TOUS LES ARTICLES

  • Prix

    Il y a 9 ans

    / À propos

    2016 : Bourse d’aide à la première exposition du CNAP
    2016 : Prix indépendant/Jeune Création, décerné par la Progress Gallery, Paris, FR
    2015 : Prix spécial du jury du Prix LE BAL de la jeune création avec l'ADAGP, Paris, FR
    2013 : Prix spécial du jury LE BAL carte blanche PMU, Paris, FR
    2013 : Prix Spécial du jury pour le livre Daily Fiction au salon du livre de Dax, FR
    Suite
  • Texte d'intention
    Faire face au vide. Questionner l’ombre.

    L’iconographie des traditions ésotériques est la source principale de mon environnement visuel, je m’intéresse à l’alchimie, à la kabbale, et aux arts divinatoires. Dans ces traditions datant de plusieurs millénaires, j’apprécie le mélange de symbolisme, de figuration-narrative et de schémas technico-religieux.

    Pour les alchimistes du XIIe siècle, la quête d’absolue passe par un mélange de travail sur soi et de travail sur la matière. L’étude au laboratoire doit nourrir en permanence les lectures faites à la bibliothèque pour que puisse réellement émerger une compréhension nouvelle de la réalité.

    Dans mon travail, je brasse plusieurs médiums, je croise les modes d’expression, je cherche à atteindre une certaine forme de polylinguisme. Au cours de ces dernières années, j’ai constaté que la photographie devenait picturale à partir d’un certain degré d’abstraction et que le dessin prenait une dimension sculpturale à partir d’un certain format : ce sont précisément ces phénomènes de passage qui m’intéresse.

    Je cherche à reposer la question du sacré dans un monde envahi par les forces du religieux. Mes ensembles photographiques, mes grands dessins aux fusains, mes installations architecturales font tous appel à la part sacrée de notre être. Le sacré est ici compris comme le lieu du conflit entre énergie et structure, le lieu de l’équilibre entre immanence et transcendance.
    Suite
  • Expositions

    Il y a 9 ans

    / À propos

    Expositions personnelles

    2016 : Atlas, Galerie Item éditions, Paris, FR
    2015 : Mass Production, The Invisible Dog Art Center, commissariat : Gaelle Porte, Brooklyn, US
    2015 : Training Session, Pioneer Works, commissariat : Gaelle Porte, Brooklyn, US
    2015 : Cuirasse, commissariat : Gaelle Porte, Galerie du Haut Pavé, Paris, FR
    2012 : Anatomia Botanica, Cheekwood Botanical Garden & Museum of Art, Nashville, US

    Expositions collectives

    2017 : Old Dream, collection Dorith et Serge Galuz, commissariat : Ann Stouvenel, Mains d'Œuvres, Saint-Ouen, FR
    2017 : Propositions inédites, Galerie Item, Paris, FR
    2016 : Petits Formats, Galerie du Haut Pavé, Paris, FR
    2016 : The Drawing Hand, Gallery Magda Danysz, Shanghai, CN
    2016 : La Main qui dessinait toute seule, Galerie Magda Danysz, Paris, FR
    2015 : Disparitions, Honoré, Galerie rueVisconti, Paris, FR
    2015 : A l’ombre d’Eros, commissariat : Marie Deparis & Magali Briat-Philippe, Monastere Royal de Brou, FR
    2015 : Ce n'est pas une heure pour les histoires de revenants. Rentrons., commissariat : Yannick Langlois, Villa Belleville, Paris, FR
    2014 : Solstices, Galerie ACY & Galerie DDC, Paris, FR
    2014 : Paper Biennial 2014, Museum Rijswijk, The Hague, NL
    2014 : FID Prize 2014, Drawing Box Gallery, Tournai, BL
    2013 : No limits just edges, Café A / Maison de l'architecture, Paris, FR
    2013 : D Dessin, drawing art fair, Galerie DDC, Paris, FR
    2013 : Kama e Sesso, Triennale Design Museum, Milan, IT
    2012 : Series of Lines, Galerie DDC exhibition at Laptop, Paris, FR
    2012 : Chic Dessin, drawing art fair, Galerie DDC, Paris, FR
    2012 : La Poétique de l'espace, Galerie DDC at Galerie Laurent Mueller, Paris, FR
    2011 : Prix de Sculpture de la MAIF, artist nominated, Le Bal, Paris, FR
    2011 : Matisse was there, Galerie DDC at Marc Lenot / “Lunettes Rouges”, Paris, FR
    2011 : 56ème Salon de Montrouge, commissariat : Stéphane Corréard, FR
    2010 : Crossing the Line FIAF Festival, FGH Theater, French Institute Alliance Française, New York, US
    2010 : Crossing the Line FIAF Festival, The Invisible Dog Art Center, Brooklyn, US
    2010 : Minds over Matter: Botanicals, The Old American Can Factory, Brooklyn, US
    2010 : Brooklyn Utopias: Farm City, Old Stone House Gallery, Brooklyn, US
    2010 : The Last Supper Salon, 3rd Ward, Brooklyn, US
    2009 : Dumbo Art Under The Bridge Festival, Brooklyn, US
    Suite
  • Germain Caminade

    Germain Caminade

    Artiste, peintre, graphiste

    www.germaincaminade.com

    Confrontations

    Il y a 9 ans

    / Digital

    • 1 - Confrontation 2 014 211
      Confrontation 2 014 211
    • 2 - Confrontation 2 014 213
      Confrontation 2 014 213
    • 3 - Confrontation 2 013 419
      Confrontation 2 013 419
    • + 38 media(s)

    Confrontations © Germain Caminade

  • Expositions

    Il y a 9 ans

    / À propos

    2017 : Athanor, Progress gallery, Paris
    2016 : White Crypt, commissariat : Anaïs Lerendu, St Mark's Church, London, UK
    2016 : Petrus Picnic, avec Judith Deschamps, Mains d’Œuvres, Saint-Ouen
, FR
    2016 : La rumeur de la forêt, commissariat Soyoung Hyun, Galerie Cube Noir, Saint-Denis, FR
    2016 : 48h à Raspail, commisariat Jean-Sébastien Tacher, Parking Raspail, Paris
, FR
    2016 : Jeune Création, Galerie Thaddaeus Ropac, Pantin, FR
    2015 : La main qui dessinait toute seule, MD Galerie, Paris, FR
    2015 : ART-UP, foire d’art contemporain, Lille, FR 

    2015 : Today was Judith Deschamps 08.03 – 12.04.2065, avec Judith Deschamps
, Les Mouettes, Vevey, CH
    2015 : AN(suite), commisariat Michel Poitevin, Lasécu, Lille, FR
    2014 : 59ème Salon de Montrouge, commissariat Stéphane Corréard, FR
    2009 : VoxPop, Galerie Thierry Marlat, Paris
, FR
    2008 : Kunst Baoum!, École du Baoum, Grenoble, FR
    Suite
  • Soyoung Hyun

    Il y a 9 ans

    / Textes

    Soyoung Hyun
    Aux frontières de différents langues artistiques : Matthieu Raffard
    Soyoung Hyun pour Le Chassis

    Matthieu Raffard (né en 1981, vit et travaille à Paris) se consacre aux questions de l’Histoire et du deuil du monde dans lequel nous sommes nés, en entrecroisant des séquences d’images photographiques, de dessins, et de sculptures. Il a commencé sa démarche artistique par la photographie à partir de laquelle il a réfléchi et travaillé sur différents médiums pour représenter sa pensée et développer ses structures cognitives. Ainsi, afin de comprendre son travail, il est indispensable d’analyser le langage photographique de ses débuts.

    Au départ, en 2008 et 2009, il faisait des photographies documentaires sur le corps humain, le corps dans l’espace, les manières d’exister dans le monde, principalement en Ukraine et à New York. Bien qu’il s’agisse simplement de photographies documentaires, quelques-unes de ces photos montrent des images que nous pouvons lier à d’autres séries : des photos qui représentent la fin d’un monde. Dans ces photographies, on ressent une certaine nostalgie de choses qui disparaissent, thème crucial de son travail.

    L.P.D.S, acronyme de Le Pont Des Suicidés est une série de photographies documentaires qu’il a réalisée en 2013. Plongées dans le noir, des silhouettes se distinguent dans un faisceau de lumière. Cette série semble avoir été réalisée dans un studio avec une lumière travaillée. En réalité, Raffard les a prises sous le Pont des suicidés des buttes Chaumont, lors d’un 15 août, moment où nombre de Parisiens sont partis en vacances, à l’exception de la population des travailleurs qui restent à Paris. Précisément, ces photos ont été prises exactement lorsque le soleil se couche, créant un faisceau de lumière très fort et fin qui passe au travers du pont. Ce qui est intéressant dans cette série, c’est le fait que nous ne pouvons pas trouver les regards des modèles, mais seulement leurs silhouettes. C’est une volonté de Mathieu Raffard que de refuser de montrer le regard. Cette démarche autour de l’effacement et la disparition de l’objet apparaissent dans plusieurs autres de ses projets artistiques. Par exemple, dans la série Le Voile de Sainte Véronique (2015) dans laquelle douze disques de ponçage ont été utilisés pour effacer le visage du Christ.

    Après son travail de photographies documentaires, des objets, et plus encore la perspective, ont commencé à disparaître de sa photographie. Par cette transformation, on pourrait analyser ses questionnements sur le regard, la manière de voir, le rôle de la photographie. Depuis la série Archipels, il a commencé à prendre des photographies qu’il a archivées comme une banque de données, comme une collection d’images sur des lieux, des paysages, des surfaces de la Terre. Cette série représente une sorte de trace, une manière de mises en perspective d’un monde qui apparaît. Par la suite, dans Ekphrasis un érotisme du fragment (2013) et Euclide (2012 – 2013), on s’aperçoit que son regard s’est déplacé dans son atelier. « Et puis à moment donné, ce qui m’a intéressé, c’est que la photographie pouvait être une forme de peinture ». Il a remarqué que des traces, des marques, des taches sur la surface des paysages ou des arrière-plans qu’il a vus et photographiés avec son appareil se sont transformées en dessin, en peinture et en installation dans son atelier. Ainsi dans sa série Égrégores (2014-2015) inspirée par un voyage en Islande, ses pratiques dissolvant les frontières habituellement strictes entre le médium photographie et le médium peinture, se développe par l’ajout d’un texte sur une énergie abstraite et spirituelle, presque chamanique. Effectivement la photographie dans cette série n’a pas pour fonction de focaliser sur la représentation d’un objet ou d’une perspective, mais plutôt elle devient une forme de la matière représentée et de la réalité qui l’entoure.

    Avec son interrogation sur le médium, une idée sur le deuil, une sorte de nostalgie de l’histoire, sur des choses qui sont en train de disparaître, se prolonge dans plusieurs séries comme Pliage (2013), Les mondes anciens (2015), et un projet, Pandémonium, monument funéraire symbolisant le deuil et les ruines des civilisations disparues, qui va être réalisé pour Jeune création en 2016. Pliage, des vêtements collectés dans la rue, ensuite pliés, agencés et photographiés dans son atelier, peut être interprétée comme un deuil sur l’histoire de l’existence, un deuil de la vie quotidienne, et un deuil pour l’humanité. Depuis ses premières photographies documentaires et jusqu’à Pandémonium, sa pensée sur le deuil et la nostalgie sur le monde disparu, ou qui va disparaître, continue à évoluer au travers de médiums de plus en plus nombreux.
    Suite
  • Démarche

    Il y a 9 ans

    / À propos

    Dans mon travail, je cherche à enregistrer les transformations du corps contemporain et à comprendre comment il s’adapte aux transformations du monde qu’elles soient culturelles, scientifiques ou environnementales.
    D’autre part, j’essaye de replacer le corps dans le contexte du monde vivant. La transmutation de structures organiques en formes minérales me permettent de travailler sur des formes de traces qui indiquent en volume le passage du temps biologique.
    Je travaille les matériaux que je sélectionne comme des organismes vivants à travers leurs différents états. Le papier plat ou broyé sous forme de pulpe est travaillé comme une membrane souple ou une chair qui durcit. Je cherche à donner du volume à la surface et de la surface au volume. Ces explorations me permettent de considérer le corps comme une enveloppe, une frontière à travers ses états de transformation.
    Par l’incision, l’ouverture, le recouvrement et la suspension je contrains les formes que je produis à trouver leur place dans l’espace, à exprimer et à révéler le mouvement qu’elles contiennent en elles. Les tissus musculaires m’intéressent particulièrement dans la relation qu’ils entretiennent avec la gravité. Le muscle est à la fois une forme passive et une forme active, capable de se soustraire de la gravité lorsqu’il se contracte ou au contraire de s’abandonner à son propre poids lorsqu’il se relâche.
    Incarnation
    Mes recherches tournent autour de l’idée d’incarnation, c’est à dire la manière avec laquelle la vie prend chair, comment elle rentre dans la forme. Par l’incision, l’ouverture, le recouvrement et la suspension je contrains les formes que je produis à trouver leur place dans l’espace, à exprimer et à révéler le mouvement qu’elles contiennent en elles. Les tissus musculaires m’intéressent particulièrement dans la relation qu’ils entretiennent avec la gravité. Le muscle est à la fois une forme passive et une forme active, capable de se soustraire de la gravité lorsqu’il se contracte ou au contraire de s’abandonner à son propre poids lorsqu’il se relâche.

    Transmutation
    Je travaille aussi autour de l’idée de transmutation, c’est-à-dire la manière avec laquelle la matière du vivant passe de l’organique au minéral ; du volume à la surface ; de la vie à la mort. Je travaille les matériaux que je sélectionne comme des organismes vivants à travers leurs différents états. Le papier plat ou broyé sous forme de pulpe est travaillé comme une membrane souple ou une chair qui durcit. Ces explorations m’amènent à considérer le corps comme une enveloppe, une membrane, une frontière.
    Suite
  • Pliages

    Il y a 9 ans

    / Travaux

    • 1 - Pliage 8
      Pliage 8
    • 2 - Pliage 1
      Pliage 1
    • 3 - Pliage 3
      Pliage 3
    • + 6 media(s)

    Pliages
    2013
    Ensemble photographique composé de 9 éléments

    Ces vêtements ont été soigneusement collectés dans le cadre d’un travail sociologique réalisé sur les questions liées aux phénomènes d’exclusion engendrés par les formes contemporaines et urbaines de libéralisme. Les vêtements ici présentés sont des vêtements sans valeur, ayant appartenu à des hommes et des femmes écrasés par la violence des rapport économiques. Ces vêtements ont été pliés et photographiés de manière frontale. En faisant écho simultanément à la peinture moderne (Morandi, Rothko, de Staël) et à la photographie documentaire (les Bechers, Baltz, Penn), cet ensemble photographique propose une réflexion simple et directe sur la fragilité de l’existence et la dureté du monde.

  • Matt Christy
    Matt Christy, Arts Papers, July/August 2012

    The French artist, Mathilde Roussel's show Anatomia Botanica (March 24–May 13, 2012) at Cheekwood Botanical Garden and Museum of Art is an installation of sculptures and drawings that makes explicit the biological and anatomical relationship between plant life and the human body. Echology, 2012, is a series of large, clear, glass jars on pedestals with text etched into each one. A jar of bark is labeled "SKIN". A jar full of pollen is labeled "SPERM". A jar containing sap is labeled "BLOOD", and sticks represent bones. For Roussel this anthropomorphic view of nature is justified by an abundance of literal, linguistic, and metaphoric similarities.

    In 25.08.79, 2012, two bodies sculpted out of dirt and wire mesh seem to float in the gallery in dramatic gestures and are covered in green wheatgrass. Although most of their features are lost in the grass, the fingers are carefully crafted, long and thin. Their bodies are contorted as if they are falling or flying in ecstasy or in pain.

    In Fertile Landscape, 2012, Roussel put a series of white ceramic pods on the floor in the corner of the gallery with thin, green wheatgrass growing out of narrow holes in the tops of the pods. Their round shape subtly suggests breasts but their handmade loppiness made them look also like white onions.

    To bridge the gap between her audience and nature, Roussel recalls the old identification of nature as nurturing and feminine. To engage an audience severely alienated from their place in the natural world requires a certain mystification: the literal refashioning of plant bodies into shape of human bodies. An attempt at sympathetic magic, Anatomia Botanica recalls the ancient idea of earth as mother. But it is worth remembering that the conflation of nature with the feminine was also used by those in power to justify the exploitation of the land. Carolyn Merchant in her book The Death of Nature: Women, Ecology, and the Scientific Revolution describes how with the rise of mechanistic rationality and industrialized production came the view of feminine nature as wild, fecund, chaotic, and in need of control. The goal was no longer to take nature as an interrelated, organic whole but to redesign nature in the ostensibly rational image of man.

    It is perhaps Reste, 2011 – seven large cut-paper forms that droop on the wall – that best navigates the reenchantment between natural forms and human bodies. Black graphite covers both sides of the paper creating shiny, almost metallic surfaces. Roussel has cut the paper into thin-ribbed strips that creates delicate fern like forms. Some are as large as human bodies and protude from the wall, calling to mind a series of dual associations: the way human skin droops and folds or the way leaves curl, the lined stacking of muscle tissue or the repetitive layering of palm fronds. The title of the piece may refer to the shared elemental underpinning of all living things or perhaps to the etymological Latin root word of carbon, carbo, which means coal. The works are like relics or delicate fossils, burnt and blackened. These somber, ambiguous forms locate this interconnected relationship between human and plant in a shared bleak reminder that our future is bound to the fates and extinctions of nature.

    Over the span of the show, what started as idyllic, controlled growth began to age, grow and die. The grass became long and shaggy, and the materials in the jars began to rot. Roussel reminded me how wordless nature simply does things, while human culture obsessively symbolizes it, lending its gendered and all-too-human interpretation.
    Suite
  • Veronica Kavass
    Veronica Kavass, September 2012

    Why do a number of Mathilde Roussel’s works exist in mid-air? The suspension of sewn handkerchiefs to represent memory, the wheatgrass sculptures that represent the growth and decay of life. Invisible strings restrict the gravitational pull, but when the materials are heavy such as with 25.08.79, with bits of the human body falling to the spotless gallery floor, the viewer becomes increasingly aware of gravity. Of gravity, of time, of existence, of limitation, of frailty. In all of her works, the artist depicts the restraints of possibility in the cycle of life: we are bound to this earth, this body, these patterns. Within that haunting reminder, the viewer wants to follow Roussel into the investigation of what makes this existence, for one, beautiful. Her work is not only about what is happening in the very instance that you see it, but about its history, the fading existence of the lives, memories, and energy that preceded the moment you are in. By floating her sculptures in mid-air or far enough away from the wall to cast shadows, Roussel is pausing life in order to observe it more closely. Through meditative stillness, she addresses transition.

    By March of 2012, Roussel had developed a steady relationship with her 25.08.79 sculptures that had initially brought her to Nashville (where I was introduced to her work). She knew how the gardeners would need to take care of them, what the potential dangers were in their constant state of suspension, the structural integrity of the armatures that were designed to decompose and, of course, when they would die. She had studied her “grass people” (as Americans like to call them) in various locations and had found a certain comfortability in distancing herself from them in that way creators do from their creations. In her investigation of the cyclical, Roussel constantly moves forward, but not without taking the time to focus on the details that propel her subject matter. By the time she had arrived in Nashville for her residency, she had just completed her first Reste series which consisted of paper covered in graphite, intricately cut to resemble the anatomical and botanical drawings she has been poring over for years in researching the basis of her work. Hanging against a white wall, appearing as though they’d fall into piles of soot, they represented the steady variable that unites all of her work.

    Recognizing the overarching principles and the scientific lexicon leads the viewer into another investigation: why does this artist strive to create a universal understanding of life and death in her work? Roussel certainly addresses fragility (of material, of life) in a manner that tugs at the curtain veiling “the invisible archive of our emotions”. In reviewing earlier works such as Floating Memory and Empreinte, when the artist used personal materials containing the tangible fabric of her own history, we find the root of her investigation. Throughout its evolution from this point, Roussel’s work gracefully steps away from the reconstruction of personal memory to observe the patterns that govern all of life. The starting point belongs to her, while the end belongs to everyone, insofar as we know that neither the beginning nor the end will ever be fixed.
    Suite