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  • Between C. and D

    Il y a 8 ans

    / Travaux

    2013
    Tirages argentiques lustrés contrecollés sur dibond
    Format 30x40 cm

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    Il y a 8 ans

    / Travaux

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  • Une fois et pas plus

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    Thème : Photographie
  • Giselle à l'Opéra Garnier
    Thème : Photographie
  • Amouraché de sa belle  Erena, pour Stephane,  le respect en est-il sauf?Respect de l'amour,certes,  sauf que... Stephane nous pose une question fondamentale à l'ère de l'amour 2.0...

  • Intervention à La Chambre à Air

    Passage du titre « N'importe quoi la CAF ! » et interview.
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  • Que reste t'il ?

    Il y a 8 ans

    / BLOG JOURNAL VOYAGES MOIRS EXORCILS ET POEMSONGS PORTRAITS HORSLADORS / poèmsongs

    Depuis le lit dans la chambre je ne ressens plus rien je regarde à travers la fenêtre ouverte je regarde au loin au loin dans l'azur au-dessus des gratte-ciels au loin dans l'altitude de l'éternité au-delà des zéniths au-delà des hôtels au loin dans les sommets depuis mon sommier au loin dans les jardins inversés des cieux immortels le cercle parfait de la lune sournoise apparaît j'écoute mon coeur peu à peu s'arrêter de battre que reste t-il de la caresse de tes doigts que reste t-il de l'odeur de ta peau que reste t-il de l'emprise de tes bras que reste t-il de notre chaos que reste t-il du froissement de nos draps que reste t-il de la sueur qui a séché entre tes cuisses que reste t-il de la flamme qui prit vie dans nos batailles que reste t-il de nos insolences que reste t-il de notre désir sauvage et futile que reste t-il de nos vaillances que reste t-il de nos vexations que reste t-il de nos espoirs de réconciliation que reste t-il de nos silences que reste t-il de nos orages intérieurs que reste t-il de nos incohérences que reste t-il de ton haleine un peu saoûle que reste t-il de nos corps essouflés que reste t-il de nos soupirs que reste t-il de notre impatience que reste t-il de nos confidences que reste t-il de nos turpitudes que reste t-il de nos avanies que reste t-il de nos rêves que reste t-il de nos frustrations que reste t-il de ton regard que reste t-il de mon oubli que reste t-il de nos pardons difficiles que reste t-il de tes intitiatives farouches que reste t-il de nos complicités que reste t-il de nos concessions que reste t-il de nos défaillances que reste t-il de nos tourbillons que reste t-il de la douceur de nos rires que reste t-il de nos délires doux que reste t-il de notre abandon que reste t-il de mes cris de tes souffles que reste t-il de nos litanies que reste t-il de nos discours saillants que reste t-il de nos souvenirs que reste t-il de notre désordre que reste t-il de notre désir la nuit noire est tombée que reste t-il de la cadence des vols des colombes dans le bleu du ciel

    Aurore Laloy, exorcil écrit le 16 avril 2016, peu après un séjour à l'hôpital.
    Pour Adrien Kanter.
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    "Peut-on mourir d'avoir trop aimé ? Peut-on aimer une chose dès lors qu'on la possède ? Peut-on posséder l'émotion ?" Dramus(cul)e, Aurore Laloy

    la revue GALANTE <3 N°7 sur les fesses qu'elle est bonne, qu'elle est bien, à te procurer pour 5 euros > auprès de Marilou Lou, Zoé Zoo, Charlotte Herzog, de moi en MP ou sur http://galantefanzine.bigcartel.com
    La revue GALANTE N°7 sur les fesses est sortie, bien ferme, bien arrondie, à se procurer pour 5 euros sur http://galantefanzine.bigcartel.com

    Parler de cul est grossièrement assez récurrent chez Galante. Mais dans le Galante #07, on vous parle du cul. Des fesses. Des vôtres, des nôtres et des leurs. De leur face cachée, de la fessée qui fâche, des préjugés qui lassent. Un "dramus(cul)e d'Aurore Laloy et un entretien avec Jackie Stallone parmi d'autres textes et articles qui font le charme de cette revue culottée.

    "Heureusement qu'il y a les folles de la messe" Rabelais
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    « LE GÉNÉRATEUR, 10 ANS D’ART ET DE PERFORMANCES »
    Textes de Marina Abramovic, Bernard Bousquet, Anne Dreyfus, François Durif, Aurore Laloy, David Liver, David Noir, Alberto Sorbelli, Nadia Vadori-Gauthier, Charles Pennequin, Fréderic Lecomte, Marion Estimbre, Eléonore Marie Espargilière. Edité par Eléonore Marie Espargilière et Anne Dreyfus. Conception graphique : Birgit Brendgen. édition bilingue (français / anglais). 19 x 25 cm. 436 pages. Publié par Le Générateur. 2016. Diffusion Les Presses du Réel. 32 €.
    Je suis fière de vous annoncer la parution d'un de mes textes dans le catalogue du Générateur, superbe livre revenant sur une décennie de performances en 436 pages de photos, splendides, et dix textes d'artistes dont ceux de Marina Abramovic, Alberto Sorbelli, Anne Dreyfus, David Liver, ou donc le mien. Si vous souhaitez vous procurer l'ouvrage > http://legenerateur.com/publications/
    « LE GÉNÉRATEUR, 10 ANS D’ART ET DE PERFORMANCES »

    Textes de Marina Abramovic, Bernard Bousquet, Anne Dreyfus, François Durif, Aurore Laloy, David Liver, David Noir, Alberto Sorbelli, Nadia Vadori-Gauthier, Charles Pennequin, Fréderic Lecomte, Marion Estimbre, Eléonore Marie Espargilière. Edité par Eléonore Marie Espargilière et Anne Dreyfus. Conception graphique : Birgit Brendgen. édition bilingue (français / anglais). 19 x 25 cm. 436 pages. Publié par Le Générateur. 2016. Diffusion Les Presses du Réel. 32 €. 

    Ci-dessous, mon texte :
    Mort à la performance !

    Je ne comprends rien à la performance. Et pourtant je ne peux plus m'en passer. Je ne vis, pense, rêve, bouge, transpire que par la performance. Comme un chewing-gum qui me colle à la semelle. Une ombre sur l'asphalte. Un doppelgänger. Quand je vois celles des autres, je mets cinq jours à m'en remettre. S'il s'agit des miennes, parfois cinq semaines. Après avoir perdu l'usage de ma voix pendant deux mois suite à une performance [1] particulièrement chargée émotionnellement, une amie a cru me rassurer en me disant que "les initiations étaient rarement des parties de plaisir." Je ne suis pas rassurée. J'assiste à ma propre vie comme à une performance qui ne s'arrête jamais. Comme tenter de faire partir quelqu'un en tenant la même note aigüe jusqu'à briser tous les verres de la cuisine, et échouer. Une initiation sans fin. Insoutenable. Mais surtout, je ne peux pas m'empêcher de compulser toutes les performances de ma vie dans des carnets [2] que je remplis en quelques jours. Parfois en quelques heures. Ma pratique graphomane m'a fait progressivement perdre tous mes amis. Certains ont commencé par refuser d'aller au cinéma avec moi au prétexte qu'il est perturbant d'être assis à côté d'une vie qui écrit dans le noir, en parallèle de l'histoire qui se déroule à l'écran. D'autres ne veulent plus monter en voiture quand je conduis parce qu'il m'arrive de prendre quelques petites notes au volant. Je me rends bien compte que la performance est une déstabilisation et une mise en danger de sa propre vie autant que de celle des autres. Pourtant, je continue. Et pire encore. Quand un carnet est totalement griffonné, j'en entame généralement la lecture à voix haute [3]. Là, honnêtement, le problème n'est plus d'avoir perdu ses amis, mais de se faire des ennemis. Quand tous m'ont tourné le dos, je ne peux plus faire autrement que de consulter un public. Je me sers de lui comme d'un oracle qui me livre des prophéties. J'appelle ça la performancie. Une fois [4], j'ai enfermé un public pour qu'il m'écrive mon texte. Une autre fois [5], hésitant à prévenir l'homme dont je croyais être enceinte par lettre ou par téléphone, j'ai interrogé le public à son insu en lui laissant le choix entre me regarder dire un texte sans pouvoir l'entendre ou écouter ma voix qui sortait d'une enceinte. Ironie du sort : l'enceinte n'a pas marché. CQFD. Cher public, sachez que cette fois [6] dans cette corrida-textuelle, je vous consulte comme on cite un taureau dans l'arène afin de vous demander d'achever la performance ou bien c'est elle qui m'achèvera. Vous avez donc le choix de lire ou non ce texte jusqu'au bout : le sort de ma part maudite est entre vos mains. 3. 2. 1. Mort à la performance ! Non ? Vous êtes toujours là ? Echec.   

    Paris, le jeudi 9 juin 2016. Aurore Laloy.   

    [1] Duo Erose / Aurore Laloy (texte / voix) et Mamoto / Constantin Leu (objets), 24h de la performance. Le Générateur, FRASQ 2015. La disparition de la voix, sujet de résidence d'écriture 2016, Anis Gras. http://loligo.tm.fr  [2] Extraits de mes Moirs à consulter : www.lepiphyte.com  [3] J'anime une émission de radio dédiée à la poésie et à la performance : Hôtel Paradoxe sur Radio Libertaire 89.4fm. www.hotelparadoxe.net  [4]Bunker Paradis, pièce radiophonique / spectacle vivant pour quinze musiciens, quinze acteurs, et un public. Retransmise en direct à la radio depuis Le Générateur, FRASQ 2012.  [5] L come L'amore, hommage à Anna Magnani, Aurore Laloy (texte / voix), Adrien Kanter (machines analogiques), David Liver (action), FRASQ à la Galerie Nivet-Carzon 2014.  [6] Performance - corrida, publication au catalogue des 10 ans du Générateur.
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    Deux publications internet en mars 2018
    au label L O L I G O  
    www.loligo.tm.fr/collections/loligo-collection-aurorelaloy.html

    - Traversée d'Ouest en Est, poèmes après avoir perdu puis retrouvé la voix. Automne 2017
    - Moirs, projet d'écriture recueillant les traces, restituant les persistances, interrogeant ce qui reste, le gisant en soi. 2014 - 2016

    Rencontre avec les artistes Sofi Hémon Aurore Laloy Inna Maaimura Ollivier Coupille André Avril Emmanuelle Bouyer Nicolas Vatimbella Pierre Hémon Dulce Trejo Maxime Deckers pour découvrir écouter et voir les parutions L O L I G O  2017 & Fête de disparition du blog LEPIPHYTE [http://www.lepiphyte.com] le 12.10.17 à 19h30 dans l'atelier 2 à Anis Gras, le lieu de l'autre à Arcueil
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