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Magali Brien
Artiste
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Détourner la fonction première de la projection en utilisant un des aspects techniques en projetant les perforations de la diapositive. Changer les distances entre la source lumineuse et l'image. Cette opération avait pour but de diviser la source lumineuse, ce qui m'a permis d'éclairer plusieurs images avec un seul faisceau. Il s'est formé huit cocons lumineux. Un miroir déviait la trajectoire de la lumière et dissimulait le projecteur. Sur d'anciennes plaques photographiques voilées étaient gravées des représentations d'insectes, êtres vivants qui ont une relation particulière à la lumière : attirance, répulsion. Le faisceau traversait la plaque et venait se projeter sur le mur blanc qui se trouvait derrière les épreuves.
Le public intervenait dans l'installation en s'approchant des images : il coupait le cheminement lumineux, ce qui donnait encore une autre perception des photo-gravures.
D'autre part, j'avais peint des amas de cafards peints représentés grouillants sur des caissons lumineux qui étaient posés au sol. Au dessus, l'image du buste d'une femme nue, semblant se cacher le visage en inclinant la tête de côté vers le bas. Mettre un élément perturbateur pour éviter une lecture trop linéaire. Posée comme un élément décalé au départ, un sens s'en dégagea : la femme semblait atteinte d'un rapport phobique aux insectes, peur que la psychanalyse décrypte comme la crainte d'une pénétration non consentie.Thèmes : Arts plastiques, Dessin -
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Dans la continuité de la série des gisants, j'ai présenté trois triptyques de morts, cette fois-ci matérialisés. J'avais le souci d'avancer sur le plan plastique vers de nouvelles pistes pour me rapprocher davantage de la peinture.
Les trois gisants étaient posés sol, un grand miroir adossé au mur réfléchissait le reflet des visiteurs, qui pouvaient se voir en même temps que les gisants afin de s'interroger sur la certitude de notre mort.Thèmes : Arts plastiques, Dessin -
La photographie arrête le temps et fige l'instant, elle est intrinsèquement liée à la mort. Tout corps photographié est en arrêt dans le temps. Que la personne vive ou qu'elle soit décédée, l'effigie photographique devient la trace d'un passé. Ce travail est une volonté de questionnement face au corps mort. Le corps ne devient-il pas objet lorsqu'il est vidé de la vie qui l'animait ?
La projection fixe suggère un temps suspendu et fragile, presque irréel par son immatérialité. Par ce procédé, est induite l'hypothèse d'un changement de diapositive, changement supposé qui met l'image en sursis.
Créer une perspective en mettant deux corps en regard l'un plus grand et l'autre plus petit que l'échelle 1:1.
Les modèles représentés changeaient chaque jour.Thèmes : Arts plastiques, Dessin -
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Ce travail est une création réalisée in situ lors d'une exposition collective dans une caserne désaffectée de Porto. Ces caissons étaient présentés en même temps qu'une projection en continue accompagnée d'une bande sonore où je faisais intervenir d'autres participants. J'ai sollicité des artistes de sept pays d'Europe de se placer dans la position d'un supérieur hiérarchique dans l'armée et d'aboyer des ordres stéréotypés.
Thèmes : Arts plastiques, Dessin -
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Extraire de la végétation le trait, la couleur. Créer une articulation entre le naturel et l'artificiel. La photographie montre la chair, le dessin l'ossature. Les paravents par leurs blancheurs représentent la lumière et ses multiples diffractions.
Thèmes : Arts plastiques, Dessin -
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1 - Les boxeurs
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«A un moment Lucien demanda à son beau-père ce qu'il en pensait, imaginez dix soldats qui vont l'un derrière l'autre, en file indienne, à votre avis combien de temps faut-il pour épuiser toutes les combinaisons possibles de leur ordre de marche, si l'on met par exemple le troisième à la place du premier et ainsi de suite... et si l'on suppose qu'on effectue un changement par jour ?
Léon réfléchit.
- Trois, plus ou minus.
Lucien répondit :
- Dix mille ans. ç'a été calculé.
-Mon cher...dit Léon. Mon cher...mon cher...»
Extrait de Cosmos de Witold Gombrowicz.
Fragmenter cette image, afin de traduire l'idée de mouvement et de rythme.
En me servant des probabilités mathématiques, d'une image divisée en six parties, j'obtiens 720 possibilités de dispositions différentes. Ce chiffre a été le déclencheur d'une aventure où l'implication temporelle était importante et dont résultait un format monumental par rapport à l'épreuve de départ (20/30 centimètres initialement pour 43 mètres carrés à la fin).
Le dessin devient motif pour servir un dispositif modulable selon l'espace proposé.
À l'initiative du centre de sculpture de Montolieu, j'ai investi les vitrines des anciens commerces d'Alzonne où j'ai exposé la première partie de ce travail en cours à savoir 120 dessins.
Ensuite, cette installation a été présenté au Vallon du Villaret dans une plus grande partie.
Ces combinaisons forment des phrases de six dessins, un rythme régulier se met en place dans le dispositif d'ensemble.
L'utilisation des probabilités, la mise à plat de tous ces possibles, c'est aussi la volonté de saisir ce qui normalement dans l'existence nous échappe.Thèmes : Arts plastiques, Dessin -
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À l'initiative du centre de sculpture de Montolieu, la cabine téléphonique du village est investie régulièrement par des artistes.
Mettre en place une sorte de «camera obscura» pour dessiner l'environnement : la place du village. L'intention s'est portée sur une approche discrète, légère et par conséquent intimiste puisqu'il fallait être proche ou à l'intérieur de la cabine pour le découvrir. Les contours dessinés sont spécifiques au dessin et n'existent pas dans la réalité. La couleur et la matière sont données par le réel.Thèmes : Arts plastiques, Dessin -
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La volonté de cette pièce est de venir souligner les lignes architecturales du lieu. L'installation étant visible du dehors, à travers les vitres, s'établit une ligne de fuite et un jeu de perspective des couleurs.
C'est une série de portraits fantomatiques issus d'un rouleau de négatif récupéré d'un photomaton. Des fleurs dessinées sur un papier cristal dialoguent avec les spectres de visages masculins. La fleur comme langage érotique, les figures comme des souvenirs évanescents ...Thèmes : Arts plastiques, Dessin -
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Investir un espace inaccoutumé pour une installation.
Établir un dialogue avec l'architecture d'un escalier et ma création. L'intégrer en tant qu'élément plastique et symbolique afin de mieux servir ma proposition. Les matériaux utilisés, papier, terre, photographies répondent aux matériaux déjà en place comme le bois du parquet, le plâtre des murs.
L'escalier au sens symbolique de l'ascension ou de la descente. Un lieu de passage contenant des espaces intimes, des recoins.
C'est une installation qui parle de la douleur amoureuse. Il s'agit à la fois de variation sur des scènes qui pourraient être représentatives du quotidien. Les revolvers et les fleurs sont un vocabulaire qui permet d'aborder l‘érotisme symboliquement.Thèmes : Arts plastiques, Dessin -
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Ce travail a été réalisé lors de la manifestation le printemps des poètes au théâtre du Périscope à Nîmes dans le cadre d'une résidence. Le paravent a servi d'arbre à poèmes tout au long des événements. Les dessins sont issus des soirées qui se passaient dans le quartier Gambetta chez l'habitant et des brigades de poésies qui intervenaient dans les lieux publics. Ils étaient collés sur le mur du quartier et faisaient lien entre intérieur et extérieurs de l'événement. Certains, en grand format, ont des extraits de poèmes des participants aux soirées.
Thèmes : Arts plastiques, Dessin -