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  • Dans le désert Bolivien une transnationale Américaine achète le droit d’exploiter d’un gisement d’argent à  San Cristobal.
    Les habitants acceptent de quitter leur village en échange de la promesse d’emplois à vie pour toute la communauté…

    Non loin de là, Guillaume Roellant un ingénieur Belge monte a une usine coopérative qui transforme le minerai de bore en Borax. (une matière utilisé entre autres pour durcir le verre ou fabriquer de la lessive).
    L’entreprise prospère et les bénéfices sont réinvestis sur la place.
    Accusé sans preuve de trafic de cocaïne, Guillaume Roellant sera emprisonné avant d’être libéré grâce au soutien de la communauté indienne.

    En 2003 sous la pression populaire Président Bolivien Lozada quitte son pays à bord qu’un hélicoptère de l’Armée Américaine. Depuis Evo Morales qui conclut ce film est Président de la République Bolivienne.

  • Jean-Christian Fleury, L’Oblique.  A propos de "Debout", série "Longue distance", 2007
    Ce texte a été écrit à l'occasion de l'exposition "Sur les routes", Musée de l'image d'Epinal, 2010, Commissaire Martine Sadion.
    Ils sont là, presque en file indienne, entre deux eaux, entre deux mondes. Le chemin, parfaitement rectiligne est étroit. C’est une ligne qui sépare et relie, qui ligature ce paysage horizontal où l’eau et la terre menacent de se fondre à la surface granuleuse de l’image. Qui sont-ils ? On ne saurait même les compter avec précision tant ils font masse. Leurs ombres, au contraire, s’étirent, parallèles, sagement rangées, assujetties à cette lumière qui, dans les peintures métaphysiques de Giorgio de Chirico, confère au banal une étrangeté mystérieuse et au temps un étirement languissant. Cet instantané n’est pas un arrêt mais une suspension du temps, une figuration de sa condensation. Corinne Mercadier aspire à réaliser des images fixes capables de contenir l’image d’avant et celle d’après, passé et futur immédiats rassemblés. Cette épaisseur du présent qui déborde dans l’advenu et l’à - venir est rendue sensible par la matière de l’image, coulée minérale qui pétrifie la scène, lui donne son caractère emblématique, sa vérité d’image mentale. Cette vérité est celle des contes et n’a que faire du réalisme. Au temps de la fiction, vient se superposer celui de l’énonciation : cette matière dense, générée par une succession d’images rephotographiées, implique la durée dans sa réalisation - même. Tant il est vrai qu’en photographie le résultat ne saurait seul compter : le processus d’obtention de l’image est partie prenante de son sens.

    Ils sont là, l’un derrière l’autre, ou peut-être par couples, mais de dos, tous. Que peut-on ressentir pour des anonymes dont on ignore même le visage ? Que rechercher ? Ni psychologie ni identité sociale à décrypter ; rien que des présences impliquées dans une action hypothétique. Les personnages de Corinne Mercadier sont ainsi : des silhouettes, des ombres, un peuple muet sur lequel chacun peut projeter ses fantasmes, ses souvenirs, une histoire. Ils donnent l’échelle de leur environnement, comme dans les gravures ou les photographies anciennes de monuments antiques. Effectivement, l’homme est bien la mesure de cet univers issu de ses rêves. Image ouverte, du fait de son minimalisme qu’accentue l’emploi du noir et blanc ; d’autant plus dense et aiguë qu’elle est imprécise ; image capable d’évoquer un fait banal et minuscule en lui insufflant la dimension d’un mythe méditerranéen. Son auteur excelle à ces retournements, à faire coexister les contraires en jouant de leur tension ; comme elle s’ingénie malicieusement à recycler les éléments de sa propre vie en matériaux de ses fictions : à faire de ses lieux familiers des décors irréels, de ses proches des fantômes, à donner au soleil du Midi l’éclat noir d’un certain Paysage (1953) de Nicolas de Staël.
    Ils sont là, marcheurs prisonniers de cette oblique étroite, tendue entre premier et arrière plan. Comme le couteau posé de biais sur la table dans les natures mortes, elle a pour fonction de suggérer la troisième dimension. Mais elle en introduit ici une quatrième, temporelle, en reliant simultanément l’ici/maintenant au là-bas/plus tard. La promenade au bord de l’eau se fait destin et notre oblique, trajectoire à accomplir. La voici lancée vers un point de l’horizon devenu dénouement, cible immanquable, dans l’immobilité minérale du paysage. irruption scandaleuse au sein d’un monde carroyé où règne l’orthodoxie de l’orthogonal. Biffure dans la page, blanche de sable et de sel. Chez Corinne Mercadier, la géométrie est d’abord une pratique spirituelle.
    Jean-christian Fleury
    Suite
    Thème : Photographie
  • Accenture Studio

    Il y a 14 ans

    / Institutionnel

  • Filière bois - 2/2

    Il y a 14 ans

    / Institutionnel

    Utilisation de la filière bois pour la construction des installations olympiques.

  • Clotilde Lepetit, ancienne milante de « Ni Putes Ni Soumises », défend un homme accusé de viol.
    Il sort de 48 heures de garde à vue. Ensemble, ils préparent l’entretien qu’ils vont avoir avec la juge d’instruction chargée de cette affaire criminelle.

  • Avocats d’urgence / Défendre à tout prix
    Chaque année au Palais de Justice de Paris, dans le décor fastueux de la bibliothèque de l'ordre des avocats, un concours d'éloquence voit s'affronter près de cent dix jeunes avocats.
    A l'issue d'une sélection implacable consistant à plaider des causes fictives, telles que « Faut-il arrêter la Police ? » Ou bien « Faut-il libérer les nains de jardin ? », Douze d'entre eux seront choisis par leurs pairs et deviendront Secrétaires de la Conférence du Stage.

    L'amour des mots n'est pas l'unique raison pour laquelle on passe le concours. Pendant une année entière, les lauréats seront tous les jours au Palais de Justice comme avocats commis d'office. Ils interviendront lors des audiences de comparutions immédiates, devant les chambres correctionnelles qui rendent la justice en temps réel et qu'on appelait autrefois les flagrants délits.
    Mais surtout, les secrétaires de la conférence ont, par tradition, l'exclusivité des dossiers de mise en examen criminelle. De « belles affaires » qui permettent souvent à ces jeunes avocats de plaider pour leur première fois aux assises, assistés des plus grands ténors de Barreau. Cette opportunité leur permet également de sortir de l'anonymat, dans un Barreau où plus de 17.000 avocats sont inscrits.

    Fort d'autorisations de tournage exceptionnelle, le réalisateur suit le travail des avocats commis d'office : du parloir à l'audience.

    France 3 – Prime time 2 x 110’
    Planète Justice. 10X26’
    Fipatel 2008

    Laurier Civique du Sénat 2008
    Sortie DVD chez l’Harmattan
    Bonne Pioche. 2006-2008
    Suite
  • Le blues du jean

    Il y a 14 ans

    / Presse

    • 1 - Nouvel Obs - 2003
      Nouvel Obs - 2003
    • 2 - Figaro - 2003
      Figaro - 2003
    • 3 - Téléobs - 2003
      Téléobs - 2003
    • + 2 media(s)