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MirrorBall
Il y a 9 ans
Mirrorball (2012)
glazed ceramic
43 cm diam.
Ed.3
ceramic sphere created by making a cast of the polistyrene heart of a disco ball after removing all the mirrors...
views of the exhibition:
00ooOO - holes, dots, balls - 2013 - by Davide Bertocchi & Shila Khatami - Hopstreet gallery, Brussels.Thème : Arts plastiques -
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1 - flyer
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3 - flyer 3
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Chaque vendredi, depuis un an et toutes les semaines - Qu'il vente ou qu'il loose - des « mecs » - sous l'initiative de ThTh, se retrouvent en vrai ; I.R.L pour partager un moment ensemble comme si cela était vital, primordial, plus important que TOUT. Surtout le travail en open-space ou le speed de la fuite en avant.Ce rite vendredimadaire comme dit Ranx Erox, un des fervents participants, commence par un couscous à la Brasserie du Parc (38, rue du Maroc - 75019 Paris) arrosé de rosé avec comme unique dessert, un calva-dominos ambiancé par de la musique sur enceinte portative qui rythme également la marche des croyants de la rue d'Aubervilliers, ceux qui reviennent de la Mosquée (...). Parfois, un dude tente une danse de la semoule parmi le flux des tapis de la prière. Ensuite, parties de ping-pong au Point Ephémère (200, quai de Valmy - 75019 Paris) le vendredi des dudes peut se prolonger parfois ailleurs, pour un « apérude » (comprendre apéro rude). Tout le monde peut venir vivre cette expérience ordinaire. Il suffit de vous présenter au zinc du bar et voir arriver les dudes vers 13 h... Tous les vendredis.
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La remuée
Il y a 9 ans
/ BLOG JOURNAL VOYAGES MOIRS EXORCILS ET POEMSONGS PORTRAITS HORSLADORS / poèmsongs
Les chevaux de craie
s'ébrouent
sur la colline où tu voulais me dire un secret
nous traversâmes le champ des moutons aux queues coupées c'est le groove des orties qui brûlent le visage des jeunes filles qui ont pleuré nous traversâmes le chant des têtes aux peurs tondues c'est la crête des talus de la réalité plus rien ne reste que nous et les éclats de rires au loin qui s'échouent sur les falaises où tu posas tes mains petit homme seul devant l'authentique défiant les découpes et les strates du temps c'est le chant des grandes portes c'est le chant des hauts portiques échancrant le destin là où je noyais mon chagrin à rebours du courant retenant le tempo et ma respiration au moins dans l'eau mes larmes se noient mais ne se voient pas au moins dans l'eau il n'y a que moi qui les entend ce chant des mariées qui se croient déjà mortes ce chant des langues mortes qui cogne au creux des seins c'est le chant des grandes marées au moins dans l'eau mon corps ressasse la réalité physique au moins dans l'eau la permanence des sensations résiste à la raison une pudeur sur le tard après des années de fougue un whisky cul sec passer à la casserole dans des trains de nuit sur des bancs publics dans les toilettes d'un bar le souvenir d'un courage aveugle deux décades pour reconstruire les frontières d'une intimité plus besoin aujourd'hui de presser le pas sauf dans une conversation une balade dans la tête rire à la gueule du loup jouer de la musique avec les dents du chien se servir de la salive du renard comme de gel pour les cheveux de Lucio en plein jour le cerle parfait de la lune sournoise apparaît je mouche dans ma culotte la remuée qui m'a traversée un chien - loup aux yeux lavés par le sel s'égoutte j'ai découvert avec stupeur que tu avais le pouvoir de me faire pleurer" Aurore, crique d'Yport, 30 Août 2015
Les chevaux de craie
s'ébrouent
sur la colline où tu voulais me dire un secret
nous traversâmes le champ
des moutons aux queues coupées
c'est le groove des orties
qui brûlent le visage des jeunes filles qui ont pleuré
nous traversâmes le chant des têtes aux peurs tondues
c'est la crête des talus de la réalité
plus rien ne reste que nous
et les éclats de rires au loin qui s'échouent
sur les falaises où tu posas tes mains
petit homme seul devant l'authentique
défiant les découpes et les strates du temps
c'est le chant des grandes portes
c'est le chant des hauts portiques
échancrant le destin là où je noyais mon chagrin
à rebours du courant
retenant le tempo et ma respiration
au moins dans l'eau mes larmes
se noient ne se voient pas
au moins dans l'eau il n'y a que moi qui les entend
ce chant des mariées
qui se croient déjà mortes
ce chant des langues mortes
qui cogne au creux des seins
c'est le chant des grandes marées
au moins dans l'eau mon corps
ressasse la réalité physique
au moins dans l'eau la permanence
des sensations résiste à la raison
une pudeur sur le tard
après des années de fougue
un whisky cul sec
passer à la casserole
dans des trains de nuit
sur des bancs publics
dans les toilettes d'un bar
le souvenir d'un courage aveugle
deux décades pour reconstruire
les frontières d'une intimité
plus besoin aujourd'hui de presser le pas
sauf dans une conversation
une balade dans la tête
rire à la gueule du renard
jouer de la musique
avec les dents du chien
en plein jour le cerle parfait
de la lune sournoise apparaît
un loup aux yeux
lavés par le sel s'égoutte
je mouche dans ma culotte
la remuée qui m'a traversée.
Aurore Laloy, exorcil écrit après un bain de mer dans une crique à Yport en Normandie où j’ai pleuré toutes les larmes que mon corps pouvaient contenir, 30 Août 2015Thèmes : Conceptuel, Photographie -
Au moins dans l'eau
Il y a 9 ans
/ BLOG JOURNAL VOYAGES MOIRS EXORCILS ET POEMSONGS PORTRAITS HORSLADORS / poèmsongs
Au moins dans l'eau
Mes larmes
Se noient
Ne se voient pas
Au moins dans l'eau
Mon coeur
Se bat
Ne se noie pas
J'entends le chant des grandes marées qui cognent
au creux des seins des colliers en dents de chien
Les langues mortes déferlent comme des noyées
L'exil est-il d'hier ? L'exil est-il des îles ?
Au moins dans l'eau
Mes larmes
Se noient
Ne se voient pas
Au moins dans l'eau
Mon corps
Ne se souvient
De toi
C'est le chant des grandes portes
c'est le chant des hauts portiques
Où sont-ils les marins échoués ? Faut-il
Qu'elles cessent de les pleurer, les mariées ?
Au moins dans l'eau
Mes larmes
Se noient
Ne se voient pas
Au moins dans l'eau
Mes rêves
Se voilent
Ne s'ignorent pas
Le son de l'écume se fracasse sur ma tête
Ravivant les mémoires des aïeuls des îles
Tragique tombeau doux des vagues
L'exil est-il d'hier ? L'exil existe t'il ?
Au moins dans l'eau
Mes larmes
Se noient
Ne se voient pas
Au moins dans l'eau
Mes rages
Se vident
Ne se vivent pas
Au moins dans l'eau
Mes larmes
Se noient
Ne se voient pas
Au moins dans l'eau
Mes larmes
Se noient
Ne se voient pas
Aurore Laloy, exorcil écrit dans une crique à Yport, 30 Août 2015Thèmes : Conceptuel, Photographie -
Et vice versa
Il y a 9 ans
/ BLOG JOURNAL VOYAGES MOIRS EXORCILS ET POEMSONGS PORTRAITS HORSLADORS / poèmsongs
La transgression
n’existe pas
Sans l’interdit
Et vice versa
Crimes passionnels
Dérèglements
des fois je mens
Et vice versa
La haine tu sais
c’est de l’amour
Qui a gelé
Et vice versa
Eros et Tha
natos se mêlent
Indissociables
Et vice versa
Je te deteste
redis-le moi
je t’aime si fort
et vice versa
Aurore Laloy, Exorcil, Février 2014
La transgression
n’existe pas
Sans l’interdit
Et vice versa
Crimes passionnels
Dérèglements
des fois tu mens
Et vice versa
La haine tu sais
c’est de l’amour
Qui a gelé
Et vice versa
Eros et Tha
natos se mêlent
Indissociables
Et vice versa
Je te deteste
redis-le moi
je t’aime si fort
et vice versa
Aurore Laloy, Exorcil, Février 2014Thèmes : Conceptuel, Photographie -
En dépit des
Il y a 9 ans
/ BLOG JOURNAL VOYAGES MOIRS EXORCILS ET POEMSONGS PORTRAITS HORSLADORS / poèmsongs
1
En dépit des avanies
les litanies franchissent-elles
les rubicons des désirs fous
cognant aux vitres du réel
2
En dépit des frustrations
les tourbillons jettent-ils
leurs délires doux aux cieux rubis
des amours hostiles
3
En dépit desavanies les
litanies ravivent-elles tous
l'insolence des souvenirs
et des gouffres à remplir
4
En dépit des sifflements
les discours s'affranchissent-ils
des censures agiles
courbant les pardons difficiles
5
En dépit des avanies
les litanies fournissent-elles
les réservoirs de cils pour
retenir les larmes de sel
6
En dépit des cadences
les colombes éclosent -elles
en grains de grenades grises
dans le bleu du ciel
Purge (9ème version) d’un exorcil écrit au café les somnambules, pigalle, paris, lundi 11 mai 2015, Aurore Laloy
Thèmes : Conceptuel, Photographie -
Sistema
Il y a 9 ans
Thème : Arts plastiques -
Apologie de l'Aleatoire (pendolo)
Il y a 9 ans
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1 - installation view - Palais d'Iena, Paris
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2 - installation view - Palais d'Iena, Paris
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3 - installation view - Palais d'Iena, Paris
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Davide Bertocchi
Apologie de l’aléatoire (Pendolo) - 2012
Plâtre, cable d’acier, laiton, 28 cm de diamètre, 1 200 cm de hauteur.
Plaster, steel cable, brass, diametre 28 cm, 1200 cm height.Thème : Arts plastiques -