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    Thème : Photographie
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  • Anne Claverie

    Anne Claverie

    Sculpteur, Plasticienne

    www.anneclaverie.com

    Par Olivia de Smet

    Il y a 13 ans

    / Bio

    Pneumanie

    Le caoutchouc est la matière première des objets oniriques de la sculpteuse au confluent du végétal et de l’industriel.

    Réservée et l’œil rieur, Anne Claverie, artiste française née en 1974, a compris dès le début de sa formation à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris que pour que sa sculpture existe, il lui fallait trouver une idée visuellement forte. Elève du célèbre sculpteur gallois Richard Deacon, elle prend goût auprès de lui aux matières brutes et à sa façon de rendre visible les processus de fabrication. Le principe de son œuvre devient alors évident : récupérer, accumuler et transformer des matériaux industriels ou naturels. Dans un premier temps, elle découpe, forge, transperce des tubes de métal pour créer des installations in-situ. Commence ensuite une série d’œuvres avec des écorces de bouleau, notamment, « hybridation dans un parc », où l’artiste habille, avec beaucoup d’humour, un poteau électrique. Depuis quatre ans, son travail monothéiste est entré dans l’adoration du caoutchouc, devenu l’objet de sa fascination. Et lorsqu’Anne Claverie nous parle de ses œuvres, nous sommes face à une pneumaticienne. Le pneu, matériau d’apparence difficile, est dompté, comme anobli par celle qui voit dans ses stries une matière vivante, « une texture de peau ou les lignes d’une main ». Comme dans un codex, les rainures des pneus deviennent des écritures archaïques et des dessins dont elle choisit minutieusement les directions pour construire ses œuvres énigmatiques. Autour d’un chocolat chaud, elle admet timidement que les livres pour enfants sont une de ses sources d’inspiration pour les formes végétales et animales qu’elle y trouve. L’œuvre d’Anne Claverie interpelle et entraîne dans un monde onirique avec ces « otni » (objets terrestres non identifiés) de caoutchouc, peu traditionnels.

    Olivia de Smet, CLES n°71 juin-juillet 2011.
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  • Anne Claverie

    Anne Claverie

    Sculpteur, Plasticienne

    www.anneclaverie.com

    Par Valérie de Maulmin

    Il y a 13 ans

    / Bio

    SAMSARA, colline éternelle du Lubéron.

    Jean-Louis Servan-Schreiber nous ouvre les portes de sa propriété du Lubéron, dont il transforme depuis vingt ans le jardin en parc de sculptures. Une œuvre d’art total qui réunit vingt-cinq œuvres monumentales, pour la plupart spécialement crées pour le lieu.
    Samsara : son nom sonne comme un sortilège. Sortilège nocturne, lorsque l’on découvre dans la nuit provençale chargée de senteurs et de sonorités du Sud, les apparitions féeriques, îlots de lumières dans l’obscurité, des sculptures irréelles et fascinantes (…)
    Avec Rubber Aliens, Anne Claverie s’amuse à métamorphoser les pneus en une saisissante étoile de mer ou un arbre reptilien.

    Valérie de Maulmin, Connaissance des Arts n°684 juillet-août 2010.
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  • Anne Claverie

    Anne Claverie

    Sculpteur, Plasticienne

    www.anneclaverie.com

    Par Caroline Mendoza

    Il y a 13 ans

    / Bio

    Ce qui est bien avec Anne Claverie, c’est qu’elle fait partie des gens qui font « ça » comme « ça ». Non pas à la légère, mais parce qu’ils ne peuvent pas s’en empêcher.

    A certains égards ceux-là sont des chanceux : ils n’ont pas de temps à perdre avec les Pourquoi ? Avec les Comment ? si, bien sûr : ce sont des Quêteurs de l’absurde, des Colonisateurs des Outre horizons.
    En d’autres termes : des toupies qui ne tournent pas rond, au point de dessiner partout où elles passent des trajectoires toujours inattendues.

    Sculptures, Photographies, dessins, collages, installations éphémères… Patiente et laborieuse comme l’araignée des bois, elle n’en finit pas de tisser sa toile où piéger bribes de sons, fragments de sens, éclats de lumière.
    Avec beaucoup d’exigence, une bonne dose de poésie et autant d’humour.

    C’est sans doute cette joie essentielle – existentielle- qui donne sa pétillance à chaque œuvre. Une marque de fabrication simple et subtile, comme elle…

    Dans sa Terra Ingognita, le vivant renaît de la matière : le pneu devient arbre, étoile de mer, conques ; le papier photographique, haché menu puis assemblé, écailles luisantes ; le métal, ciselé en guirlandes, pluie de gouttes ou de feuilles cliquetant dans le vent des jardins.

    De clins d’œil en métamorphoses, le métabolisme de la matière invente un métalangage. Sa grammaire ? Le pied de nez iconoclaste.
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  • Anne Claverie

    Anne Claverie

    Sculpteur, Plasticienne

    www.anneclaverie.com

    Par Eurydice Trichon-Milsani

    Il y a 13 ans

    / Bio

    Anne Claverie privilégie un univers où le végétal côtoie l’industriel. Le dialogue entre ces deux éléments profite à l’iconographie mais agit aussi comme un détonateur, un révélateur de matériaux qui seront utilisés ensuite dans ses grandes sculptures. Dans ce processus, on pourrait imaginer que ses photos minuscules et délicates constituent des maquettes ou bien un capital documentaire destiné à la création principale. Pourtant, malgré leur petit format, ces photos sont travaillées avec un soin extrême, constituant ainsi des œuvres à part entière. « Je les gratte, dit l’artiste, avec de mini instruments : scalpel, petits morceaux de bois, limes à ongles. Mon but est de les déstructurer et les recomposer. Par des lignes incisées, je lie les contours des formes pour leur donner vie. On peut dire qu’elles sont aussi de petites sculptures ».

    Quant aux grandes, elles entretiennent toujours un rapport avec les photographies. L’intérêt que l’artiste porte au pneu, capté d’abord par son objectif, génère des réalisations en matériau pneumatique : l’arbre et l’étoile de mer. Détachés de la photographie, ces sculptures sont souvent conçues en fonction de leur destination.

    Passer du végétal à l’artificiel, de l’infiniment petit au monumental, du brut au précieux, du biface au tridimensionnel, voilà quelques artifices qui témoignent d’une rare mobilité d’esprit de la part de cet artiste, qui brouille les pistes et pique à vif l’intérêt de son spectateur.

    Eurydice Trichon-Milsani, communiqué pour exposition collective, « appartement privé »
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  • Pour faire joli

    Il y a 13 ans

    / Travaux

    • 1 - vue générale
      vue générale
    • 2 - El mejor pais table sous verre
      El mejor pais table sous verre
    • 3 - cravache premier plan life is au fond
      cravache premier plan life is au fond
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    Thème : Arts plastiques
  • Marguerite Pilven

    Marguerite Pilven

    Critique d'Art, Commissaire d'exposition

    www.margueritepilven.net

    Qui admirez-vous?

    Il y a 13 ans

    / Articles

    Qui admirez-vous?
    Imaginée par Isabelle Le Normand et Florence Ostende, l’exposition fédère vingt quatre artistes autour d’un sentiment partagé d’admiration. Le projet est porté par cette forme d’émulation intellectuelle, la transmission enthousiaste de références et de modèles qui les ont fait vibrer et grandir. Les artistes choisis ont d’ailleurs été invités à convier une personne qu’ils admirent à se joindre au projet. Une façon d’ajouter un tropisme affectif, quasi biographique, à la pratique de la citation et du détournement.

    L’admiration, une dynamique de transmission

    Charlotte Moth et Peter Filingham partagent leur « Bibliothèque » avec le visiteur. Sur des tables, des piles de magazines d’art, de catalogues d’expo et de romans, mais aussi des cartes de villes étrangères, des dictionnaires bilingues et des guides de voyage éveillent sa curiosité. Fixée à la cimaise et surplombant les livres, une chaise en bois réalisée par Richard Wentworth réinvestit A Cast of the Space Under my Chair réalisée par Bruce Nauman, un des artistes qu’il admire le plus. L’espace décrit dans le titre a été moulé dans du ciment par Nauman pour conjurer l’ennui, un sentiment de vacuité opposé à l’admiration qui « remplit. » En un acte relevant plus de l’imitation que de la copie, Wentworth comble ce même espace de la chaise avec des lattes en bois. Connu pour sa série de pièces Témoin, Benoît Broisat expose les clichés réalisés par le photographe iranien Amir Sadeghi lors du soulèvement populaire, ou « Green Movement » contestant l’accès au pouvoir de Mahmoud Ahmadinejad. Publiés sur son blog, ces témoignages, précieux pour la presse internationale, transposés dans l’espace de la galerie font l’objet d’une réévaluation admirative. Ivan Argote a quant à lui offert sa bourse à Jennifer Dujardin, lauréate du « prix Ivan Argote » destiné aux étudiant de l’Ecole des Beaux Arts de Bourges. Le titre choisi pour la pièce qu’elle expose est éloquent : « merci de m’avoir regardé ».

    Une « discipline de dévot »

    Jérôme Poret recouvre un mur de posters représentant des scènes de stage diving. Une pratique qui consiste à se jeter de tout son corps sur les bras d’un public électrisé par les décibels d’un concert de rock : Montée collective d’adrénaline et communion extatique des corps caractérisent cette grande messe profane. Le « South Monument for Douk Douk And Attirance » que David Evrard a conçu avec son invité complice, Jaro Straub, est un assemblage d’objets hétéroclite réalisé à quatre mains au fil d’échanges postaux. Témoin de cette collaboration à distance, un tube d’expédition recouvert d’étiquettes autocollantes d’envoi est l’axe central de ce « monument » à la structure de tipi, où les objets se sont agrégés comme sur un aimant : figurines en plastique, pièce jaune, roman... Cet étrange totem catalyse l’imaginaire par ses références iconographiques à l’univers de la croyance et de l’enfance, des héros de western et des explorateurs. En une esthétique qui oscille entre l’autel de dévotion mexicain et la déco d’une chambre d’adolescent, Thomas Hirschorn dispose sur des étagères une série d’objets arborant le visage du célèbre mannequin Kate Moss, découpé dans des magazines. Une grosse peluche de fête foraine, des nounours, des canettes de bière et de coca cola servent de support à son image et à des déclarations d’amour écrites à la main. Autre objet cultuel, le trophée que réalise Asli Cavusoglu pour marquer l’accomplissement de son voyage initiatique en Patagonie, sur les pas de l’écrivain britannique Bruce Chatwin. Dominique Gilliot et Maeva Cunci ont aussi imaginé un trophée de chasse conforme en tout point aux canons du genre sauf que la tête de chevreuil a été recouverte d’un masque de catcheur. Le brame déchirant de l’animal les a conduit à en faire le symbole des stars, christiques et ténébreuses, notamment Jim Morrison, qui ont hanté leur adolescence. En prolongement de la pièce, une phrase est écrite sur la cimaise, extraite du livre Enfance, de l’écrivain russe Maxime Gorki. Elle poursuit cette idée d’une révélation intime proche du sublime : « alors commença une vie intense, colorée d’une étrangeté inexprimable (…) ». La couleur véhicule également une émotion dans les tableaux de Jean‐Luc Blanc, à la facture vibrante et comme inachevée. Son portrait peint de « Femme tahitienne » capte l’expression fascinée d’un visage au regard d’un bleu intense. L’autre portrait peint d’un adolescent vêtu d’un pull jaune (en référence aux Amours Jaunes du poète Tristan Corbière) voisine une pièce Témoin de Benoît Broisat réalisée à partir d’une photo de presse de Michel Houellebecq. Suspendue à un cintre et accrochée au mur, la chemise jaune portée par l’écrivain lors de la prise de vue a été récupérée par l’artiste à la suite d’une longue enquête lui permettant d’identifier précisément l’objet. La retrouvaille ardue de l’objet de sa fascination rétinienne (que l’artiste rapproche du punctum de Roland Barthes) rappelle, les mécanismes du fétichisme comme désir focalisé sur un objet partiel, mais renvoi aussi à l’idée de relique.

    De la fascination vers l’admiration

    Empruntant à la forme du monument, du trophée, de l’autel ou de la relique, les oeuvres parodient ces objets transitionnels qui célèbrent l’accomplissement d’un acte ou balisent une quête d’absolu. Elles cristallisent le sentiment d’admiration en une forme tangible qui le répercute. Ritual Typography, un texte écrit par la chorégraphe Jennifer Lacey, invitée par Jean‐Luc Blanc, se déploie sur les cimaises comme une ritournelle qui accompagne l’exposition. Lacey y décrit un baptême panthéiste, une immersion du corps dans la nature, un éveil à soi. Finalement, l’admiration n’est‐elle pas surtout une façon de raviver ce rendez‐vous avec soi‐même appelé « vocation » ?

    Qui admirez-vous ?

    Galerie La Box, Bourges

    Pour la Belle Revue, avril 2011.
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    Thème : Arts plastiques
  • Marguerite Pilven

    Marguerite Pilven

    Critique d'Art, Commissaire d'exposition

    www.margueritepilven.net

    Illés Sarkantyu, Mihaly

    Il y a 13 ans

    / Articles

    Illés Sarkantyu, Mihaly
    « La nature qui parle à la caméra est autre que celle qui parle aux yeux.» écrivait Walter Benjamin. Illés Sarkantyu explore cet écart intangible à partir d’une photographie anonyme trouvée dans des archives de famille. Un militaire ceinturé d’une corde y est saisi frontalement et de plein pied, le corps renversé en arrière, prêt à tomber. La puissance d’enregistrement de l’œil mécanique saute aux yeux. L’artiste en redouble la force descriptive en prélevant des fragments de l’image qui ont retenu son regard et qu’il reconstitue. Ces épreuves ne sont ni des copies ni des répétitions mais des reprises qui infléchissent le destin du cliché et dilatent son histoire au temps présent. A la manière de cellules biologiques, les éléments de l'épreuve originale se désolidarisent pour reconstruire un organisme nouveau à partir de l'ancien. Ils repositionnent l’image orpheline dans la focale de l’artiste qui s’y projette à son tour, re-photographiant leurs objets dans ce qui s’apparente aux coulisses de réalisation de l’image : atelier, surplus militaire, vestiaire… Brouillant habilement les repères spatio-temporels, l’artiste-enquêteur qui s’est substitué à l’opérateur du cliché ne peut en revanche déguiser les vestiges du camp militaire hongrois de Rezi où l’image a été prise. Mis en orbite autour de ce point de présence et de résistance qu’est la photographie de départ, le dispositif visuel, intégrant aussi vidéos et textes, articule les approches tentées par l’artiste pour la dégeler et la faire revivre.

    Marguerite Pilven
    Texte pour le journal Slicker, n°2 automne-hiver 2011.
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    Thème : Arts plastiques
  • Marguerite Pilven

    Marguerite Pilven

    Critique d'Art, Commissaire d'exposition

    www.margueritepilven.net

    Pierrick Sorin, Tournis Coulis

    Il y a 13 ans

    / Articles

    Pierrick Sorin,  Tournis Coulis
    Dans l’atelier où des projets scénographiques pour la Scala de Milan et l’Opéra National de Taïwan l’occupent déjà, le désordre est proportionnel à la somme d’activités menées par Pierrick Sorin, homme orchestre à la fois caméraman, décorateur, acteur, monteur... Faisant un matin de la place sur son bureau pour y voir plus clair, il enroule machinalement, dans un verre coloré, un câble informatique.

    L’aspect déformé qu’il prend une fois à l’intérieur aiguille son attention :« L’association verre câble, créée dans un but utilitaire, donnait lieu à une sorte de ready made, dont la validité artistique était certes aussi douteuse que l’efficience de sa fonction pratique. Mais quelque chose m'intéressait dans cette histoire: le fait qu'un individu, en l'occurrence moi même, puisse à ce point faire cas d'un geste et d'une construction visuelle en vérité bien dérisoire en regard des grands questionnements du monde.1 » Cette « révélation » esthétique est le point de départ de son installation à la galerie Eva Hober. Pour partager sa trouvaille, Pierrick Sorin se glisse dans les traits d’un professeur, « façon Leroy Merlin mâtiné d’un poil de Salvador Dali.2 ». Du premier il reprend le côté « bon plan », prodiguant au visiteur de précieux conseils pour ranger ses câbles en les enroulant soigneusement et en les classant par familles, dans des verres de couleur différente. De Salvador Dali, il a cette façon « paranoïaque critique » qui consiste à voir dans une chose la forme possible d’une autre par le fait d’une attention aigüe, quasi maladive, portée au détail. Afin que rien n’échappe au professeur Sorin, les verres à câbles disposés sur des plateaux rotatifs tournent sous l’œil attentif d’une caméra de surveillance. L’enroulement des câbles et leur rotation soigneusement orchestrée provoquent une redondance de mouvements concentriques qui rappelle les auto filmages du vidéaste, réalisés dans les années 80. Effets de zoom sur des détails et montages d’actions en boucle focalisaient l’attention du spectateur sur les échecs répétés de Sorin le maladroit : bol de chocolat renversé sur des croquis de travail, recherche stérile d’un jeu de clés égaré...De ce point de vue, le scénario fondé sur un protocole créatif de rangement serait le reflet inversé de ces actes manqués.

    A la figure de l’artiste victime d’accidents se superpose celle d’un professeur, auteur d’un système de contrôle ingénieux. Mais le tour de passe passe n’est pas si simple... Censé venir appuyer la méthode de rangement que le professeur expose, l'œil grossissant d’une caméra filme en temps réel la rotation des verres. Projetés sur les murs de la galerie, les câbles se déforment sous l’effet conjugué du mouvement et de la déformation du verre, dessinant un paysage hypnotique de fils enchevêtrés. Le décalage entre les propos du professeur, sagement pragmatiques, et leur illustration visuelle anarchique prête à rire. Noyé au cœur d’un vaste système optique, le professeur Sorin est débordé par les devenirs d’un dispositif qui lui échappe.

    Manipulant avec brio les effets et illusions d’optique, Pierrick Sorin excelle dans les jeux psychologiques d’inversions. Son dédoublement dans les auto filmages et les doublures qu’il utilise sont autant d’autoportraits ambigus : Prestidigitateur, personnage ectoplasmique dans ses théâtres optiques ou auteur d’activités étranges qui, faute d’entrer dans le rayon d’action balisé par l’Homo faber, pourraient bien s’apparenter à de l’art, d’où nous parle exactement Pierrick Sorin ? Un doute radical sur le statut d’artiste et de sa prétention à faire oeuvre nourrit ces déplacements constants. Faute d’être un Leroy Merlin accompli, le professeur Sorin, auteur d’une fresque monumentale de câbles, n’est-il pas un peintre qui s’ignore ?

    1 Propos de Pierrick Sorin
    2 Pierrick Sorin nous avertit que la description de son personnage, écrite au moment de la gestation de l’oeuvre, pourrait ne pas être tout à fait conforme au résultat final.

    Marguerite Pilven.
    Communiqué de presse pour la galerie Eva Hober, Septembre 2010.
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