TOUS LES ARTICLES

  • 12fps

    12fps

    Vidéastes

    www.12fps.net

    Credits

    Il y a 9 ans

    / Home

    Thème : Vidéo
  • LA MUTUALITÉ FRANÇAISE EP#9

    Il y a 9 ans

    / Réalisation

    Réalisation de 9 épisodes pour
    la Mutualité Française.
    Production: 15août
    Réalisation: Benoît Musereau

  • Marguerite Pilven

    Marguerite Pilven

    Critique d'Art, Commissaire d'exposition

    www.margueritepilven.net

    Anahita Bathaie, Bruissements

    Il y a 9 ans

    / Articles

    Anahita Bathaie, Bruissements
    Nous vivons une époque bavarde, empressée de communiquer, oublieuse de la qualité fertile d'un certain silence. Cette résistance par le silence1 s'est trouvée chez plusieurs artistes conceptuels dont l’oeuvre tentait une forme de mise en présence. Elle apparaissait ainsi dans son économie fonctionnelle et non plus formelle. La distinction est de Jean-Hubert Martin2 qui poursuit ainsi : "l'oeuvre d'art ne peut se réduire à la seule sensation rétinienne. Elle possède une aura qui déclenche des phénomènes mentaux".

    L'on sent d'abord, chez Anahita Bathaie, une volonté de s'extraire de tout discours convenu pour inventer de nouvelles conditions d’échange avec le regardeur. Ces conditions se traduisent au moyen de gestes qui ouvrent des espaces de friction entre le social et l'intime, l'identité et la subjectivité. Anaitha Bathaie capte sous de multiples formes ce pouvoir de transformation à l’oeuvre. Il se performe parfois sous les yeux du visiteur. Il se dépose aussi sous la forme de tracé, dans la pratique réglée d’une écriture ou d’un dessin. Il se ritualise à travers ses photographies et ses vidéos. Il se déploie dans l’amplitude du noir et du blanc, quel que soit le medium choisi pour le manifester.
    S'extraire du discours convenu, c'est permettre une possibilité de commencement. C’est tenter un espace de transformation entre ce qui est et adviendra peut-être chez le regardeur.

    Avec l'exposition Bruissements, l'artiste orchestre un voyage mental qui gravite autour d'un motif récurrent, l'Arbre de vie. Son contour apparaît, indissociable de l’économie du geste qui l’a tracé avec précision à la mine de plomb. Il peut faire écho au patient travail manuel de filage du lin, le tissu sur lequel cet arbre se détache, en une forme de tridimensionnalité suggérée, comme contenu en puissance.
    Ailleurs, sur une autre cimaise, nous trouvons ce même arbre dessiné en négatif, encadré et de fait maintenu à distance. Il est comme une échographie du premier, littéralement « écrit par l'écho ».

    En un autre mode de présentation filmé, l’arbre retrouve le réalisme de ses couleurs et de son paysage naturel. Nous regardons cette fois-ci le plan fixe d’une clairière arborée. Dilatée dans sa profondeur et sa répartition sonore, la bande son qui accompagne le film est immersive, enveloppante. Elle simule la profondeur d’un espace, inscrit le plan fixe dans une temporalité. Un gazouillement d’oiseaux, trop persistant pour sonner vrai, se mêle progressivement à l’impact de bombardements, au crépitement du feu, à la rumeur générique de la guerre. Puis la clairière réaliste trahit soudain sa nature d’image filmée lorsque des flammes apparaissent, cornent et craquèlent sa surface iconique. Cette destruction par le feu convertit l’image projetée en une peinture aux couleurs inouïes.

    Dans cette exposition, Anahita Bathaie invente les conditions d’une apparition, d’une construction et d’une destruction d’espace dont l’Arbre de vie est le pivot symbolique. Il revient à chacun d’en approcher le mouvement, d’en sentir la vitalité, d’éprouver ce qu’il en reste une fois retrouvé le tumulte de son existence.

    Marguerite Pilven, communiqué de presse pour la galerie ALB, novembre 2015.

    ---------------------
    1 Bernard Lamarche-Vadel parlait d’une « occlusion ». Conférences de Bernard Lamarche-Vadel : La bande-son de l'art contemporain, Ed. du Regard : Institut français de la mode, 2005.
    2 Benjamin H.D Buchloh et Jean- Hubert Martin, "Entretien", Les Cahiers du Musée national d'art moderne, n°28, été 1989, numéro Magiciens de la terre, Paris, Centre Pompidou.
    Suite
    Thème : Arts plastiques
  • Marguerite Pilven

    Marguerite Pilven

    Critique d'Art, Commissaire d'exposition

    www.margueritepilven.net

    Nathalie Regard, Dream session Paris

    Il y a 9 ans

    / Articles

    Nathalie Regard, Dream session Paris
    L’explosion des nouveaux médias et de la neuroscience dans le champ social a favorisé ces dernières années l’essor de démarches artistiques interrogeant très directement en quoi notre perception est profondément influencée par des prédispositions inconscientes et comment l’étude de ses mécanismes permet de mieux penser notre relation au monde. En tant que peintre, Nathalie Regard a fait évoluer sa pratique du champ de la représentation vers une approche de plus en plus sédimentée de l’image transformée en code. Sa réflexion phénoménologique s’est toujours accompagnée d’un travail parallèle d’observation et de transcription de ses rêves. La présente exposition retrace un cheminement allant de ses premiers journaux de rêves, réalisés entre 1996 et 2008, à ses recherches neurophysiologiques initiées en 2011.

    L’exercice quotidien de transcription des rêves a exercé Nathalie Regard à se les remémorer de manière toujours plus précise. La particularité du rêve est de créer une réalité à laquelle on assiste du dehors bien qu’elle émane de soi. Nathalie Regard infiltre cet écart par une exploration physiologique de l’activité du rêve. Une branche des sciences cognitives qualifiée en anglais de situated cognition ou embodied cognition défend l’idée que l’on ne peut comprendre le cerveau sans l’inscrire dans un corps, une situation donnée. « Le cerveau existe dans un corps, le corps existe dans le monde et l’organisme bouge, agit, se reproduit, rêve, imagine. Et c’est de cette activité permanente qu’émerge le sens de son monde et des choses » explique le neurobiologiste Francisco Varela.

    Avec la collaboration des chercheurs Roberto Toro, neuroscientifique (Institut Pasteur) et Reyes Haro Valencia, neurologue (Clinique du Sommeil, UNAM, Mexique), Nathalie Regard a développé un protocole expérimental de surveillance du sommeil. Intégrer son corps dans ce contexte d’étude lui a permis de reconstruire le milieu  d’émergence du rêve, tissé sur les échanges permanents entre le dedans et le dehors, la perception interne et l’environnement. Pendant 80 nuits, ses rêves ont été enregistrés électriquement (méthode EEG) et stimulés de manière auditive, attestant, par moments, leur influence dans le récit de ses rêves. Ces correspondances entre l’activité cérébrale et l’expérience subjective du rêve ont été reportées sous la forme tangible de bas reliefs réalisés à partir de données encéphalographiques en 3D. On pourrait voir ces paysages abstraits comme des trophées balisant une quête impossible, les témoignages de connexions fragiles localisées entre l’état de sommeil et de veille, la possibilité tout juste entrevue d’interagir avec une mémoire corporelle ouvrant sur une conscience élargie de notre présence au monde.
    Suite
    Thème : Arts plastiques
  • Boston University (Marsh Chappel)

    Il y a 9 ans

    / Actualités / En ce moment

    Music of the soul. World by Pärt, Ligeti, Mompou and Chaillou.Piano : Moisés fernandez Via
    À partir de 20h.
    Suite
  • Portraits 2011

    Il y a 9 ans

    / Photographies

    • 1 - 104LLJCC_107NB
      104LLJCC_107NB
    • 2 - 104LLJCC_176NB
      104LLJCC_176NB
    • 3 - AlanVega_Machine_167NB
      AlanVega_Machine_167NB
    • + 213 media(s)
    Thème : Photographie
  • Portraits 2012

    Il y a 9 ans

    / Photographies

    • 1 - DomGarcia_2012_011
      DomGarcia_2012_011
    • 2 - DomGarcia_2012_001
      DomGarcia_2012_001
    • 3 - DomGarcia_2012_006
      DomGarcia_2012_006
    • + 6 media(s)
    Thème : Photographie
    • 1 - MediterraniaSaidia_06
      MediterraniaSaidia_06
    • 2 - MediterraniaSaidia_03
      MediterraniaSaidia_03
    • 3 - MediterraniaSaidia_10
      MediterraniaSaidia_10
    • + 15 media(s)
    Thème : Photographie
  • Invités en résidence d’été « Think Imlil » par le 18 derb el ferrane (Marrakech) à Imlil dans l’Atlas, Jeanne Mercier et Baptiste de Ville d’Avray ont choisi de travailler le médium vidéo. Ainsi ils réalisent la vidéo « J’ai tant dormi ». A travers des flashbacks, ils présentent des histoires simples, de mini-scénettes surréalistes. C'est la lumière et le paysage comme décor que Baptiste a souhaité mettre en valeur pendant que Jeanne Mercier elle tisse un conte imaginaire.

    Thème : Photographie
    • 1 - EnAttendantLeBonheur
      EnAttendantLeBonheur
    • 2 - EnAttendantLeBonheur
      EnAttendantLeBonheur
    • 3 - EnAttendantLeBonheur
      EnAttendantLeBonheur
    • + 13 media(s)
    Thème : Photographie