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  • Espaces intermédiaires

    Il y a 7 ans

    / Photographies

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    Chantier de recherche Leroy Merlin Source mené avec Elian Djaoui, psychosociologue, cette série porte sur les seuils et parties communes dans l’habitat collectif. Elle consiste à observer la manière dont les habitants investissent les différents espaces partagés tels que les paliers, couloirs, cours, jardins, locaux à vélos, à poubelles, garages, etc.
    La restitution de ce travail prend la forme de diaporamas sonores visible ici : http://leroymerlinsource.fr/savoirs-de-l-habitat/chez-soi/diaporamas-sonores-espaces-intermediaires-13/

  • Talking about paintings one often starts immediately to think about traditional works on canvas on which illusion of a pictorial space is created. Painting as an alternative for a window. Our view converges, we look into the painting and for a while we leave the surrounding for what it is. Therefore a painting is always recognized as an autonomous object, as something to be look at or in other words to be looked through like looking out of a window.
    There are painters who attempt to deny this by processing the canvas; not so much the pictorial space but the painterly effect plays the main role. Instead of the
    window-effect the qualities of the window-glass are pointed out. How transparent or opaque is the paint, how thick the blobs, the colors. In short, paintings with a particular processing that are nowadays known as zombie-formalism and surface-paintings. Now we look on the window instead of through it and yet we detect the thing as autonomous in the space. Space and surrounding still hardly play a role; the effect is still converging.
    If there are disadvantages in painting then certainly this stubborn converging effect is one of them. A diverging working, so from the painting towards it surroundings, hardly occurs. The context in which the work is shown has seldom a direct effect on the image itself as it is much more self-evident in the case of sculpture.
    So, how to draw that context actively into the image? I think that here  Elvire Bonduelle (1981) has found a manner with her paintings that evoke curtains (hanging in front of window-glasses). She does not deny the limits of a painting; she just uses these by putting the viewer on the wrong track for a short period. The one who doesn't keep continuously an eye on them may not notice that the paintings are now and then quarter turned by the gallerist. Exactly, the context with all its facets suddenly plays an enormous role. The works themselves stay converging, but by this action space is literally in full integrated.
    Now, with a photo report like this one, it may not look that exciting and the paintings look like something we know by now, but the performance around them makes it into an interesting experience.
    Talking about paintings one often starts immediately to think about traditional works on canvas on which illusion of a pictorial space is created. Painting as an alternative for a window. Our view converges, we look into the painting and for a while we leave the surrounding for what it is. Therefore a painting is always recognized as an autonomous object, as something to be look at or in other words to be looked through like looking out of a window. There are painters who attempt to deny this by processing the canvas; not so much the pictorial space but the painterly effect plays the main role. Instead of the window-effect the qualities of the window-glass are pointed out. How transparent or opaque is the paint, how thick the blobs, the colors. In short, paintings with a particular processing that are nowadays known as zombie-formalism and surface-paintings. Now we look on the window instead of through it and yet we detect the thing as autonomous in the space. Space and surrounding still hardly play a role; the effect is still converging.
    If there are disadvantages in painting then certainly this stubborn converging effect is one of them. A diverging working, so from the painting towards it surroundings, hardly occurs. The context in which the work is shown has seldom a direct effect on the image itself as it is much more self-evident in the case of sculpture.        

    So, how to draw that context actively into the image? I think that here  Elvire Bonduelle (1981) has found a manner with her paintings that evoke curtains (hanging in front of window-glasses). She does not deny the limits of a painting; she just uses these by putting the viewer on the wrong track for a short period. The one who doesn't keep continuously an eye on them may not notice that the paintings are now and then quarter turned by the gallerist. Exactly, the context with all its facets suddenly plays an enormous role. The works themselves stay converging, but by this action space is literally in full integrated.  
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    Thème : Arts plastiques
  • France-Musique , la Matinale

    Il y a 7 ans

    / Actualités / En ce moment

    Invité ce matin sur France-musique par Saskia de Ville. A écouter un extrait de Little Nemo en toute fin d'émission.https://www.francemusique.fr/emissions/l-invite-du-jour/la-rentree-des-classes-en-musique-36319
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  • Créé en janvier au théâtre Graslin à Nantes, il y a quelques semaines, l’opéra de David Chaillou, Litte Nemo, était repris au Grand-Théâtre d’Angers, après un détour par Dijon. Un spectacle qui a réjoui petits et grands... L’opéra pour enfants possède ses codes particuliers, son répertoire classique et même ses chefs d’œuvre. Mais Little Nemo de David Chaillou en est-il réellement un ? Disons qu’il appartiendrait plutôt à un genre voisin mais très rare, l’opéra sur l’enfance, comme L’Enfant et les Sortilèges, en ce qu’il évite, tant pour le sujet que la musique, les simplifications généralement liées au genre. Et pourtant, la magie fonctionne et les petits comme les grands enfants semblent apprécier l’exercice.Mais de quoi s’agit-il? David Chaillou et ses librettistes, Olivier Balazuc et Arnaud Delalande, se sont inspirés de la BD américaine Little Nemo in Slumberland, créée par

    Winston McCay en 1905, pour construire une intrigue foisonnante, pleine de sens et d’idéalisme. Nemo est un homme d’affaires cynique, qui ne pense qu’à de juteuses opérations immobilières. En rêve, des personnages fantastiques lui ordonnent de revenir à Slumberland (le pays des rêves) mais il en a perdu le chemin. L’enfant qu’il était va se substituer à lui dans cette quête et se lance dans un voyage initiatique où il devra affronter toutes sortes d’aventures plus oniriques les unes que les autres. A la recherche de la clé des songes que le roi Morphée a perdue et qui permettrait de mettre fin au déclin de Slumberland, il se rendra sur la lune mais devra subir la concurrence de son double maléfique Flip. Celui-ci est prêt à toutes les impostures pour faire échouer

    Nemo et épouser la belle princesse fille de Morphée, mais il est maîtrisé. Nemo adulte se réveille alors en présence de la fille de sa voisine. C’était elle la princesse du rêve. Il a compris le sens profond de ses rêves et désormais, ils vont vivre la vie comme un rêve éveillé. La musique de David Chaillou colle étonnamment bien à ce conte baroque. Les chanteurs utilisent toutes les possibilités de la voix, le parlé, le sprechgesang, le récitatif, l’arioso, et jusqu’à l’air virtuose. L’écriture orchestrale, dévolue aux dix musiciens de l’ensemble Ars Nova dirigé par Philippe Nahon est d’une extrême mobilité,

    parcourant un vaste champ polystylitique, empruntant tour à tour à la musique répétitive, aux chatoiements de l’impressionnisme français, à la rythmique stravinskienne, façon Noces ou Renard, utilisant même à l’occasion les sons électroacoustiques sans que cela donne jamais une impression de disparate.
    La mise en scène d’Olivier Balazuc offre un luxe de couleurs, d’éclairages fantastiques, d’effets spéciaux. La fête des oreilles est aussi une fête des yeux.Cette production mobilisait une distribution nombreuse et particulièrement concernée, parmi laquelle on distinguera l’épatante Chloé Briot en Nemo enfant, vive et virtuose, Hadhoum Tunc, remarquable princesse, mais aussi fée Cristalette dans l’acte de la Lune et voisine de Nemo, Richard Rittelmann très dramatique en Nemo adulte et Flip. L’acteur Cyril Rabbath, virtuose clown Bonbon et le danseur Vincent Clavaguera-Pratx imposent une forte présence scénique.

    En amont de ces spectacles, qui auront été donnée plus de vingt fois à Nantes, à Dijon puis à Angers, un important travail de sensibilisation a été mené par les équipes d’Angers-Nantes Opéra pour précéder et prolonger le spectacle auprès des enfants et des parents, dans les écoles et les maisons de quartier. Au-delà de la réussite de ce spectacle, il faut considérer ces actions “périphériques” comme un modèle de diffusion culturelle. La plus belle récompense des organisateurs n’était-elle pas de voir ces familles munies de bannières et d’objets carnavalesques participer vivement, depuis leur place et sous la direction du Chambellan de Morphée, à la scène du Carnaval des Nations, qui accompagnait le mariage de Nemo et de la Princesse ? (24 mars) "Jacques Bonnaure
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  • La création lyrique pour jeune public souffre souvent d’un intérêt assez marginal, et son inscription à la programmation officielle des maisons reste encore trop rare. Angers Nantes Opéra en offre un brillant contre-exemple avec Little Nemo, commande passée à David Chaillou, sur un livret de Olivier Balazuc et Arnaud Delalande à partir de la bande dessinée Little Nemo in Slumberland signée par Windsor McCay au début du vingtième siècle. Spéculateur new-yorkais avide, Nemo exproprie les locateurs désargentés pour raser des quartiers populaires et y édifier à la place un empire où tout n’est que tours, bureaux et boutiques de luxe achalandées – on ne peut qu’être frappé par les coïncidences avec un certain magnat à houppette blonde aux pratiques fort semblables qui vient d’être investi à la tête de la première puissance mondiale. Indifférent aux appels de sa mère mourante, l’homme pressé verra son destin basculer en retrouvant la maison de son enfance au milieu du quartier que les dollars vouaient à faire disparaître.

    Par l’entremise du Môme Bonbon, messager du Roi Morphée, il va rejoindre Sumberland, le monde des songes qu’il avait abandonné, et, au terme d’oniriques péripéties, se réveillera transformé, dans un rapport au monde qui ne sacrifiera plus l’imaginaire sur l’autel de l’insatiable profit. Si le texte cède à quelques rimes faciles pour soutenir l’attention des spectateurs en herbe, l’argument dévoile des ressources poétiques dépassant la simplification condescendante et où chacun pourra se nourrir, quel que soit son âge – le off narratif ne contraint pas l’humour. Le spectacle conçu par Olivier Balazuc, avec la complicité de la scénographie colorée de Bruno de Lavénère, joue ainsi habilement des codes du conte et de clins d’œil multiples, de Batman aux Contes d’Hoffmann, appréciables par une large audience – on ne saurait que saluer le programme d’action culturelle élaboré en direction des scolaires, qui a impliqué plus de cent cinquante classes en Maine-et-Loire et Loire-Atlantique. Rehaussé par les lumières réglées par Laurent Castaingt, l’ensemble s’enrichit des vidéos d’Etienne Guiol. Remarquablement défendue par Philippe Nahon et son ensemble Ars Nova, la partition de David Chaillou affirme un ingénieux et inventif éclectisme, explorant autant l’ivresse rythmique dans les mécaniques des appétits boursicoteurs que le lyrisme diaphane des interventions de la princesse, incarnée avec une touchante fraîcheur par Hadhoum Tunc et que l’on retrouve en Stella, son double éveillé en voisine du héros, ainsi qu’en Fée Cristalette. Le Nemo enfant de Chloé Briot dévoile une innocence qui contraste avec l’arrogance de l’adulte rendue par Richard Rittelmann avec un à-propos qui sied parfaitement à l’avide Flip. Bertrand Bontoux affirme en Roi Morphée une bonhomie qui ne dépare pas en Lunatrix, tandis que Florian Cafiero, également Greffier et Docteur Pilule, réserve en Chambellan un réjouissant numéro que ne boudent point les culottes courtes. On mentionnera encore le Môme Bonbon confié à Cyril Rabbath, Vincent Clavaguera-Pratx en Imp le sauvage, sans oublier le chœur préparé par Xavier Ribes. En sus de la régie sonore dévolue à Christophe Hauser, l’informatique musicale paramétrée par José Miguel Fernandez participe de l’originalité de la création, tirant profit avec équilibre des potentialités du dispositif, sans chercher à prendre l’ascendant en guise de palliatif dont n’a nullement besoin l’ouvrage. Gilles Charlassier
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  • Olyrix : Little Nemo à Nantes : un rêve de gosses

    Il y a 7 ans

    / Présentation / Presse

    "Pari réussi pour cet opéra composé par David Chaillou pour plaire aussi bien aux enfants qu’aux adultes. Le temps d’une soirée, le public plonge dans un monde irréel en perpétuel mouvement et peuplé de personnages fantasmés. Au moment de se plonger dans la composition de son premier opéra pour Angers Nantes Opéra, David Chaillou) a choisi de s’intéresser au devenir d’un personnage de bande dessinée, Little Nemo, qui avait bercé son enfance, bien qu’il soit peu connu en France. Ce personnage, dont les aventures originales se déroulent au pays des rêves, a grandi et a perdu son âme d’enfant : il est devenu un magnat de l’immobilier sans pitié ni scrupule. A la mort de sa mère, il retourne dans sa maison d’enfance, où son imagination le rattrape : l’enfant qu’il fut jadis lui ouvre par le chant les portes du pays des rêves, où il est toutefois poursuivi par son moi maléfique, le terrible Flip. L’histoire, probablement trop complexe pour certains des très nombreux enfants présents dans la salle, ouvre de nombreuses références et réflexions aux spectateurs plus âgés, qui ne sont d’ailleurs pas les derniers à jouer avec les ballons de baudruche qui volent au-dessus du public pendant les saluts, preuve qu’ils restent imprégnés par les enfants qu’ils furent ! De nombreux jeux de mots rythment le livret, dans lequel l’utilisation régulière de l’anglais sans logique dramaturgique évidente pose la question de sa compréhension par le jeune public. Jeunes et moins jeunes participent avec enthousiasme au passage dans lequel leur contribution est requise. Les rires et chuchotements permanents des enfants semblent d’ailleurs s’intégrer Comme dans un rêve, la musique enchaîne sans transition des ambiances diverses, les personnages étant définis musicalement dans une partition expressive : le son de clochettes du glockenspiel caractérise par exemple le clown Bonbon (interprété par l’acrobate Cyril Rabbath qui fait virevolter le sucre d’orge qui lui sert de canne, tordant sa silhouette filiforme dans des postures comiques), tandis qu’une partie de wood-block ou de marimba se mélangeant au vibraphone accompagne le danseur Imp (alias Vincent Clavaguera-Pratx, qui s’exprime par la danse et le rythme plutôt qu’avec des mots). La Princesse semble baignée dans le torrent musical du piano, perturbé par les vagues puissantes des violons. La Fée Cristalette chante des notes suraiguës et piquées (faisant penser à la scène du poignard dans le film Psychose) figurant son cœur glacé. Des sons électroniques ou amplifiés se mêlent au réel, créant les impressions angoissantes que l’on ressent quand un rêve est en passe de se transformer en cauchemar. Lorsque le sage Lunatrix chante des comptines, un accompagnement en mode mineur leur confère une certaine mélancolie. La partition est interprétée par onze musiciens de l’ensemble Ars Nova, dirigé avec précision par Philippe Nahon." Damien Dutilleul
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  • « Enfant, David Chaillou (né en 1971) a été marqué par l'univers onirique de Little Nemo in Slumberland, la bande dessinée déjà ancienne de l'Américain Winsor McCay, oeuvre pionnière par sa liberté de ton et de trait, entre 1905 et 1914. Un siècle et quelques poussières d'étoiles plus tard, c'est sous la plume du compositeur français, à Nantes, que la BD a passé l'épreuve de la scène lyrique. Ses librettistes Olivier Balazuc et Arnaud Delalande ont repris à leur compte l'histoire de ce garçon invité par le roi Morphée à rejoindre le « pays du sommeil » (« Slumberland ») et sa fille la princesse. Et ils ont introduit un Nemo adulte, spéculateur sans scrupule qui, en retrouvant la maison de son enfance, va regoûter à la fantaisie de ses rêves d'antan et redonner du sens à sa vie. Un propos à l'attention des petits (à partir de sept ans) comme des grands, donc, que David Chaillou traite par une écriture aux idées larges — de styles et d'humeurs, entre le savant et le populaire, de l'espièglerie à la rêverie, sans citations ni pastiches trop audibles cependant (…) il a le mérite de ne laisser aucun auditeur sur le bord du chemin."Benoît Fauchet.
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  • "Intelligent, féérique, raffiné, le spectacle "Little Nemo", proposé en création mondiale par Angers Nantes Opéra, fait honneur au jeune (et au tout) public. (...) La mise en scène, la scènographique, la musique (la partition de David Chaillou est à l'image des êtres peuplant Slumberland, proteiforme, chatoyante, inquétante et très imagée), l'interprétation et le rythme de ce spectacle haut de gamme concourant à faire naître l'émerveillement et l'adhésion."
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  • La Croix : Little Nemo, opéra enchanteur

    Il y a 7 ans

    / Présentation / Presse

    Cette création lyrique d'Angers-Nantes Opéra, pour les adultes et les enfants convie le spectateur
    à conserver ou retrouver sa part d'enfance. (...)La composition musicale de David Chaillou
    jouée avec énergie par l'ensemble Ars Nova, s'accord parfaitement avec l'écriture ciselée de ce conte moderne, alternant des registres et des rythmes très variés, des accents mozartiens aux tonalités electro (..). Pour partager cet hymne au rêve éveillé, l'action culturelle menée autour du spectacle-avec plus de 5000 enfants -se révèle ambitieuse. Florence Pagneux
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  • "A Nantes, le compositeur David Chaillou signe une adaptation onirique et réussie de la bande dessinée culte de Winsor McCay (...). il y a dans les miroitements ravéliens du piano et des percussions accompagnant le vol de Nemo , des réminiscences de ces mondes fantastiques et tendres". Thierry Hillériteau
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