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  • Peter Bond

    Peter Bond

    Artiste peintre

    peter-bond.net

    All/One by Frederic Sofiyana

    Il y a 11 ans

    Directed by      Frederic Sofiyana
    Silver men        Peter Ross Bond
    Silver woman  Co
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  • Exposition "La collection impossible"  Fondation Fernet-Branca, vernissage le 19/10 à partir de 17h
    Exposition « La Collection impossible »
    Du 20 octobre 2013 au 23 mars 2014
    Vernissage : samedi 19 octobre à partir de 17h
    Fondation Fernet-Branca , 2 rue du ballon St Louis, Alsace

    Commissaire invité : Roland Recht
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    Thème : Arts plastiques
  • Marguerite Pilven

    Marguerite Pilven

    Critique d'Art, Commissaire d'exposition

    www.margueritepilven.net

    Estèla Alliaud

    Il y a 11 ans

    / Articles

    Estèla Alliaud
    In his treatise called "Traité de l’efficacité", François Jullien describes processes of creation for which « it is essential that the effect is not subjected to any overload from whoever produces it, and that they should be careful not to add anything personal and emotional to its pure effectiveness. » This form of efficiency at the polar opposite of the flamboyant effect is also the one that Estèla Alliaud is seeking. In deliberately neutral interiors, she engages simple phenomena with materials that she stages : a floor covered in milk, and empty room swamped with an ash cloud, a patch of clay slowly flowing on plywood…These set spaces both thought-out and intuitive are photographed in real time.

    If the camera is used for its descriptive qualities, for Estèla Alliaud it is also a speculation tool. The fragmented visions that she samples from these experiences enhance fine phenomena : fragile equilibriums of a mass layout, discreet appearances of phenomena triggered by contacts, transitions from one state to another. Sometimes, the artist chooses to re-establish them with several shots so that it is possible to follow the evolution of the substance and the way the movement inscribes or fixes itself in it.

    This substance thus becomes a memory, a sensitive testimony of an advent or a disappearance. Each and every one should estimate where they stand on this evolution. The eye brushes the materials and eyesight gets more refined through contact with miniscule details. Estèla Alliaud thus awakens the viewer’s sensitivity in substance, without directing it towards a definite thematic.

    For the Solo project's catalogue, Basel 2013
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    Thème : Arts plastiques
  • Marguerite Pilven

    Marguerite Pilven

    Critique d'Art, Commissaire d'exposition

    www.margueritepilven.net

    Raúl Illarramendi "Drawing from Nature"

    Il y a 11 ans

    / Articles

    Raúl Illarramendi "Drawing from Nature"
    Dans son exposition "Drawing from Nature", Raúl Illarramendi convoque d’emblée l’idée de motif en plein air, des motifs que l’artiste trouve dans la rue : traces de doigts sur les carrosseries poussiéreuses de camion, impacts de ballons sur des portails, traînées de crachats sur les murs (SD, abréviation de Spit Drawing). La retranscription minutieuse de ces traces, au crayon et à échelle 1, génère des œuvres de grand format, parfois monumentales.

    Dans sa volonté de toucher le moins possible à la naturalité du sujet, Raúl Illarramendi a développé un procédé graphique qui évacue la trace de la main. Le motif n’est pas formé par les contours du crayon. Il se circonscrit dans les réserves émergeant de crayonnages patients de la surface. Le dessin s’extrait d’un fond préparé à la gouache, intouché par le crayon. En inversant la hiérarchie traditionnelle entre la forme et le fond, l’artiste exploite les possibilités illusionnistes du dessin, jusqu’aux limites de sa disparition. Le leurre repose sur l’effacement de l’action de la main et l’illusion que la trace est une empreinte.

    Un fort effet de présence s’en ressent. Il est produit par le paradoxe d’un dessin à la fois performatif et absent en tant que tel (leur titre est EA, abréviation de Evidence of Absence). L’artiste décrit ce processus comme : « un travail de mémoire contenant juste assez de réalisme pour tromper l’attention». Juste assez pour créer un doute, produire un effet de sidération chez le regardeur.

    « Le dessin n’est pas la forme, il est la manière de voir la forme », écrivait Edgar Degas. Il est, chez Raúl Illarramendi, l’outil d’une réflexion qui interroge à la fois la définition de la nature et la nature du dessin. EA n°131 (Sucio) est à ce titre une composition qu’il qualifie de didactique. Sur ce qui s’apparente à un mur sale et lessivé par endroits apparaît le mot « sucio » (sale), comme tracé du doigt dans la poussière. De ce nettoyage produisant à son tour des traces (celui des graffitis est un exemple bien connu), l’artiste retient une ambiguïté qu’il reporte dans sa pratique du dessin. Il dit ainsi partager avec les peintres abstraits, comme Antoni Tapiès ou Cy Twombly, une fascination pour les accidents qu’il intègre à ses travaux en les imitant.

    Qu’appelle-t-on nature ? Ce qui ne provient pas de la main ou ce que l’on en voit ? Et comment perçoit-on ce que l’on voit ? Par sa pratique déviante du dessin, Raúl Illarramendi contourne l’artifice du ressemblant pour rester au plus près de la naturalité du motif.  En rendant hommage à la série des Sainte Victoire, (DFN, 2013) il reprend à son compte l’ambition de Paul Cézanne : trouver des équivalences à la nature au lieu de la transformer.

    Pour artpress.com
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    Thème : Arts plastiques
  • Marguerite Pilven

    Marguerite Pilven

    Critique d'Art, Commissaire d'exposition

    www.margueritepilven.net

    Playtime, le corps dans le décor

    Il y a 11 ans

    / Articles

    Playtime, le corps dans le décor
    « Le corps dans le décor »

    L’exposition Playtime prend pour fil rouge le thème du
    « corps dans le décor ». Elle se structure en deux volets reliés par une installation composée d’œuvres
    « praticables » réalisée par Elvire Bonduelle.

    La première section
    fait se rencontrer Lucien Hervé et Cyrille Weiner à travers une sélection de photographies filtrée par des références à Play Time, un film réalisé par Jacques Tati en 1967.  Par ses collaborations avec Le Corbusier, et des architectes majeurs du modernisme,  Lucien Hervé a contribué à diffuser une utopie sociale, portée par une montée en force de l'industrie, une croyance en la machine et en son amélioration des standards de la vie domestique. L’ambition des urbanistes d'après-guerre a été de replacer l’humain au cœur de la ville, mais l’architecture normative qu’elle a généré s’est progressivement écarté de cette volonté de départ. En observant le vivant à la marge, là où l’on ne l’attend plus, Cyrille Weiner explore les manifestations actuelles, nécessairement éphémères, de cette utopie du « vivre ensemble ». La rationnalisation des espaces de vie s'évanouit à la périphérie des villes, elle favorise les actions improvisées qui échappent aux loisirs planifiés et au bonheur standardisé. L'approche de Cyrille Weiner est curieuse et sans nostalgie, avant tout sensible à la façon dont l’homme se réapproprie son environnement.

    Chez Elvire Bonduelle
    , des œuvres liées à l’idée d’aménagement de l’habitat irriguent une réflexion sur le fait de « trouver sa place ». Ses sculptures-mobiliers évoquent différentes manières d’être au monde : travailler, se cultiver, contempler… Leurs formes jouent parfois sur la frontière ténue entre conformisme et confort, adaptation et appropriation, fonctionnalisme et recherche personnelle du bonheur.

    La seconde section de l’exposition fait dialoguer les artistes Emese Miskolczi et Nathalie Regard. Leurs œuvres se situent à l’intersection du visuel et du virtuel. L'approche sérielle de Lucien Hervé multipliant les prises de vues d'un même bâtiment entretien une connivence avec la définition de la maison comme "machine à habiter" par le Corbusier. Cette métaphore machinique est également à l'oeuvre dans les travaux de ces deux artistes, marqués par la notion de processus et de répétition. La dématérialisation des espaces représentés évoque aussi ces nouveaux territoires de la "surmodernité" appelées « Non-Lieux » par le sociologue Marc Augé, des lieux de passage non destinées à être habités comme les aéroports, les salles d’attentes ou les écrans d’ordinateur ; l’appareillage informatique appartenant, en partie, au même espace que celui dans lequel notre corps agit1. Leur fascination pour les zones intermédiaires s’exprime par une reconstruction plastique de leur nature transitoire. La métaphore du chantier comme valorisation du travail, très présente chez Lucien Hervé, resurgit également avec force chez les deux artistes.

    Pour conclure...
    Issus d’une génération témoin de mutations importantes dans l’espace urbain, Lucien Hervé (1910-2007) et Jacques Tati (1907-1982) apportent une perspective historique sur les travaux des quatre autres artistes : Lucien Hervé rappelle à quel point la photographie a accompagné les étapes du mouvement historique moderne : la transformation urbaine, le nouveau paysage industriel, l’expansion du territoire. Le regard qu’il porte sur l’architecture de son temps est emblématique d’une approche utopique du « vivre ensemble ». Si l’urbanisme moderniste a insisté sur la vocation relationnelle et sociale des espaces aménagés, les « Non-Lieux » renvoient à l’expérience du déracinement, mais aussi à la dérive contemplative, celle que décrit Jacques Tati dans Playtime avec les personnages de Mr Hulot déambulant dans "Tativille" et d'une jeune touriste américaine se séparant de son groupe organisé.
    De l'urbanisme moderniste à l'appropriation de friches et de territoires virtuels, cette exposition est une réflexion sur l’habiter liée aux formes de représentations de l’espace construit.

    Marguerite Pilven, août 2013

    1- Ces lieux sont mentionnés à titre d’exemple. Tout lieu peut devenir un « non lieu » et inversement, en fonction de l’usage que l’on en fait. Une friche urbaine ou naturelle (non-lieu) peut devenir un squatt (lieu) et une habitation devenir un « non-lieu », comme le décrit Tati dans Play Time, avec les "appartement-vitrines."

    Playtime
    Du 13 septembre au 9 novembre
    La Graineterie / Houilles sur Seine

    Plus d'infos : www.playtime-expo.com
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    Thème : Arts plastiques
  • Anne Van Der Linden

    Anne Van Der Linden

    Artiste peintre et dessinatrice

    www.annevanderlinden.net

    Parutions

    Il y a 11 ans

    / Actualités

    Parutions
    Je participe à la revue "Vivants" initiée par Robert Combas , journal sérigraphié noir et blanc 80 X 60 cm, avec entre autre François Boisrond, Orlan, Ernest Pignon-Ernest, Isabelle Jarousse, Anne Van Der Linden, Hervé Di Rosa, Ben, Michel Onfray, Rodolphe Bessey, Robert Combas etc...

    Egalement un de mes dessins dans la revue "La Tranchée racine n°7 bis", offset noir et blanc, 66 X 47,5 cm, avec Stéphane Blanquet (couverture), Francesco Defourny, Boris Pramatarov, Lolmède Anne van der Linden, Aleksandra Waliszewska, Christelle Enault, Sam Rictus, Caroline Wedier, Amandine Urruty, Mavado Charon, Hayashi.
    Et un article sur ma peinture dans le n° spécial de la revue Raw vision, "Raw erotica - Sex, lust and desire in Outsider art", édité par John Maizels.
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  • Présentation

    Il y a 11 ans

    / Présentation / Présentation

    Présentation

    A l’évidence, Cendrillon Bélanger est moins une plasticienne qu’une metteur-en-image-de-la-scène, et c’est là qu’elle devient compliquée.  Au-delà des thèmes flagrants (la femme, la féminité, tout ce qui en découle, y compris l’amour), il n’y a pas en apparence chez elle de point de vue universel.  Cela nous met toujours dans une position de distanciation, qui rend impossible tout rapport amoureux et qui se fonde sur un mélange d’admiration, de fascination et de recul. Pour Cendrillon Bélanger, l’objectif (de la caméra, de l’appareil photo ou du photomaton) est un regard. 

    En tant qu’artiste, elle regarde ce regard de l’objectif.  Ce jeu rebute parce que le spectateur en est exclu.  Dans le même temps, elle rend compte d’un personnage qui, lui, est totalement dedans.  Il s’agit en général d’une femme, parce qu’elle impose une direction au regard de l’homme, celui qui croit dominer. 

    Tout son travail est suspendu à ce détournement du regard, à cette résistance et à cette prise de pouvoir dans la scène.  Tout est contrarié sans complaisance par la façon dont l’action se déroule, jusqu’à ce que tout bascule.
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    Thème : Arts plastiques
  • Marguerite Pilven

    Marguerite Pilven

    Critique d'Art, Commissaire d'exposition

    www.margueritepilven.net

    Icônes du temps présent

    Il y a 11 ans

    / Articles

    Icônes du temps présent
    A l’occasion de la sortie des écrits de Michel Journiac aux éditions des Beaux Arts de Paris, j’ai été invitée à concevoir cette exposition. Les œuvres choisies instaurent un dialogue avec les « Icônes du temps présent », série réalisée par Michel Journiac en 1988. Echo visuel du Mystère de l’incarnation, l’icône a entretenu des rapports complexes avec la notion de représentation. Elle est tour à tour décrite par ses défenseurs  comme une « image-indice  », une
    « image-signe  » ou une « image d’image  ».

    Les « Icônes du temps présent » transgressent l’image-signe, séparée d’avec ce qu’elle représente. La photographie qui est empreinte de lumière est physiquement liée à son modèle, comme les traces visibles sur le Saint-Suaire, obtenues par contact avec le visage du Christ. Une « icône écrite avec du sang », d’après la légende de Sainte Véronique.

    Le sang de Journiac s’étale également à la surface de ses Icônes. Il se mêle à leur couche d’or qu’il chauffe de l’intérieur. Son geste rappelle que l’enjeu de l’icône se situe, justement, à l’endroit de sa superficialité ; dans son caractère  intercalaire, sa vocation à se tenir en retrait des choses du monde ; à mi-chemin de la chair transitoire et du divin.  

    Reprenant cette question de la distance à tenir avec le modèle, cette exposition s’articule autour du « visible » et de la surface sensible qui l’accueille ou le réfracte. Les notions de graphe et d’inscription  ; d’empreinte, de ressemblance   et de spécularité  la traversent. Elles confrontent plusieurs degrés de visibilité, en lien avec le corps : de son reflet à son incarnation  ou à sa suggestion en creux, sous la forme d’un corps absent . Dans son retrait, l’icône permet au regardeur d’advenir en tant que sujet ;  contrairement à l’idole qui impose sa présence pleine et l’assujetti. L’iconoclaste n’attaque pas l’image pour elle-même, mais pour ce que son interprétation surnaturelle génère d’adoration aveugle ou d’hébétude.

    Un dernier point sur ce qui a motivé le choix de ces œuvres : toutes privilégient  l’« ici et maintenant» en impliquant le spectateur. Iconoclastes et iconodoules se rejoignent sur l’essentiel, un combat contre la passivité qui est aussi celui de Michel Journiac. Sa réflexion intempestive sur le genre n’est-elle pas pleinement manifeste en se posant à chacun sous la forme du « mariage pour tous » ? La révolte de Journiac contre le corps assimilé par le contrat social s’est exprimée dans une affirmation absolue du désir. Pour qui la vit, l’icône suspend le temps de l’histoire. Elle lui oppose un présent qui est celui de la croyance et de l’amour.

    MP, juillet 2013

    « Icônes du Temps présent »   
    Commissaire : Marguerite Pilven

    avec Mohamed Ben Slama, Baptiste Debombourg, Guillaume Dimanche, Michel Journiac, Laura Lamiel, Claude Lévêque, David Marin, Axel Palhavi, Illés Sarkantyu.

    A la galerie Patricia Dorfmann, du 12 octobre au 9 novembre 2013.
    Dossier de presse avec notice par artiste et par oeuvre disponible ici
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    Thème : Arts plastiques
  • Campagne Publicitaire ROCHE-BOBOIS avec les Petites Séries
    Canapé PROFILE
    Photo : Michel Gibert
    Remerciements à www.roche-bobois.com
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    Thème : Arts plastiques
  • Bio

    Il y a 11 ans

    / Bio

    Dans un monde dématérialisé, Pascaline Rey privilégie l'émotion et la sensation. Elle propose de sentir, toucher, de nous surprendre par le mouvement et la vibration. Elle utilise des matériaux variés auxquels elle donne délicatesse et sensibilité.

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    Thème : Arts plastiques