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  • Anne Claverie

    Anne Claverie

    Sculpteur, Plasticienne

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    Etranges paysages

    Il y a 13 ans

    / Travaux

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    Série de photographies grattées,
    9 x 12 cm et 4 x 7 cm. 2008.

  • Anne Claverie

    Anne Claverie

    Sculpteur, Plasticienne

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    Mutation

    Il y a 13 ans

    / Travaux

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    L’arbre est en pneus. Le matériau choisi marque un cycle, le caoutchouc revient à sa source. 2007.

  • Anne Claverie

    Anne Claverie

    Sculpteur, Plasticienne

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    Panneaux

    Il y a 13 ans

    / Travaux

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    Exposition personnelle," l’un est l’autre", St Germain en Laye (la Clef). 2005.

    Les panneaux de signalisation sont recouverts d’écorce de bouleau. Ils possèdent toujours leur pouvoir phosphorescent.

  • Anne Claverie

    Anne Claverie

    Sculpteur, Plasticienne

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    Hybridation

    Il y a 13 ans

    / Travaux

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    Exposition personnelle," l’un est l’autre", St Germain en Laye (la Clef). 2005.

  • Anne Claverie

    Anne Claverie

    Sculpteur, Plasticienne

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    Soleil bleu

    Il y a 13 ans

    / Travaux

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    La ligne bleue s’étend sur un chemin de 70 mètres. Le spectateur peut circuler librement sous ce toit de Vinyle bleu translucide. Ainsi en levant la tête il voit toujours un ciel bleu. 2005.

    Thème : Arts plastiques
  • Anne Claverie

    Anne Claverie

    Sculpteur, Plasticienne

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    Vision-double

    Il y a 13 ans

    / Travaux

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    Série de diapositives superposées. L’image est double ainsi que sa signification.
    3 x 4 cm. 2004.

  • Anne Claverie

    Anne Claverie

    Sculpteur, Plasticienne

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    Filet

    Il y a 13 ans

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    Exposition "L'Art est dans les Jardins", Mont st Vincent (Bourgogne). 2003.

  • Anne Claverie

    Anne Claverie

    Sculpteur, Plasticienne

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    Série sculptures

    Il y a 13 ans

    / Travaux

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    Exposition "Metaplan", Chatou. 2002.

  • Marguerite Pilven

    Marguerite Pilven

    Critique d'Art, Commissaire d'exposition

    www.margueritepilven.net

    Sandrine Pelletier, Goodbye

    Il y a 13 ans

    / Articles

    Sandrine Pelletier, Goodbye
    Connue pour ses broderies aux thématiques violentes ou fantastiques, Sandrine Pelletier continue d'employer le fil comme vecteur privilégié d’expression. À l’occasion de son exposition chez Rosa Turetsky, elle choisit de tisser des chevaux grandeur nature dans l’espace de la galerie. Leur silhouette prend forme dans un entrecroisement de fils de laine partant du plafond et enduits de goudron et de latex.

    L’artiste emploie pour la première fois cette technique de gainage au latex en 2007, pour solidifier des figures en dentelle qu’elle fait librement se déployer sur le sol et les cimaises. Ses chevaux franchissent une nouvelle étape : la troisième dimension.

    Representés de profil, la patte avant fléchie, ils se conforment aux canons esthétiques de la statuaire équestre. Leur fonction de monture, ainsi soulignée, reprend comme en écho cet enjeu formel de conquête de l'espace. Un espace que les chevaux traversent et dans lequel ils prennent corps par ce maillage de lignes. L’alternance de vides et de pleins qui les constitue joue des mêmes effets graphiques que le dessin avec le blanc de la page. Pelletier confiait dans une récente interview : « J'aime penser au dessin comme un fil qui se déroule, nerveux, flou ou précis. Tout est presque lié au fil dans mon travail. »

    Le fil que l’artiste prenait déjà un plaisir manifeste à laisser pendre de ses broderies, s’affirme en tant que tel avec la réalisation de ces figures affranchies de support. Les chevaux se forment et s'évanouissent dans le réseau et les circonvolutions de la broderie aérienne, comme maintenus au seuil de leur définition ultime. Une impression que Pelletier renforce en omettant de représenter certaines parties de leur anatomie.

    De multiples légendes et mythes associent le cheval aux forces dynamiques de destruction et de régénérescence. Réifiés dans le goudron, flancs ouverts, ceux de l’artiste rappellent les chevaux de l'Apocalypse, par leur allure de carcasse calcinée, ou la monture des figures maléfiques qui hantent certains récits populaires. Mais le fragile maillage qui les forme et leur caractère inachevé les assimile aussi à des énergies en devenir. L'impression simultanée de formation et de dissolution du cheval dans les lignes évoque aussi son assimilation au flux et au reflux de la mer.

    Cette pièce convoque plusieurs aspects chers à Pelletier : son goût pour le maniement des matières et la création de nouvelles combinaisons, son attrait pour une iconographie populaire, aux résonnances affectives fortes et symboliquement dense. Pelletier experimente également ici la frontière entre abstraction et figuration. Elle s'intéresse au mouvement dynamique qui mène de la ligne à la figure et en explore le potentiel esthétique.

    Sandrine Pelletier
    Goodbye
    Galerie Rosa Turetsky, Genève


    communiqué de presse pour la galerie Rosa Turetsky, 2009
    Suite
    Thème : Arts plastiques
  • Marguerite Pilven

    Marguerite Pilven

    Critique d'Art, Commissaire d'exposition

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    Keith Tyson, The Sum Of All Possibles Paths

    Il y a 13 ans

    / Articles

    Keith Tyson, The Sum Of All Possibles Paths
    L’exposition "The Sum Of All Possible Paths" (La somme de tous les chemins possibles) de l’artiste britannique Keith Tyson, nous promène dans la diversité de ses méthodes créatives et l’hétérogénéité de ses styles. Rien ne rapproche a priori la composition rigoureuse du tableau intitulé History Painting où alternent des bandes verticales noires et rouges et cet autre intitulée Nature Painting figurant un espace abstrait totalement psychédélique.
    Et pourtant, il existe un point commun. Ces œuvres sont le résultat d’une mise en place de procédures créatives qui mêlent le hasard et la nécessité, à la manière d’un jeu, avec ses règles et ses surprises.

    Pour les History Paintings, la roulette du casino décide de l’ordonnancement des bandes colorées. À chaque chiffre, Tyson assigne une couleur : vert pour le zéro, rouge pour les chiffres pairs et noir pour les impairs. Concernant les Nature Paintings, l’artiste dépose des pigments sur une plaque d’aluminium ou de verre qu’il fait ensuite chauffer. Les matériaux réagissent de diverse manière en fonction de leurs composés chimiques. La seule chaleur conditionne la manière dont ils vont s’étaler, se superposer ou se mélanger.

    Par cette démarche à la fois ludique et conceptuelle, Tyson cherche à s’émanciper des conceptions anthropocentriques de l’art. En recourant à la règle et au hasard, il met en retrait sa volonté personnelle, laissant certains aspects de l’œuvre advenir par eux-mêmes. Des rapports de causalités de nature chimique ou mathématique opèrent, dont les œuvres sont le résultat final. Faut-il considérer cette position comme une supercherie, avis que le collectionneur Saatchi et l’artiste Tracey Emin ne manquèrent pas de communiquer lors de la remise à l’artiste du Turner Prize, en 2002 ? Pas si l’on considère que l’idée est de mettre en branle des moteurs créatifs situés hors de la volonté ou du désir subjectif, pour élargir le domaine des possibles de l’art.

    Tyson s’appuie sur des aspects empiriques, à la manière d’un scientifique qui se mettrait en retrait de son objet pour l’analyser et en tirer des hypothèses de travail ou de nouveaux champs d’investigation. Sa démarche est dialectique, qui procède de l’observation, puis de la réappropriation de certaines données de l’expérience.
    Les œuvres intitulées Tabletops Tales sont réalisées sur des tables de travail usagées que Tyson récupère dans la rue. Leurs accidents de surface deviennent le prétexte d’une dérive de l’imaginaire. Crevasses et sillons se transforment en une cartographie mentale surréaliste, en reliefs planétaires ou en profils de visages étrangement déformés.

    Un goût de l’étrange et du dépaysant caractérise les productions de l’artiste. Ses Studio Wall Drawings sont de grands dessins qui fonctionnent comme un journal, une production en marge qu’il punaise aux murs de son atelier et dont il récupère des idées ou des aspects pour ses pièces à venir. Sur un immense dessin de galaxie, l’artiste a écrit Oh sure, your situation is unique, autre manière de situer l’ego dans une réalité qui le dépasse.
    À partir d’idées relativement simples, Tyson cherche toujours à inscrire son travail dans la complexité de l’existence et du monde. Comme il l’écrit dans le communiqué de cette exposition : « Je ne cherche pas à être évasif ou suffisant lorsque je dis que pour expliquer l’existence d’une œuvre, il me faudrait expliquer l’origine de l’univers en son entier ». Quelque part, son approche peut faire penser à celle de Gabriel Orozco dont un critique écrivait à propos de son travail : « Il s'agit de réinventer un espace qui soit à la fois physique et mental, réel et fictif, dont les repères sont connus et inconnus. Établir des règles du jeu qui appartiennent à plusieurs mondes ».

    Pour paris-art.com, 2006
    Suite
    Thème : Arts plastiques