranes, 2012. On pourra visiter le site de l’artiste : http://www.corinnemercadier.com/
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    Thème : Photographie
  • Europe, janvier-février 2013 n°1005-1006

    Par Jean-Baptiste Para
    Chroniques, les arts, page 340

    Le temps profond de Corinne Mercadier
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    Thème : Photographie