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  • Photographies Xavier Martin
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    Thème : Photographie
  • Émission du 16 novembre 2017

    Il y a 7 ans

    / Actualité

    • 1 - Émission 16 novembre 2017
      Émission 16 novembre 2017
    • 2 - Émission 16 novembre 2017
      Émission 16 novembre 2017
    • 3 - Émission 16 novembre 2017
      Émission 16 novembre 2017
    Charlotte Gainsbourg présente son nouvelle album dans l’émission Quotidien clin d’œil de la photo ''La Toilette de Serge''.
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    Thème : Photographie
    • 1 - David et Yasmina septembre 1984
      David et Yasmina septembre 1984
    • 2 - David et Pascale Juillet 1982
      David et Pascale Juillet 1982
    • 3 - David et Xavier Orly 1977
      David et Xavier Orly 1977
    Participation photographique du livre « David Rocheline La vie rêvée » édition du regard.
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    Thème : Photographie
  • Carnet Solo BS 2

    Il y a 7 ans

    / Carnets

    • 1 - Couverture Solo 2
      Couverture Solo 2
    • 2 - Page 65
      Page 65
    • 3 - Page 30
      Page 30
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    Thème : Photographie
  • Marguerite Pilven

    Marguerite Pilven

    Critique d'Art, Commissaire d'exposition

    www.margueritepilven.net

    Elise Beaucousin, Comme le sahara ou le sourire infini des vagues
    Comme le Sahara ou le sourire infini des vagues
    « Le monde change en fonction de l’endroit où nous fixons notre attention.                                              Ce processus est additif et énergétique ». John Cage
    Le mouvement, la lumière et leur passage infinitésimal, entre apparition et disparition, voici ce qui anime Elise Beaucousin à étirer la temporalité du dessin. C’est un dessin d’avant la forme, branché à un dehors infigurable dont le crayonnage est le dépôt sismographique. Une recherche de souffle, de texture et de rythme en infléchit les constructions et en organise les flux. L’énergie impulsant le mouvement, la dissolution des frontières entre intériorité et extériorité, si fondamentaux dans l’art traditionnel chinois qu’elle affectionne, Elise Beaucousin les a d’abord éprouvés par la pratique du piano. Son intérêt pour la structure de la Fugue est indissociable de sa pratique du dessin qui en emprunte l’alliage de rigueur et de souplesse. Marcel Dupré définit la Fugue comme « une forme de composition musicale dont le thème, ou sujet, passant successivement dans toutes les voix, et dans diverses tonalités, semble sans cesse fuir. »                                                                                                   Les formes diaphanes qu’Elise Beaucousin fait apparaître à l’intérieur de surfaces irisées par les effets d’un crayonnage méticuleux échappent à la figure. Elles empruntent leur épiderme changeant à l’organique, au minéral, au végétal. Leur devenir se manifeste et se module à travers l’approche matiériste, sensorielle et lentement conduite d’un dessin immersif, additif. Gilles Deleuze a qualifié « d’haptique » ce type d’agencement qui n’est plus lié à un enjeu de ressemblance. « L'espace haptique ne contient ni formes, ni sujets mais se peuple de forces et de flux, constituant un espace fluide, mouvant, sans points fixes, sans empreinte qui ne soit éphémère : comme le Sahara, ou le sourire infini des vagues »1.
    Dans ses développements les plus récents, le dessin d’Elise Beaucousin s’étend à l’espace tridimensionnel. Déployé sous la forme d’installations in situ, il déjoue les oppositions tranchées entre le visible et l’invisible, il cartographie des hypothèses d’architectures virtuelles imaginées en circulant dans un espace réel. En interceptant la lumière avec leurs tiges de métal, les Dessins d’acier convertissent leurs tracés figés en un champ vibratoire. Dans une installation présentée au terme de sa résidence de création à Issoudun, de multiples mèches d’archet de violon suspendues à des fils de pêche fixés parallèlement au plafond dessinent un cube flottant et quasi- invisible. Ce cube apparaît plus nettement lorsqu’on s’est approché d’un miroir posé au sol et qui vient, tel un socle, amplifier la verticalité du volume.                                                                                                                                                               Cet « après-coup » appelant un déplacement du corps et un ajustement de la vision est d’ailleurs caractéristique d’une œuvre qui se dérobe pour mieux désigner un éphémère moment d’apparition. Revenons par exemple à ce miroir couché. C’est un écran aveugle, l’indice de ce qu’il est impossible de réfléchir : un champ de présence.
    1- Mireille Buydens, Sahara, l’esthétique de Gilles Deleuze, p. 127, Editions Vrin, 2005
    « Le monde change en fonction de l’endroit où nous fixons notre attention. Ce processus est additif et énergétique ». John Cage

    Le mouvement, la lumière et leur passage infinitésimal, entre apparition et disparition, voici ce qui anime Elise Beaucousin à étirer la temporalité du dessin. C’est un dessin d’avant la forme, branché à un dehors infigurable dont le crayonnage est le dépôt sismographique. Une recherche de souffle, de texture et de rythme en infléchit les constructions et en organise les flux. L’énergie impulsant le mouvement, la dissolution des frontières entre intériorité et extériorité, si fondamentaux dans l’art traditionnel chinois qu’elle affectionne, Elise Beaucousin les a d’abord éprouvés par la pratique du piano. Son intérêt pour la structure de la Fugue est indissociable de sa pratique du dessin qui en emprunte l’alliage de rigueur et de souplesse. Marcel Dupré définit la Fugue comme « une forme de composition musicale dont le thème, ou sujet, passant successivement dans toutes les voix, et dans diverses tonalités, semble sans cesse fuir. »     

    Les formes diaphanes qu’Elise Beaucousin fait apparaître à l’intérieur de surfaces irisées par les effets d’un crayonnage méticuleux échappent à la figure. Elles empruntent leur épiderme changeant à l’organique, au minéral, au végétal. Leur devenir se manifeste et se module à travers l’approche matiériste, sensorielle et lentement conduite d’un dessin immersif, additif. Gilles Deleuze a qualifié « d’haptique » ce type d’agencement qui n’est plus lié à un enjeu de ressemblance. « L'espace haptique ne contient ni formes, ni sujets mais se peuple de forces et de flux, constituant un espace fluide, mouvant, sans points fixes, sans empreinte qui ne soit éphémère : comme le Sahara, ou le sourire infini des vagues »1.

    Dans ses développements les plus récents, le dessin d’Elise Beaucousin s’étend à l’espace tridimensionnel. Déployé sous la forme d’installations in situ, il déjoue les oppositions tranchées entre le visible et l’invisible, il cartographie des hypothèses d’architectures virtuelles imaginées en circulant dans un espace réel. En interceptant la lumière avec leurs tiges de métal, les Dessins d’acier convertissent leurs tracés figés en un champ vibratoire. Dans une installation présentée au terme de sa résidence de création à Issoudun, de multiples mèches d’archet de violon suspendues à des fils de pêche fixés parallèlement au plafond dessinent un cube flottant et quasi- invisible. Ce cube apparaît plus nettement lorsqu’on s’est approché d’un miroir posé au sol et qui vient, tel un socle, amplifier la verticalité du volume. 

    Cet « après-coup » appelant un déplacement du corps et un ajustement de la vision est d’ailleurs caractéristique d’une œuvre qui se dérobe pour mieux désigner un éphémère moment d’apparition. Revenons par exemple à ce miroir couché. C’est un écran aveugle, l’indice de ce qu’il est impossible de réfléchir : un champ de présence. 

    1- Mireille Buydens, Sahara, l’esthétique de Gilles Deleuze, p. 127, Editions Vrin, 2005
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    Thème : Arts plastiques
  • Anne Van Der Linden

    Anne Van Der Linden

    Artiste peintre et dessinatrice

    www.annevanderlinden.net

    • 1 - hublot 1
      hublot 1
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      hublot 2
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      hublot 3
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    J'expose 2 peintures au Hublot d'Ivry, cité Voltaire
    du 16 février au 02 mars 2018
    vernissage-apero ce vendredi 16/02 à partir de 19h, devant le Hublot, avec du vin chaud!

    "CHAQUE VENDREDI A PARTIR DE 19 h, place Voltaire, un artiste installe dans une fenêtre une œuvre qu'il donne ainsi à découvrir, durant une semaine et ce 24 h/24, aux passants et habitants du quartier. L'accrochage est prétexte à un apéro-rencontre, ouvert à tous et en présence de l'artiste, pour partager un moment de convivialité et d'échange - qui dure depuis maintenant des années..."
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  • Anne Van Der Linden

    Anne Van Der Linden

    Artiste peintre et dessinatrice

    www.annevanderlinden.net

    Less plus beaux mouchoirs de Paris

    Il y a 7 ans

    / Actualités

    • 1 - mouchoir 1
      mouchoir 1
    • 2 - mouchoir 2
      mouchoir 2
    • 3 - mouchoir 3
      mouchoir 3
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    "Les plus beaux mouchoirs de Paris" m'ont édité ces 3 dessins imprimés en sérigraphie noire sur mouchoirs divers. Ils sont tirés à une 30aine d'exemplaires chacun et imprimés avec des encres textiles lavables. En vente sur eretic-art
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  • Anne Van Der Linden

    Anne Van Der Linden

    Artiste peintre et dessinatrice

    www.annevanderlinden.net

    Peintures 2017-2018

    Il y a 7 ans

    / Actualités

    • 1 - Les rats blancs 2017
      Les rats blancs 2017
    • 2 - Ballade futuriste 2017
      Ballade futuriste 2017
    • 3 - Minou 2018
      Minou 2018
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    Mes toiles récentes, à voir à partir du 22 mars à la galerie Corinne Bonnet
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  • Vidéo réalisée par Henri Coutant.

  • Portrait vidéo réalisé par Sophie B.