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    / / Panneaux dynamoscopiques

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  • Exposition Nature(s) à la Galerie Lab Artyfact du 12 septembre au 22 novembre 2014
    Exposition Nature(s) à la galerie Lab Artyfact du 12 septembre au 22 novembre 2014

    Avec Ruben Brulat, Margaret Dearing, Laurent Deglicourt, France Dubois, Magda Hueckel, Ilka Kramer, Claire Laude, Douglas Mandry, Didier Ohayon, Fabien Piot, Geneviève Roy, Yannick Valet et Peter Wiklund

    Galerie Lab Artyfact : 9 rue Forest, Paris 18 ème, métro place de Clichy.
    Ouvert du mercredi au vendredi de 12h à 19h, le samedi de 14h à 19h.
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  • L’architecture sans gravité

    Il y a 10 ans

    / Présentation / L’architecture sans gravité

    Vues d’architectures

    Si la photographie d’architecture est de nos jours quelque peu obsolète, on n’en est pas moins, avec des travaux comme ceux de Margaret Dearing, face à des vues d’architecture.
    Toutefois l’objet de l’architecture est absent, la ville tout autant. Ce qui semble plus arrêter le regard de la photographe, ce sont les surfaces, les couleurs. Une architecture de façade, sans jeu de mots, dans le sens d’une architecture composée de plans, de façades verticales ou horizontales, de béton brut ou de céramique, lisses et colorées, mais jamais frontales, toujours de biais, laissant un interstice, un passage.
    Prenons pour exemple sa série Architectures, réalisée au Front de Seine à Paris. Cet ensemble urbain a été initié à l’aube des années 60 sur une conception du site en trois niveaux distincts et définis par affectations : inférieur/circuler, médian/travailler, supérieur/habiter. Les images de MD ­—contrairement à toutes les photographies officielles du site qui montrent les tours, le parvis, les perspectives— nous mettent au croisement des espaces, au plus proche des surfaces, dans le noeud des architectures.
    Toutefois, l’enjeu n’est pas de nous montrer un univers urbain déshumanisé, étouffant, trop sectorisé. Notez d’ailleurs la belle harmonie aux tons sourds que les personnages entretiennent avec les lieux, dont ils sont placés en plein coeur. Tout y est travaillé par aplats de couleurs, par emboîtements, par glissements de surfaces/matières. C’est potentiellement mobile, permutable. Effectivement, telles des compositions colorées, ces images font écho à la peinture géométrique, voire à certaines structures abstraites mobiles.
    Ainsi, le point de vue photographique n’est pas frontal ou distancié, il ne rend pas non plus le poids des architectures, ni même, par un plan éloigné, sa dimension à la ville. Tout au contraire, elle est ici comme congédiée.
    Ni ville, ni urbanisme, ni même architecture. Un décor, des images.

    Les témoins


    On pensera bien sûr aux films d’Antonioni en regardant les images de Margaret Dearing. L’architecture en est contemporaine, les passages y sont vides, les attitudes des personnages nous restent étrangères et muettes. Elles nous rappellent aussi que nos espaces urbains ont été transformés en lieux de transit, nos architectures sont devenues des éléments du flux, l'individu tend à y disparaître.
    Et toutefois, dans ces photographies, on ne retrouve pas le regard désillusionné sur la ville. Certes, une certaine mythologie de l’architecture s’est évaporée mais tout comme sa seule critique qui lui succéda d’autant.
    Que dire alors des quelques individus que l’on croise dans ces images ?
    Flâneurs baudelairiens, passeurs des flux urbains, figures anonymes qui traversent les villes désertes, archétypes, personnages de fiction, mesures d’échelle... tout cela, mais rien à la fois.
    Des témoins ?

    Science-fiction


    Rappelons-nous Still Life de Jia Zhang-Ke (Chine, 2006), ce film entre fiction et documentaire, réalisé sur l’immense site du barrage des Trois gorges en Chine. Tandis que dans un même temps où poussent sur les hauteurs du fleuve de nouvelles architectures et que d’autres sont détruites avant de les immerger, on peut voir en arrière-plan —et sans que personne ne s’en étonne—, un monument prendre son envol tel un vaisseau spatial. Documentaire, fiction, science-fiction...
    Ne pourrait-il en être de même dans les images de Margaret Dearing ? Si le décor est abandonné par la fiction, pourquoi ce ne serait pas alors le décor lui-même qui serait la fiction. Ne pourrait-on y voir, tout aussi bien (et notamment dans la série Immersion), le basculement, la disparition, la mutation de ces architectures...
    Science-fiction au quotidien.

    Un château dans le ciel


    La verticalité est parfois déjouée, certaines vues pourraient même s’inverser, le centre de gravité apparaît comme  aléatoire. Dans la vidéo Troposphère , le personnage, qui se tient dans une architecture ouverte, semble chercher ses repères spatiaux, vouloir se défaire d’une force d’attraction alternative, qui, selon, la plaque au sol ou la repousse.
    Convoquons un autre film, Le château dans le ciel, de Miyazaki (Japon, 1986). Une cité mythique nommée Laputa flotte dans le ciel, suspendue aux nuages. Elle est composée d’un monde du dessus fait de ruines et de végétation abondante et d’une cité futuriste encombrée dans les racines du dessous. L’architecture y est complexe et mutante, faite d’éléments fractionnables et permutables. Cet îlot, qui défie les lois de la gravité, flotte ainsi dans les airs, entre passé et futur.
    Aussi, tel un Château dans le ciel, les architectures et paysages de Margaret Dearing, sorte de « blocs-images » fractionnés et permutables, se tiennent suspendus dans l’espace et dans le temps. Reste alors la possible mutation d’un monde si proche et flottant, décor en attente de sa fiction.

    Véronique Terrier Hermann
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  • De l'Habitation

    Il y a 10 ans

    / Présentation / De l'Habitation

    Sur la mer un rocher, une île. En tout cas un moment, figé. Dressé sur l’eau, cet îlot est une tour de Babel dont ne resterait que le lointain souvenir d’une architecture désormais délabrée. À moins que ce ne soit, au contraire, une architecture en devenir. Trouble persistant d’un lieu qui paraîtrait abandonné et désormais, à nos yeux, découvert.
    ­
    Quant aux personnages, isolés les uns des autres, ils sont enfermés dans des lignes de fuite qui ne leur laissent aucun échappatoire, aucune attache. Leurs pieds invisibles emprisonnent leurs corps dans des passages (à) vides, des moments d’attente. Un intervalle en dehors d’un quelconque mouvement, où ils semblent pris (ensemble, peut-être) dans une réalité qui échapperait, momentanément, à leurs desseins. On pourrait penser que ces personnages n’ont donc rien à raconter, aucun récit. Ils ont, en fait, tout à dire dans le hors champ, qui est l’avant et l’après de ce moment précédant, et qui est aussi cet espace où portent leurs regards. Mais de fait, il y a une mise à distance silencieuse entre eux et nous, entre eux et les architectures qui se déploient laissant ainsi à nos regards l’incertitude des choix qui seront les leurs. Ainsi, mis sur le même plan, bâtiments, paysages, personnages, tous, semblent en attente d’habitation. Voilà toute l’histoire.

    Et puis, soudain, un instantané. Une jeune fille, qui n’est entourée que de blanc, que rien ne raccroche donc au monde, semble comme amorcer un mouvement.Son regard dans notre direction : le possible semble désormais lui faire face. Elle se rapproche. Blow up.

    Alexandre Mare, octobre 2008­­­­

    Texte écrit pour l’exposition Margaret Dearing les habitants à la galerie du Haut Pavé à Paris,  2008
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  • Rofinget

    Il y a 10 ans

    / Photographies

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    À l’invitation de Pronomade(s) en Haute-Garonne, Centre national des Arts de la Rue, dans le cadre d’un projet mené en partenariat avec la Communauté de communes du Haut Comminges autour du « paysage », la photographe Hortense Soichet et l’écrivain Mouloud Akkouche ont sillonné les Frontignes de novembre 2012 à mai 2014. Au fur et à mesure de leur immersion dans ce territoire de 32 km2, il leur apparût comme un véritable pays, auquel ses 837 habitants étaient attachés et dont ils se revendiquaient. Bien plus que « du Comminges », « de la Haute-Garonne » ou « de Midi-Pyrénées », ils se disaient « des Frontignes »! Hortense et Mouloud avaient donc affaire à un pays, aux frontières fluctuantes et aux histoires (é)mouvantes. 
À la collection de récits récoltés au fil des rencontres avec des habitants, des écoliers, des commerçants, des élus…, ils ont alors décidé d’ajouter une véritable fiction, nouveau terreau fertile pour le développement de racines imaginaires communes.
 Planant au-dessus du territoire bien réel des Frontignes, Rofinget lui emprunte quelques vérités pour mieux les détourner. Aussi, toute ressemblance avec des personnes ou des faits ayant existé n'est pas que le fruit du hasard !
Un vrai guide touristique de ce faux pays disponible in situ vous invite à votre tour à parcourir ce territoire, à votre rythme, quand et avec qui vous voulez, en suivant des parcours qui vous mèneront de village à histoires en histoires de village…

    Et pour voir l'ensemble du projet : http://www.rofinget-tourisme.com/

  • Espaces partagés

    Il y a 10 ans

    / Photographies

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      H.Soichet-16-009
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    Hortense Soichet emprunte aux sciences humaines ses méthodologies, en procédant sur le mode de l’enquête, en recueillant des témoignages et en se rendant dans des quartiers de logements sociaux ; elle s’appuie d’abord sur une approche photographique pour sonder, à la manière de l’ethnologue ou du sociologue, un Habiter qui se donne à voir autant qu’il interroge. Une esthétique de l’Habiter, fluide et transitoire, comprise dans l’entre-deux des formes et des couleurs d’un côté, des désirs et des expériences de l’autre, peut alors émerger. Celle-ci se porte constamment à la frontière entre le visible et l’invisible, elle repose sur la pratique sociale des espaces, comme en témoignent ces images réalisées dans les quartiers Argentine et Saint-Lucien de Beauvais (60), du Viguier à Carcassonne (11), des Fenassiers à Colomiers (31) et de la Noue et du Clos Français à Montreuil (93). Dans la démarche de l’artiste, il ne s’agit nullement de souligner l’âpreté bétonnée des barres HLM, là où les ciels de banlieue paraissent toujours grisâtres, ni même de dresser le portrait d’habitants désabusés par la réalité de leur quotidien. L’artiste a choisi de dépeindre la vie de ces quartiers en les figurant en « négatif », c’est-à-dire en ignorant les espaces communautaires, publics ou partagés, en excluant les habitants de toute photographie pour se focaliser sur ce qui demeure enfoui, infime et intime. Lorsque l’on pénètre dans ces appartements, parfois coquets, d’autres fois plus modestes, on y voit le reflet des espérances et des imaginaires individuels. Les récits qui accompagnent ces images décrivent des aspirations personnelles, des craintes et des amertumes, mais aussi des projets et des souvenirs heureux. L’artiste peut interroger le temps de la vie, celui que l’on passe chez soi, à l’échelle de quelques années ou à l’échelle du quotidien, celui que l’on imprègne de son identité, de sa culture et de son histoire, mais surtout, de sa présence. Le tour de force consiste à rendre cela palpable, alors même que cela n’a pas de corps, alors même que la technique employée est avant tout celle de l’image photographique. Ce qui intrigue donc n’est pas le « Comment vivent les autres ? », mais une infime transparence. Ces habitants, absents, peuvent figurer la condition humaine à travers ses gestes et ses accomplissements les plus essentiels ; il est vrai qu’on oublie de temps à autre que l’Habiter est un geste élémentaire, une conduite fondamentale participant à la production de soi et de son rapport aux autres. Du coup, ce projet photographique qui n’insiste plus seulement sur la présence même de la photographie, nous rappelle qu’Habiter, c’est aussi Être, c’est aussi Vivre. L’esthétique de l’Habiter d’Hortense Soichet ne fige donc pas, les objets, les meubles et les murs ne sont nullement prisonniers de l’image car ils sont nourris d’affects et de sensations. Ils ne s’amassent ni ne se produisent en un jour, mais en une vie. Ce n’est pas la stabilité du foyer qui se donne à voir, mais ce qui est véhiculé à travers lui, répondant à un processus continuel, à une conquête de l’espace faite de pertes et d’accumulations, de rencontres, d’histoires et d’expériences. 

    Julien  Verhaeghe

  • Des habitants : la Haute-Garonne

    Il y a 10 ans

    / Photographies

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    Durant l’année 2011, une soixantaine de logements d’habitants a été photographiée dans trois cantons de la Haute-Garonne : Le Fousseret, Muret et Saint-Gaudens. Les photographies et les sons enregistrés rendent compte des modes d’habiter et de vivre en milieu périurbain. Alors que les espaces urbains, malgré leurs divergences, tendent vers une homogénéisation, voire une globalisation, le monde périurbain semble se caractériser aujourd’hui par une diversité des manières d’occuper l’espace qui est intéressante à explorer. Ces différents modes d’habiter et le fait que s’accomplissent actuellement des transformations entraînant une modification de cette géographie invitent à créer une mémoire des modes de vie dans ces territoires. Les photographies et les sons restitués dessinent une cartographie des « pratiques du quotidien » des habitants et des relations qu’ils entretiennent au territoire afin de déterminer qui vit aujourd’hui dans les espaces périurbains.

    L’ensemble de la série est visible sur le site www.leshabitants.com

  • Poésie d'atelier

    Il y a 10 ans

    / Photographies

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    COMMANDE DE SACADIDIE - ELODIE MARVILLE

    Poésie d’atelier est un hommage à des artistes d’exception. Dix femmes, dix créatrices, costumières, bijoutières, céramistes, modistes… qui vous ouvrent les portes de leurs ateliers. Elles habitent Toulouse ou des villages de la région Midi-Pyrénées. Elles ont chacune un atelier, un lieu insolite, secret dans lequel s’expriment leurs rêves et leurs passions. La série est restituée dans une édition qui propose un voyage au cœur de leurs univers et vous invite à découvrir les coulisses de la création.