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    • 1 - 1_EXO_FdEstiennedOrves_2016_Photo©LouiseErnandez
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    Audiovisual installation, mix média
    Nuit Blanche 2015 pour la Ville de Paris

    Thème : Arts plastiques
  • BICHAT-2

    Il y a 8 ans

    / Archi.

    • 1 - vue de la chambre
      vue de la chambre
    • 2 - trappes fermées
      trappes fermées
    • 3 - trappes partiellement ouvertes
      trappes partiellement ouvertes
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    Thème : Architecture
  • Z-PLAN

    Il y a 8 ans

    / Architecture

    • 1 - plan concept
      plan concept
    • 2 - axonométrie concept
      axonométrie concept
    • 3 - vue du coin repas et cuisine
      vue du coin repas et cuisine
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    Thème : Architecture
  • FLAT-GAL

    Il y a 8 ans

    / Architecture

    • 1 - salle à manger, wall painting de S.Lewitt
      salle à manger, wall painting de S.Lewitt
    • 2 - entrée-salle à manger
      entrée-salle à manger
    • 3 - détail sas d'entrée
      détail sas d'entrée
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    Thème : Architecture
  • CAZA-NAVE

    Il y a 8 ans

    / Architecture

    • 1 - vue du salon
      vue du salon
    • 2 - totem
      totem
    • 3 - penderie
      penderie
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    Thème : Architecture
  • B-DROME

    Il y a 8 ans

    / Architecture

    • 1 - axonométrie
      axonométrie
    • 2 - paroi séparative entre salle d'eau et salon
      paroi séparative entre salle d'eau et salon
    • 3 - esquisse
      esquisse
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    Thème : Architecture
  • Germain Caminade

    Germain Caminade

    Artiste, peintre, graphiste

    www.germaincaminade.com

    Oil on books III

    Il y a 8 ans

    / Paint

  • Anne Van Der Linden

    Anne Van Der Linden

    Artiste peintre et dessinatrice

    www.annevanderlinden.net

    Ma participation au journal "Resist"

    Il y a 8 ans

    / Actualités

    • 1 - resist 2
      resist 2
    • 2 - resist
      resist
    • 3 - L'Humanité avortement - 2000
      L'Humanité avortement - 2000
    J'ai proposé ce dessin à Françoise Mouly et Nadja Spiegelman pour "Resist", un tabloid américain indépendant de 40 pages de bandes dessinées et dessins politiques, réalisés pour la plupart par des artistes féminins. Le journal sera distribué le 20 janvier, pour l'investiture de D. Trump puis le 21 janvier pour la "Women's march", à Washington DC et dans tout le pays.
    "Lors de notre appel d'offres ouvert, nous avons reçu plus de 1 000 images d'artistes à travers le pays et le monde. Le papier imprimé est une distillation de cette voix collective puissante et une affirmation de tout ce que nous défendons: l'unité, la diversité et la créativité. Il est rédigé par Françoise Mouly, rédactrice en chef du New Yorker , et par l'écrivain Nadja Spiegelman. Il est publié par Gabe Fowler de la librairie de l'île du désert."

    "RESIST! is a free 40-page tabloid newspaper of political comics and graphics by mosty female artists. During our open call for submissions, we received over 1,000 images from artists across the country and the world. The printed paper is a distillation of that powerful collective female voice and an affirmation of all we stand for: unity, diversity, and creativity. It is guest-edited by Françoise Mouly, art editor of The New Yorker, and writer Nadja Spiegelman. It is published by Gabe Fowler of Desert Island Bookstore."
    Suite
  • Marguerite Pilven

    Marguerite Pilven

    Critique d'Art, Commissaire d'exposition

    www.margueritepilven.net

    Thibault Brunet, Typologie du virtuel

    Il y a 8 ans

    / Articles

    Thibault Brunet, Typologie du virtuel
    Typologie du virtuel

    Avec Typologie du virtuel, Thibault Brunet explore le territoire français à travers Google Earth.

    Consultées par GPS, téléphone ou tablettes, les vues satellitaires ont profondément modifié notre pratique de l’espace. Par son caractère globalisant, l’outil de navigation mondiale qu’est Google Earth tend à faire oublier qu’il est un patchwork, la somme de vignettes déposées par des milliers d’utilisateurs. Leurs possibilités d’interaction avec cette banque de données sont à la fois instrumentales et créatives. Google Earth présente en ce sens des similitudes avec les jeux vidéos en réseau que Thibault Brunet a jusqu’ici exclusivement exploré – voir ses séries Vice City, First Person Shooter... – et génère une communauté d’utilisateurs liés par le partage d’informations. Les plus passionnés d’entre eux alimentent également un blog informant des avancées de mise à jour de cette banque numérique : Google Maps Mania.

    Typologie du virtuel exploite en partie le flottement provoqué par l’usage massif et indéterminé de ces informations. Thibault Brunet sélectionne des fragments d’un monde virtuel coproduit par de multiples individus et dont l’actualisation des données ne répond à aucun objectif identifiable. Les images de cette série ont été réalisées à partir de bâtiments situés dans des zones périurbaines et modélisés en 3D par des utilisateurs de Google Earth.

    Centres commerciaux, HLM et tours de grandes firmes commerciales relèvent d’une typologie architecturale globale, sans lien avec le territoire. L’artiste les ancre dans un espace et un temps spécifique en y ajoutant une ombre portée définie d’après le jour et l’heure de leur réalisation. Il recontextualise l’image en la rattachant à l’action de son premier fabricant et s’inscrit dans une chaîne de création collective dont il forme un nouveau relais. Le contexte, c’est l’ombre, la création d’un espace de projection s’évanouissant dans la brume que l’artiste compare à un « nuage numérique », et dont ses bâtiments semblent surgir tels des pop-up. Par le titre de sa série – un principe de catalogage dépourvu d’expression personnelle – et une composition dictée par un protocole fixe (choix de l’ombre et de la couleur dominante défini par les données objectives du fichier de modélisation), Thibault Brunet se réfère clairement aux « sculptures anonymes » ou « typologies de bâtiments industriels » réalisés par les photographes Bernt et Illa Becher.

    La référence à ces images, « symboles d’une époque finissante de l’industrie », n’est pas anodine en une période où l’on s’interroge plus que jamais sur le stock d’informations dormantes que recèle le big data et sur la possibilité de les analyser en vue d’exploitations ciblées. En légitimant artistiquement une pratique populaire de consultation et de création d’images, Thibault Brunet inscrit également son travail dans un contexte d’interaction abolissant les frontières de l’individuel et du collectif. Ses images d’images témoignant d’une « intervention active qui accroît à la fois notre expérience de l’art et celle du monde dans toute son étendue ».

    Marguerite Pilven
    Texte publié dans le livre Thibault Brunet, Typologie du virtuel, Editions La Pionnière, 2016
    Suite
    Thème : Arts plastiques
  • Marguerite Pilven

    Marguerite Pilven

    Critique d'Art, Commissaire d'exposition

    www.margueritepilven.net

    Kristina Irobalieva, Prequel Bay

    Il y a 8 ans

    / Articles

    Kristina Irobalieva, Prequel Bay
    Par  l'intérêt  qu'elle  porte  aux  implications  historiques,  esthétiques  et  sociales  de  la  pratique
    artistique, Kristina Irobalieva inscrit chacun de ses projets dans le périmètre élargi d'une histoire des
    formes  et  de  leurs  interprétations.  A  travers  une  logique  de  déconstruction  qui  se    traduit  par  un
    recours  à  la  ruine,  au  fragment,  à  l'élément  d'architecture,  elle  fabrique  également  un  contexte  à
    l'intérieur duquel chacune de ses œuvres puisse évoluer et développer sa propre temporalité.

    L'exposition qu'elle présente à la galerie Ribordy Contemporary à Genève du 19   janvier au 11 mars
    2017exprime cette temporalité inhérente   au déploiement de l'œuvre sous la forme d'un dissensus
    temporel.  Irobalieva  choisit  en  effet  de  reprendre  et  poursuivre  l'exposition  qu'elle  a  réalisé  à  la
    galerie  Vincent  Sator  à  Paris,  en  mars-  avril  2016.  La  série  des  peintures  intitulées
    Jungle a  été complétée par d'autres tableaux réalisés depuis. Pour leur exposition à la galerie Ribordy, elle vient
    accompagnée d'une affiche dépliant, Jungle series, qui reproduit l'ensemble des jungles peintes à ce
    jour.  L'affiche  indique  également  celles  qui  sont  encore  inexistantes,  en  une  forme  de  complétude
    anticipée. 

    Cette  série  initiée  en  2014  s'inscrit  dans  la  recherche  d'une  façon  de  peindre  affranchie  de  toute
    étiquette  historicisante.  Le  motif  de  la  jungle  est  à  ce  titre  bien  indiqué  puisqu'il  désigne  un  lieu
    "sans  signification  biogéographique  précise".  Faisant  ressembler  ces  tableaux  aux  fragments  d'une
    fresque  ancienne,  Irobalieva  les  dote  d’une  histoire,  d’une  antériorité  et  d’une  origine  qu’ils  n’ont
    pas. En faisant ainsi basculer le tableau dans le domaine de l'objet culturel, Irobalieva l'insère dans
    un meta- récit, elle explore les propriétés inhérentes au médium et ses possibles interprétations, en un sens quasi-archéologique. Cette approche uchronique de la série lui permet également de revenir à  une  essence  de  la  peinture  en  interrogeant  sa  valeur  d'incarnation  et  sa  puissance  d'illusion.  Ces  deux  critères  d'appréciation  ont  fait  toute  son  histoire,  dont  celle  de  ses  révolutions  successives  et
    de la nécessité de se repositionner dans le champ de l'image, une fois inventée la photographie. 

    Concernant  les  Fers  à  béton  réalisés  en  céramique,  une  trentaine  de  pièces  sont  venues  enrichir  la
    série  depuis  leur  première  exposition  à  Paris.  Alignés  dans  un  meuble  vitré,  les  fers  à  bétons
    formaient  un  catalogue  de  formes  issues  d'un  même  moule  de  départ,  une  suite  d'échantillons
    déclinant  leurs  variations  chromatiques.  L'accent  était  mis sur  leur  coloris  et  la  possibilité  de  faire
    muter cette forme vers un registre quasi végétal ou organique. A la galerie Ribordy, ces fers torsadés
    retrouvent leur couleur métal et se convertissent en des sculptures investissant l'espace. En étirant
    leur forme au point de les rendre deux fois plus longues que leur première version, Kristina Irobalieva
    rend visible chacun de ses gestes enregistré dans la masse et fait surgir un paradoxe. Si les barres
    d’armature  renvoient  à  un  temps  architectural,  elles  tendent  ici  vers  un  temps  géologique  par  leur
    fabrication en céramique qui en préserve la micro- trace de la main.  

    La volatilité de nos repères d'appréciation d'une œuvre ou d'un objet, en lien avec le discours qu'il
    génère et les croyances qu'il véhicule, sous-tend le travail de Kristina Irobalieva. Son bousculement
    méthodique des repères d'interprétation de l'objet vise une dynamique d'échange avec le spectateur
    autour du déploiement du sens.

    Marguerite Pilven
    Communiqué de presse pour la galerie Ribordy contemporary, Genève
    Suite
    Thème : Arts plastiques