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  • Etonnantes affinités, la collection du Chateau d'Eau exposée au Couvent des Jacobins, Toulouse
    Du 14 mars au 7 juin 2015, 170 photographies de la collection de la Galerie du Château d’ Eau...
    Seront exposées au Couvent des Jacobins.
    Le Château d’Eau a 40 ans. Imaginée et portée par Jean Dieuzaide, cette institution s’est toujours inscrite dans une démarche d’excellence au service de la création et de l’éducation des publics. Sa vocation première est de présenter des expositions d’auteurs interrogeant le langage de la photographie et enrichissant son vocabulaire. Mais elle se complète d’un Centre de ressources riche de milliers d’ouvrages spécialisés et d’une collection de près de 4 000 épreuves. Cette collection initiée dès les débuts de la structure, s’est enrichie au fil des expositionsprésentées. Elle est ainsi le reflet d’une politique de programmation. L’exposition « Étonnantes affinités » est un choix dans cette collection mettant en écho les différentes générations, les démarches et les approches stylistiques, soulignant ainsi la force de la poésie visuelle de chacun des auteurs. D’August Sander à Charles Fréger, de Robert Doisneau à Mohamed Bourouissa, de William Klein à Gaël Bonnefon, de Jerry Ueslmann à Corinne Mercadier, de Caroline Chevalier à Willy Ronis, de Denis Brihat à Valéry Lorenzo, elle croise le travail de grands noms de l’histoire de la photographie avec celui de ceux qui font la création d’aujourd’hui. Des auteurs d’ici et d’ailleurs. Elle souligne les correspondances, les parentés, qui se nouent malgré les démarches en rupture avec le passé, les différences d’époques ou l’évolution technologique. En cela, elle a l’ambition de confirmer la place de la photographie dans le champ de l’art.
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    Thème : Photographie
  • APPROVED BY ALIBI <=> ART

    Il y a 10 ans

    / Créations

    • 1 - ardisson
      ardisson
    • 2 - affiche technikart mars 1998
      affiche technikart mars 1998
    • 3 - andre approved
      andre approved
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    Approved by Alibi <=> Art. Thierry Théolier - (1999 - 2000 What The Fuck)
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    Que voit le Spectateur ? Une approbation physique, pop-administrative - vaguement néo-fasciste - via un tampon ou un pochoir sur une surface - parfois humaine - d'un Système - l'Alibi de l'Art - que chacun et chacune, au fond de son être, désapprouve viscéralement - à moins d'être devenu une machine à fric de Cynisme, de Rentabilité Marchande. L'Art n'est pas seulement synonyme d'Argent, de Succès ou de Futilités mondaines, l'Art peut incarner et proposer une Dimension Transcendantale vers un Ailleurs, un État Libre, non-policier... alors, pourquoi (dé)montrer cela ? Pourquoi Ce Geste ? Une Provocation, un Exorcisme Rituel ? L'Artiste Administrateur du « coup de tampon » derrière, préfère ne pas se justifier et depuis sa création - en 1999 - il n'en a pas fait un Alibi Rentable, il s'est emparé plutôt du « Web 1.9 » - celui d'avant Facebook ©, autre état policier à base de likes approbateurs et d'hypocrisie 2.0 - il a fondé une communauté de gatecrashers, le Syndicat du hype (SDH) pour finalement s'engouffrer dans la poésie la plus libre qui soit - publication de « Crevard [baise-sollers]» aux Caméras Animales en 2005, dernièrement le Dude Manifesto chez Denise Labouche - mais il a gardé, tout près de sa main, ce tampon, un outil qui produira, de Temps en Temps, cette trace de Lucidité, comme au tréfonds de lui-même, un refus, ce Refus catégorique sous ses airs contradictoires, qui résonnera en vous, comme d'un Test Ultime : Où en êtes-vous avec l'Art et le Système ? Quel est votre alibi ? « Ailleurs » en latin. L'Art de l'Alibi, l'Art d'être Ailleurs, exactement là, où on ne vous attend pas, pour être inexorablement libre de dire « Oui je désapprouve ce système et j'en fais une chanson » comme SUCKERS. Serge Balasky

    • 1 - couverture
      couverture
    • 2 - profil par RM
      profil par RM
    • 3 - chez koala
      chez koala
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    « Thierry Théolier, poète-performer, sort son premier album de spoken-word avec l'aide d'Human Koala sur le label NUKOD tenu par Jean-Marc Scialom. Une techno-dronée en tension permanente entre crépitements du feu sacré ancestral et ronronnements des disques durs. Il en ressort des pistes teigneuses, absolutistes, ne sacrifiant ni la danse, ni le sens. Le single Corporate Prayer est le subtil renvoi d’un échec générationnel abyssal ou d’un accord interne. THTH est connu pour son Syndicat du Hype (SDH) et son livre d’écriture cyberpunk : “CREVARD [baise-sollers]. Il a fait la couverture de Technikart en septembre 2003 pour son hacktivisme.» Texte : Nukod et Cyril Lener (Chronic'art)
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    Ecouter en ligne sur
    http://nukod.bandcamp.com

    Page facebook du projet « 2000 What The Fuck » en deux actes.

    Les réactions

  • Devant Verdun

    Il y a 10 ans

    / Actus

    Devant Verdun
    Le Président du Conseil général de la Meuse,

    Jacques Grison, artiste photographe,

    vous convient à la première des 3 rencontres autour de la présentation
    du projet de l’exposition et du livre “Devant Verdun” de Jacques Grison,

    avec
    François Barré, Francine Deroudille, Jacques Grison, Henri-Pierre Jeudy


    Le samedi 15 novembre 2014
    de 17h à 19h30


    Auditorium du Centre Mondial de la Paix
    Place Mgr Ginisty - 55100 Verdun
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  • Paréïdolies

    Il y a 10 ans

    / Actus

    Paréïdolies
    Dans le cadre du META Festival 1:

    Jacques Grison présente sa première série de Paréïdolies
    le mardi 31 mars 2015 de 17 à 22h
    à la galerie Laurent Mueller - 75 rue des Archives - 75003 Paris
    ---

    Il y a comme de la hantise chez Jacques Grison. Non tant parce qu’il irait de quelque obsession dans son travail mais, davantage, parce que le fantomatique l’habite. On ne peut en effet que s’alerter de la présence imposante de silhouettes dans ses clichés.
    Sans doute ces formes étrangement humaines ne font-elles que nous ramener aux origines mêmes de la photographie : on songera au seul véritable Fantôme de l’Opéra transparaissant sur telle célèbre plaque de Louis-Emile Durandelle ou encore au « premier homme » surgissant dans le mythique Boulevard du Temple de Niepce.
    Mais alors que ces empreintes du vivant au milieu d’ « un monde qu’on dirait soumis à la bombe atomique » étaient, chez les pionniers de la photographie, ce qu’il convenait de faire disparaître, elles sont, pour Jacques Grison, ce qu’il lui revient de faire apparaître.
    Le moyen dont il use pour y parvenir porte un nom : c’est la paréidolie, qui  désigne notre propension à faire surgir des images par assimilation de formes aléatoires à des formes référencées.
    Ce faisant, ce n’est plus aux origines de la photographie que nous ramène Jacques Grison mais aux origines mêmes de la représentation, telles notamment qu’on peut s’essayer à les reconstruire à partir de l’analyse des peintures préhistoriques.
    Le mécanisme, toutefois, par lequel, depuis quelque 30.000 ans, nous capturons des traces pour en faire des images est complexe : il n’est pas exempt de « projections » sur lesquelles pèsent nos prédispositions, notre mémoire et nos fantasmes. Tout un inconscient des images se laisse ainsi apercevoir. Les fantômes sont toujours des revenants.

    Marc Avelot

    © Marc Avelot, LES REVENANTS
    Jacques Grison à la trace, 2014
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  • Moir - chacun cherche son minou

    Il y a 10 ans

    / DISCOBIBLIO / moirs

    • 1 - Moir Bonnie chaton NB
      Moir Bonnie chaton NB
    • 2 - nuit blanche frasq 2014 armee noire NB
      nuit blanche frasq 2014 armee noire NB
    - Moir - ou ce qui me reste d'un minou perdu puis retrouvé.

    Je viens à l'instant de retrouver le minou de Bonnie en m'asseyant dessus. Ce petit chat abandonné dans ma poche que je m'étais engagée à trimballer la journée du samedi 1er Novembre 2014 de 11 heures à 22 heures pour une exposition invisible du nom de 46 chatons menée par Alison Jouani & Bonella Holloway >>> http://46chatons.tumblr.com

    Ah ! Bonnie, je l'ai rencontrée le soir où je réalisais un de mes fantasmes les plus archaïques, celui de servir de tampon géant, vous savez comme Andréa dans La Grande Bouffe de Marco Ferreri : la scène de la tarte. Elle était déjà assise sur ses petites fesses rebondies, un ballon blanc à la main, qu'elle s'amusait à faire siffler, bande-son rêvée en somme d'une performance subite de sérigraphies de fesses au sol. Bonnie, sache que je t'ai tout de suite aimée, comme les oeufs attendent la mayo, ouais parfaitement. Aimez-la vous aussi, c'est par ici son site d'artiste : www.bonellaholloway.com

    Voilà, c'était un moir, suivez mes moirs :
    Ca se prénomme - Moir -
    Ca gît en moi, dedans ma mémoire,
    comme un reflet moiré, un trésoire.
    Aurore Laloy

    Crédits photo :@ Service des Urgences Poétiques@ Le Générateur / FRASQ2014


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    Ca se prénomme - Moir -

  • Deuxième partie du projet sonore 2000 What The Fuck.
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    Ecouter les 21 morceaux sur Jokari Garage

    ARTICLE : "THIERRY THÉOLIER : SON DISQUE RARE POUR LOOSERS MAGNIFIQUES" par Phoenix Hellcat.

    "Quand on ne connait pas Thierry Théolier, la première écoute de 2000 What The Fuck, acte 2 peut s’avérer pénible tant cet album dénote sous toutes les coutures avec ce qui se fait actuellement en matière de musique. La deuxième écoute vous fera penser que l’auteur vous prend pour un(e) con(ne) puis, si vous faites l’effort, si vous lui laissez encore une chance, vous trouverez dans cet objet des choses particulières sous des dehors de bazar sonore pour touriste égaré. En bon héritier d’un certain esprit punk, TH a pris les choses en main pour faire SON truc. Tout seul. DIY. (...) ".  

    Lire la suite de l'article sur APAR Thierry Théolier qui vient de sortir un nouvel album electro-destroy expérimental anti-hype, en mode totalement DIY (do it yourself) précisant bien : « Les journalistes, les pigistes et autres gonzos, suckers de hype et de pop culture sont priés de se torcher le cul avec la pochette (en papier de verre) ».
    C'est vulgaire et trash et nihiliste, ou bien au contraire expressionniste, selon comment on interprète le « Hollande n'est pas un dude », tout est encore possible et justement c'est cela qui marque le caractère authentique, fragile, de ce qu'est la culture dans ses débuts.

    • 1 - mém vide immanence 2
      mém vide immanence 2
    • 2 - mém vide immanence
      mém vide immanence
    • 3 - biblio 2
      biblio 2
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    Thème : Arts plastiques
  • Marches et ralentissements

    Il y a 10 ans

    / Ecrits / Textes / Marches et ralentissements

    « Marche et ralentissement. Etude à partir de quelques déambulations », Revue Geste n°6, dossier spécial « Ralentir », novembre 2009, pp150-159

    À l’aire de la mobilité généralisée, de l’accélération et des poly-déplacements, la marche impose un rythme alternatif au dictat de la vitesse. Si la lenteur est de rigueur dans cette pratique déambulatoire, certains artistes pour qui la marche est devenue le medium de prédilection appréhendent une variété de rythmes conséquents aux contraintes imposées ou rencontrées. Qu’ils soient inhérents au  paysage traversé ou bien relatifs au processus d’enregistrement utilisé, ces ralentissements semblent contribuer à modifier la perception de la trajectoire pratiquée. Car si l’utilisation d’un outil d’enregistrement impose des ruptures au sein d’une marche régulière, la constitution même du territoire peut conduire à ralentir. Mais comment ces ralentissements interviennent-ils au sein des processus artistiques en marche ? En quoi un ralentissement conséquent à l’utilisation d’un appareil d’enregistrement diffère-t-il de celui relatif aux obstacles rencontrés ?   Si Laurent Malone se présente avant tout comme étant photographe, c’est parce qu’il interroge la place de la photographie au sein d’une pratique des trajectoires. L’outil d’enregistrement doit trouver sa place au sein du processus créatif afin de devenir la mémoire d’une traversée révélant l’actualité d’un territoire. Dans le travail de ce photographe, l’image fixe ou mouvement révèle le déplacement fondateur de la démarche artistique. Au sein des transects effectués, l’utilisation de la photographie se révèlent comme un frein à la linéarité du déplacement. Si certaines marches invitent à déambuler tout en enreigstrant à l’aide d’une caméra le parcours effectué ( Ground Zero), certaines nécessitent des arrêts fréquents et réguliers, comme autant de ponctuation au sein de la déambulation. Véritable contrainte, la réalisation de l’image dicte la narration du déplacement. C’est ainsi que pour JFK, marche reliant Manhattan Dowtown à l’aéroport Kennedy et réalisée en 1997 avec Dennis Adams, les deux artistes effectuent 243 paires d’images, sachant que pour chaque photographie réalisée par l’un des protagonistes devait être suivie par la réalisation d’une image par le second, devant se placer à 360 degrés du cadre précédent, sans être pour autant autoriser à cadrer et à modifier les réglages de l’appareil. A cette contrainte technique, s’ajoute une contrainte physique, celle d’effectuer le parcours le plus direct possible, imposant de traverser des espaces d’ordinaire non praticables à pied, tels que les voies express. Le transect, défini comme étant un relevé d’informations à travers un espace en suivant une ligne droite, impose de se confronter à la complexité du territoire traversé. Si le parcours ne s’effectue pas que sur le bitume, les deux artistes se doivent de déambuler au rythme des accélérations et ralentissements constituant la marche. Aussi, lorsque Laurent Malone se réfère à la méthode de l’Azimut Brutal pour rejoindre le centre ville de Naples depuis sa périphérie, il se confronte non seulement à l’impossibilité de suivre cette ligne droite vers l’horizon à cause des obstacles physiques rencontrés, mais aussi se doit de ralentir afin d’enregistrer régulièrement, à l’aide d’une caméra vidéo, l’avancé de son parcours. La vidéo ainsi produite, constituée d’un enchaînement de plans fixes rendant compte de l’avancé de la marche. Sur certain, le but de la marche est visible en arrière plans, alors que sur d’autres, un obstacle barre le champ de vision. Ces obstacles physiques sont autant de ralentissement au rythme régulier de la marche, auxquels se rajoutent les arrêts imposés par l’enregistrement vidéo.   Si les marches de Laurent Malone sont ponctuées par différents motifs conduisant à en ralentir le rythme lent et donc irrégulier, le collectif Ici-même fait du ralentissement le principe fondateur d’une approche allant à l’encontre du dictat de la vitesse. Pour ces artistes, la marche est un moyen d’éprouver l’environnement et de créer des fictions au sein d’un contexte le plus souvent urbain. Ralentir, c’est être à l’écoute de l’espace et du temps présent et d’appréhender autrement la pratique des  trajectoires. Aussi, les marches du collectif donnent lieu à des expérimentations invitant à la confrontation avec des contraintes inhérentes au paysage, comme imposé par les artistes. Pratiquant également le transect, ils ont notamment proposé des déambulations pour lesquelles tous les participants portent un tuyau de plusieurs mètres de long, les liant ainsi les uns aux autres.  Afin de respecter le tracé en ligne droite, le passage négocié par des habitations devient à son tour motif à ralentissement. La négociation et le bon vouloir des habitants rencontrés déterminent la réussite de la marche, dont chaque participant devient un élément constituant et indispensable à l’avancé du groupe, par le biais de la partie du tuyau portée. Cet élément ajouté n’est pas sans rappeler l’approche de Gustavo Ciriaco et Andrea Sonnberger, artistes proposant des marches à l’intérieur d’un élastic, devenant ainsi une frontière entre la fiction crée par les artistes et l’univers urbain arpentée. Pour être réalisable, la marche doit être effectué par un groupe d’au moins une dizaine d’individus, afin que l’élastic, structure englobante, soit maintenu en tension. Au sein de l’enclos, chaque marcheur peut soit subir le rythme imposé par ce qui devance la marche, soit se positionner aux extrémités de la zone, contre l’elastic et porter le groupe ou bien, à l’arrière en ressantant et subissant corporellement les accélérations et ralentissements des autres. La marche est tout d’abord dirigée par les deux artistes à l’initiative de la déambulation, qui peu à peu passe le relais aux participants, devant à la fois être à l’écoute des tensions des autres marcheurs, mais aussi modeler la forme élastique en fonction de l’espace traversé. C’est alors que le groupe peut ralentir et s’étirer à souhait pour s’immicer entre les voitures et façades, alors qu’il pourra  accélérer et se déployer sur une esplanade, face au regard interloqués des passants.
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  • La photographie contemporaine à l’épreuve du temps

    Il y a 10 ans

    / Ecrits / Textes / La photographie contemporaine à l’épreuve du temps

    « La photographie contemporaine à l’épreuve du temps » in François Soulages (dir.) Photographie & Contemporain. A partir de Marc Tamiser, Paris, L’Harmattan, pp 33-41

    Quel est le temps propre à la photographie contemporaine ? Émergeant du présent, elle a pourtant vocation à perdurer dans le temps. Quelle est alors la particularité de cette photographie plasticienne au regard d’une image consommée ?   L’ouvrage de Marc Tamisier intitulé Sur la photographie contemporaine[1] tente de définir ce que serait une photographie de son temps. Selon l‘auteur, elle a pour particularité de se situer dans un temps présent, à l’inverse de la photographie qu’il nomme anté-contemporaine. La contemporanéité de la photographie la place donc dans un temps présent indépendant de l’espace historique, c’est-à-dire qu’elle dépasse l’ancrage spatio-temporel de l’instant de la prise de vue, dans ce refus d’adhérence au réel qui la caractérise. Il sera question dans ce texte de confronter la photographie contemporaine à l’épreuve du temps. Si cette dernière émerge du présent, nous tenterons d’appréhender la distinction opérée par Marc Tamisier entre les « traces laissées par le temps»[2] et les « traces du temps lui-même»[3] comme différence essentielle entre approche évoluant dans l’espace-temps de l’événement médiatique et approche soumise à la temporalité de l’œuvre. Cette analyse ouvrira à des interrogations sur le temps de la photographie contemporaine et notamment celui de sa réception au public. En effet, quel est aujourd’hui l’intérêt  de faire front à Fait[4], œuvre de Sophie Ristelhueber inspirée de la deuxième guerre du Golfe ? Si la dimension mnémonique d’un tel travail ne nous semble pas essentielle, en quoi cette œuvre peut-elle encore aujourd’hui se situer dans une problématique contemporaine du temps présent, alors que les traces du conflit sur le territoire ont peut-être disparu ?     Le mur d’images que constitue Fait joue sur l’échelle en juxtaposant vues aériennes enregistrées depuis un avion et images de détails de ces sols cicatrisés, glanés sur le terrain. La photographe se focalise sur ces traces présentes à même la terre : témoignages du conflit ou bien preuves d’un passage, Sophie Ristelhueber porte son attention sur ces marques laissées par l’homme dans un territoire. Elle intervient alors que le conflit n’est plus d’actualité, s’attachant à enregistrer ces éléments avant que la poussière ne les recouvre à son tour. Cette installation, constituée d’images composant une mosaïque murale, se présente comme une surface sensible, quasi-corporelle, à l’image de ces cicatrices qui marquent d’un sceau le souvenir de la douleur. Le travail de Sophie Ristelhueber, aux frontières du reportage, conduit à s’interroger sur le rapport au temps. Si son propos aborde des problématiques communes à la presse, elle se place volontairement en retrait de ce système, que ce soit de façon spatiale  comme temporelle. Son travail, prenant la forme d’installation le plus souvent, est guidé par la cicatrice, leitmotiv de toutes ses séries. Dans l’analyse que Marc Tamisier en propose, il distingue à juste titre deux manières d’appréhender les traces du temps dans ses œuvres : la présence au sein de l’image de « traces laissées par le temps » et d’autre part, les « traces du temps lui-même ». Les premières introduisent le sujet, c’est-à-dire qu’elles témoignent de l’événement passé dont les marques tendent à s’effacer. Il s’agit de preuves du « présent contre le temps », comme le pratique généralement la photographie de presse. Il y a une urgence de l’instant, pour celui qui immortalise le moment, mais aussi pour celui qui consommera l’image. Telle est la logique des mass-media et du système fluctuant de l’image-événement. Cette attitude tente de contrer l’inéluctable disparition des traces du temps au sein du territoire. L’économie visuelle inhérente au mass-media est victime de l’accélération rythmant la temporalité du contemporain. Si, pour Marc Tamisier, l’arrivée du numérique dans le champ photographique a conduit à remettre en cause l’appréhension du medium, il n’en demeure pas moins que cette révolution amène surtout à repenser les modes de perception et de représentation de l’espace-temps du contemporain. L’accélération a été une donnée fondamentale dans la photographie de presse notamment au XXème siècle et a conduit à appréhender l’image consommée comme une image-flux, dans la logique de cette esthétique de la disparition prônée par Paul Virilio[5], où chaque image s’efface afin de laisser place à la suivante. Dans le monde de la presse, la course à la vitesse est justifiée par la nécessité de se situer de plus en plus prêt temporellement de l’événement. Pour Vincent Lavoie[6], cette compression temporelle guide les modes de fonctionnement de l’industrie des mass-media. L’auteur s’attache à souligner la tendance de la presse à ancrer l’image-événement dans l’instant de l’histoire. Mais, si certaines de ces images tentent de s’affranchir de l’actualité dont elles sont pourtant issues, elles ne semblent pas pour autant détachées de leur contexte spatio-temporel et de leur volonté de faire histoire. C’est à cela que Sophie Ristelhueber veut s’opposer en photographiant les “marges de l’événement“[7]. Le rapport frontal établi entre œuvre et public est le propre de ces artistes qui abordent la question de l’altérité tout en s’inscrivant au sein d’une pratique inspirée notamment de l’actualité. Il s’agit de ceux dont le travail concerne le social, proposant une représentation à la fois distante et critique de ces situations. Aussi, la nostalgie que procure au spectateur la référence à l’espace-temps d’un événement médiatisé peut conduire à détourner le propos de l’artiste. Car le sens de la photographie contemporaine appartient surtout à la lecture qu’en fera le public pour Marc Tamisier. En effet, ces images inspirées de l’actualité n’abordent pas tant l’événement dont elles sont issues, mais au contraire jouent sur ces références pour porter un autre discours sur ces faits et rendre à l’image sa dimension symbolique. Si pour Vincent Lavoie le domaine de l’art tente « une réhabilitation du genre historique dans la perspective d’une relecture critique de celui-ci»[8], on serait tenté de penser que certains artistes dépassent cette relation à l’histoire en donnant une dimension plus universelle à leur approche. Aussi, lorsque Sophie Ristelhueber élabore le travaille qu’elle nommera Fait, elle fait certes référence à un événement diffusé par les mass-media et ancré dans l’instant présent, mais elle s’inspire surtout d’une image publiée dans un magazine dont la plastique la conduit à focaliser son attention sur le motif de la cicatrice. Car ce travail est bien plus associé à l’ensemble de la démarche de l’artiste qu’à l’imagerie relative à l’événement de la guerre du Golfe. L’approche de Sophie Ristelhueber peut donc difficilement être considérée comme un témoignage de plus sur le conflit, tant la représentation symbolique de la marque de la douleur est omniprésente dans son œuvre. Cette analyse du présent proposée par Sophie Ristelhueber n’est pas sans rappeler la définition du contemporain élaborée par  Giorgio Agamben : « elle est très précisément la relation au temps qui adhère à lui par le déphasage et l’anachronisme »[9]. À cette attitude propre au contemporain, le philosophe y oppose celle d’individus coïncidant trop à leur époque et donc ne pouvant prendre la distance nécessaire à sa compréhension. Il semblerait donc que cette contemporanéité soit le propre de la photographie contemporaine, là où la relation directe établie par l’image de presse empêche de porter un jugement et de se détacher du présent. Le propre de la photographie contemporaine serait alors de prendre l’objet pour ce qu’il n’est pas, comme l’énonce à juste titre Catherine Rebois : « La photographie contemporaine paradoxalement ne nous montre pas une reproduction réaliste de l‘objet, malgré le recours à cette procédure technique rigoureuse, puisqu’elle le coupe de toute réalité et le met hors contexte.»[10] Pour ce qui est de son travail, Sophie Ristelhueber utilise la guerre du Golfe comme prétexte afin d’aborder un sujet plus large et plus universel que celui d’un conflit, qui est de fait ancré dans une histoire et une géographie. Cette spécificité de la photographie contemporaine la distingue d’autant plus d’une photographie consommée et appliquée dont la lecture serait normée. Le spectateur doit alors se positionner en retrait de la perception première de l’image et de sa relation indéniable avec une réalité, quelle qu’en soit la nature. Les photographies de Sophie Ristelhueber révèlent l’opacité de l’image. Ses all-over se situent volontairement en retrait de la représentation transparente de l’événement. L’œuvre Fait, par sa plastique ne se résume pas au sujet traité, alors que l’artiste semble aborder bien plus la symbolique de la cicatrice que celle de l’histoire d’une guerre. Comme l’énonce Marc Tamisier, à travers cette œuvre, il s’agirait surtout de la matérialisation d’un concept, celui du « temps comme trace ». La symbolique de la cicatrice révèle cette présence continue, quasi-éternelle de la blessure du temps, qui finit par se transformer en trace, dans la représentation de ces lieux où semblent s’enraciner un présent éternel. Les cicatrices du temps sont alors présentes dans l’image elle-même, dont l’ancrage spatio-temporel témoigne de la douleur du propos. Le public se réfère en premier lieu à sa connaissance du conflit par le biais des images relatives à l’événement, diffusées par les mass-media. Si ces dernières imposent une interprétation par le texte qui les accompagne, les œuvres de Sophie Ristelhueber invitent au contraire à en faire une autre lecture. C’est ainsi que le spectateur fait front à l’image afin d’y voir ce qu’il recherche. La compréhension de ces images ne peut donc se résumer à leur relation au conflit, simple pré-texte à création. Ces photographies, par leur référence à la cicatrice, témoignent de la persistance de la douleur et semblent tout de même avoir pour vocation de garder en mémoire, non pas la douleur spécifique à un événement, mais bien le rapport que chacun de nous entretient avec cette dernière. Mais comment cette « trace du temps » agit-elle sur le spectateur ? N’impose-t-elle pas une durée qui diffère de l’instant présent propre à l’image mass-médiatique ?   On pourrait supposer que cette appréhension du temps se présente comme une construction de cette confrontation entre spectateur et photographie. Elle serait constituée de deux moments : le premier appartiendrait à la perception et ferait référence à la surface sensible de l’image, là où le deuxième inviterait à puiser dans la mémoire de chacun. Cette persistance de la trace temporelle pourrait être appréhendée comme un présent qui dure, un temps qui serait à comprendre comme marque, comme un repère que le spectateur pourrait y trouver pour se référer à sa propre mémoire de l’événement. On serait tenté de comprendre ce travail sur l’autre, développé par Sophie Ristelhueber, comme une approche un tant soit peu universelle de l’histoire du temps présent. Ces cicatrices qui perdurent au temps passé, présent et futur contribueraient à la mise en œuvre de la représentation d’une « guerre générique[11] » évoquée par ces photographies-cicatrices. Par-delà ce motif, il s’agit d’appréhender les marques du conflit visible, relatif à l’actualité, mais aussi celles de conflits personnels, inhérents à tout individu. C’est pourquoi ces images diffèrent de celles des mass-media, non plus par ce qu’elles représentent, mais par leur immersion dans un milieu, celui de l’art contemporain, où le spectateur créé ce rapport de frontalité à la photographie. Frontalité qu’il faudrait penser au regard du point de vue de Jacques Rancière : « il faut un théâtre sans spectateurs, où les assistants apprennent au lieu d’être séduits par des images, où ils deviennent des participants actifs au lieu d’être des voyeurs passifs [12]». Le spectateur ne doit pas se cantonner à la posture de celui qui voit et subit l’œuvre à laquelle il fait face, sans pour autant se considérer comme partie prenante de la production artistique. Car le rôle du spectateur est aussi d’agir en fonction de ce qu’il observe et qu’il interprète l’œuvre au regard d’une connaissance et d’un vécu personnel. S’opère alors le décalage avec ce que l’artiste a voulu dire au sein de son œuvre et l’interprétation qu’en fait le spectateur sensibilisé à une autre histoire, acteur de son histoire. Ainsi, l’émancipation telle que l’appréhende Rancière serait « le brouillage de la frontière entre ceux qui agissent et ceux qui regardent, entre individus et membres d’un corps collectif»[13], donc entre le photographe et le spectateur faisant front à l’image. Car la mise en scène que crée le musée et la salle d’exposition invite aussi le spectateur à créer une autre relation avec l’image, que l’on souhaiterait aux antipodes de celle qu’impose les mass-media, c’est-à-dire plus consommée que ressentie et dont la temporalité s’inscrit indéniablement dans l’instant présent. Sophie Ristelhueber a pour habitude de puiser son inspiration dans le champ de l’information sans pour autant adhérer ni à l’espace, ni au temps des événements relatés. Dans la même lignée, une part non négligeable d’artistes contemporains a fait de l’actualité sa source d’inspiration. L’attitude qu’ils privilégient le plus souvent est de se situer en retrait de l’événement, que cette distance soit temporelle ou bien spatiale. Cette distance induit le détachement à l’image mass-médiatique référente et invite aussi à en faire une appréhension ouvrant à de multiples lectures possibles. Ce qui importe dans le processus de compréhension et d’appropriation de l’œuvre par le public est cette distance temporelle. Car, même si l’artiste agit dans un temps similaire à celui du déroulement de l’événement, en parallèle à la presse, la présentation de l’œuvre ne se situera pas pour autant dans un même temps et une même durée que celle des mass-media. Prenons l’exemple du travail de Brunon Serralongue[14]. Jouant avec l’univers de la presse, il interroge dans certains de ses travaux cette relation temporelle imposée par les media de masse, le conduisant à la production d’une image jouant avec la simultanéité de sa diffusion, là où son intégration dans le milieu de l’art impose de fait un décalage temporel. Mais il expérimente d’une certaine manière le décalage spatial dans la mesure où, ne possédant pas de carte de presse, il est obligé de se positionner en marge des tribunes réservées aux professionnels de la médiatisation d’un événement. L’utilisation d’une chambre photographique ne fait que justifier cette recherche d’une alternative à la course à la vitesse instaurée dans le monde de la presse. Et lorsqu’il a joué avec la frontière séparant l’art de la presse en travaillant comme pigiste dans une rédaction, il a, par la suite, exposé ses images publiées dans les journaux  au sein des institutions culturelles, mais amputées de leur légende. Bruno Serralongue conduit alors à s’interroger sur l’économie de l’image aujourd’hui, distinguant non pas la photographie argentique de la photographie numérique, mais bien plus deux économies parallèles de l’image, distincte quant à leur temporalité et quant à leur réception. Comme l’énonce Franck Leblanc[15], cette « image-flux » ne serait peut-être pas que le fait d’une technique, mais surtout d’un type d’utilisation, de support et de diffusion. Pour l’auteur, cette image est caractérisée par la mobilité qui l’anime, entre phase de production, de traitement, de diffusion, de suppression. Ainsi, l‘image de presse et l’image télévisuelle inhérentes à une actualité sont appréhendées comme images fluctuantes ; leur statut restant à repenser lorsqu’elles sont extraites d’un tel contexte. Tel est le cas pour l’image de presse muséifiée, pratique courante chez un photographe comme Luc Delahaye. Quelle est alors la valeur et le statut de ces images ? Cette adhérence au sujet, cette apparence un tant soit peu illustrative n’empêche-t-elle pas la dimension symbolique de l’art d’opérer ? Pour Vincent Lavoie, « l’image de presse est autorisée à intégrer le musée dans la mesure où elle prend en charge la représentation des grands événements de l’histoire ». Tel est du moins la tendance qui s’est développée, selon l’auteur, au sein des institutions culturelles dès la première moitié du XXème siècle. Ce phénomène n’a fait que s’accroître d’années en années pour devenir quasiment un genre de la photographie contemporaine aujourd’hui. Si le double usage de l’image n’est pas condamnable pour autant, la “plasticification“ de la photographie pour la rendre propre au monde artistique l’est. Il ne s’agit pas de mettre en doute les capacités d’un journaliste de faire œuvre, mais plutôt d’interroger le double usage d’une image à laquelle on plaquerait un mode de présentation propre à ce qu’on peut nommer photographie plasticienne. Cette photographie aurait donc comme particularité d’être dotée d’une double temporalité, celle de l’instant présent de l’image médiatique et celle propre à la photographie contemporaine. Mais en quoi ces photographies interrogent-elles ce passage d’une image ancrée dans un présent à une image dont la contemporanéité l’a fait perdurer au-delà de son époque ?  D’un autre côté, l’œuvre d’art s’inspirant d’une actualité invite à se référer à l’espace-temps de l’événement pour ensuite laisser opérer le décalage recherché par l’artiste, tout en permettant au public d’appréhender le travail en ayant une connaissance du sujet. Connaissance qui fera surface lors de cette confrontation, dans la perception première de l’œuvre, mais aussi dans la relation qui va se créer entre cette œuvre et le spectateur, libre de l’interpréter comme il le souhaite. Il semblerait que cette appropriation dépasse alors le sujet-même de la photographie. Ces photographies relèvent d’une forme d’universalité qui dépasse la référence au sujet. Si elles se réfèrent au temps présent, c’est parce qu’elles font émerger des problématiques qui se situent au premier abord dans une histoire collective, dont les prémices ont été construites par la presse, mais aussi à une histoire individuelle. C’est ainsi que Ristelhueber place au cœur de son propos la marque d’un temps qui perdure par-delà le présent et s’inscrit dans un espace qui n’est plus celui de la médiatisation de l’événement. L’œuvre Fait, qui a donc pour origine la seconde guerre du Golfe, est exposée en 2009 à la Galerie du Jeu de Paume à Paris. L’intérêt d’un tel travail n’est pas d’informer sur l’événement photographié, mais plutôt d’enrichir le sujet que l’artiste développe dans ses nombreux travaux, c’est-à-dire celui de la douleur comme marque. La guerre ou bien la référence à l’enfance ne serait donc que prétexte à création, car  la dimension universelle d’un tel problème ne peut se résumer à une représentation alternative d’un fait historique, majeur comme mineur. Malgré l’intérêt de l’artiste pour la question du territoire et pour une attitude en marge du monde de la presse, tant au moment de la prise de vue, qu’à celui de la diffusion de l’œuvre, elle semble avant tout privilégier cette persistance de l’œuvre au fil du temps, comme la volonté de faire perdurer cette marque d’un temps au sein de la temporalité de la photographie contemporaine.     Si, pour Marc Tamisier, la photographie contemporaine s’inscrit dans le temps présent, on peut également considérer, qu’au regard de la photographie consommée, sa particularité réside aussi dans la persistance de l’œuvre dans le temps. À la différence de la photographie d’histoire, cette adhérence au temps ne correspondrait pas à un quelconque devoir mnémonique, mais participerait du concept de l’artiste tentant de donner un caractère universel à un problème qui a pourtant émergé de l’instant de l’image événement.  Mais, cette conception de la photographie contemporaine est pensée au sein de son présent, alors que rien n’informe de son devenir et de sa capacité à survivre dans le temps. Si la photographie contemporaine invite à penser le présent, en aura-t-elle les capacités lorsqu’elle aura peut-être perdu cette référence au contexte spatio-temporel ? Quel est le pouvoir symbolique de ces œuvres tirées du présent dont elle s’inspire et au sein duquel elles sont destinées pour le moment à évoluer ? Si elles ont comme particularité de ne pas s’attacher à un quelconque devoir mnémonique, quelle serait alors leur place au sein d’une autre époque dont les acteurs tenteraient d’en produire une analyse afin de comprendre le présent de ces œuvres ?
    [1] Marc Tamisier, Sur la photographie contemporaine, Paris, l’Harmattan, 2007. [2] Idem, p.148. [3] Idem, p.148. [4] Sophie Ristelhueber, Fait, Paris, Hazan, 1992. [5] Paul Virilio, Esthétique de la disparition, Paris, Galilée, 1989. [6] Vincent Lavoie, « Photographie et imaginaires du temps présent », in  Maintenant, Images du temps présent, Montréal, Mois de la photo à Montréal, 2003, p.18. [7] Vincent Lavoie, « Photographie et imaginaires du temps présent », op. cit, p.22. [8] Idem, p.24. [9] Giorgio Agamben, Qu’est-ce que le contemporain ?, op. cit., p.11. [10] Catherine Rebois, De l’objet dans la photographie contemporaine. [11] Expression empruntée à Ann Hindry, Sophie Ristelhueber, Paris, Hazan, 1998, p.28, reprise par Marc Tamisier, op. cit., p.147. [12] Jacques Rancière, Le Spectateur émancipé, Paris, La Fabrique, 2008, p.10. [13] Idem, p.26. [14] Ce photographe contemporain travaille sur le même terrain que la presse, mais ne possède pas de carte de journaliste, photographie à la chambre et présente ses images dans le champ de l’art contemporain. www.brunoserralongue.com [15] Franck Leblanc, La photographie numérique comme question de temps.
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