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  • Nez rouge toi-même !

    Il y a 13 ans

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    Nez rouge toi-même !
    Pour  célébrer tout à fait le vingtième anniversaire de l’association Le Rire Médecin et la sortie du livre Nez rouges, blouses blanches, il fallait trouver un lieu d’exposition à la dimension de l’événement. C’est chose faite.

    L’Hôtel de ville de Paris accueille l’exposition* Nez rouge toi-même !
    du 18 janvier au 18 février 2012

    Jacques Grison y présente 80 photographies issues du livre, 20 portraits en noir et blanc des 20 ambassadeurs qui soutiennent l’association et y a invité 5 plasticiens déclinant le fil rouge Une valise pour traverser l’archipel de l’hôpital.

    Les ambassadeurs :
    Simon Abkarian, Ariane Ascaride, Arturo Brachetti, Clara Plume, Clarika, François Cluzet, Fanny Cottençon, François-Xavier Demaison, Anny Duperey, Karim Dridi, Julie Ferrier, Maud Fontenoy, Sara Giraudeau, Axel Kahn, Olivier Marchal, Serge Moati, Marie Nimier, Pierre Perret, Jean-Michel Ribes, Zinedine Soualem
    Les plasticiens :
    Laïlah Simonds et les enfants hospitalisés à l’Institut Gustave Roussy, Katia Mourer, Claire Chevalier, Philippe Poirot et Remi Malingrey

    Jacques Grison est un très grand photographe. Par le talent indéniable, bien sûr. Mais aussi et surtout par la simple humanité qu’il transmet dans chacun de ses portraits, de ses cadrages, de son regard. Pour avoir eu la chance de travailler avec lui et de le connaître depuis vingt ans (déjà), je puis attester que cette simplicité n’est pas le fruit d’un savant calcul de posture. La simplicité, marque des grands, est en Jacques parce qu’il a fait le tour des vanités et ne sait être autrement que sincère face au sujet qu’il observe. Son objectif photographique se confond avec sa soif permanente, sa passion de l’Homme.
    Le travail fait pour la remarquable association « Le Rire Médecin » créée par Caroline Simonds (alias Dr Josette Girafe) et présidée par le Pr. Alain Fischer (à qui l’on doit entre autres le premier essai de thérapie génique significatif sur l’homme – les bébés-bulle) ne traduit rien d’autre. L’exposition pour les 20 ans de l’association, intitulée « Nez-rouge toi-même » est un délice d’émotion et d’humanité qui réchauffe clairement le cœur et permet de revoir à la hausse la vision modérément enthousiaste qu’on peut parfois avoir de ses contemporains. Merci à la mairie de Paris de permettre ce coup d’optimisme apaisé. Entre une visite au Bhv voisin (et en soldes) et une autre à votre vieille cousine (celle qui loge rue des Barres), ménagez-vous 20 minutes de respiration à la mairie de Paris (la grande, la vraie, dans le 4e), entrez par le parvis principal (carrément) et ouvrez grandes vos mirettes, ça peut vous tenir tout un week-end (et au-delà, bien sûr).

    Denis Allard (DailyBrief – www.brief.fr)

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    A l'horizon, les témoins...
    « le sable était d’or et sur l’immense front de mer dansait la tolérance » Gilbert Sinoué

    Depuis 2001, le Maroc est en chantier permanent. Les côtes méditerranéenne et atlantique ne cessent de se métamorphoser au gré des promoteurs immobiliers.
    Tout a changé... L’horizon seul n’as pas bougé. Les lagunes se sont effacées, recouvertes doucement par des constructions stéréotypées. Port de plaisance, résidences, villas, golf, hôtels bordent le front de mer. Le bétonnage du littoral a commencé.
    Tout s’accélère depuis quelques années. Les habitants sont les témoins de la transformation de leur pays.
    Face à la mer, ils s’arrêtent, impassibles. On ne peut jamais savoir, s’ils rêvent d’un ailleurs, s’ils recherchent un souvenir, un lieu enfoui sous les nouvelles constructions, ou si simples
    témoins, ils attendent de voir ce que leur offrira ce nouveau visage du Maroc.
    Entre deux saisons, les lieux sont vides, les témoins en profitent pour déambuler. Ils sont presque immobiles comme si cette accélération ne les effleuraient pas. Tel Pénélope et son amour perdu, ils guettent l’horizon.
    Baptiste de Ville d’Avray

    RADIOGRAPHIE D'UNE ANGOISSE TRANQUILLE.
    Nous avons tous suivi, avec intérêt, étonnement, espoir, angoisse, les événements qui secouent en ce moment le Moyen-Orient et qui ont été appelés, prenant exemple sur la Tunisie, les révolutions du jasmin. Mais quels que soient la joie que nous avons éprouver à l’écoute des nouvelles qui nous parvenaient de cet ailleurs si présent, la peur que les choses retombent dans un statuquo qui renverrait à une stagnation, ou pire, à un retour vers des situations auxquelles nous avons assisté ici et là, bref, que ces signes d’espoir ne se transforment en un avortement douloureux ne nous a jamais quittés.

    Le Maroc, royaume où l’avènement d’un roi jeune avait suscité tant d’espoir n’échappe pas aux questionnements que provoque la région. Les régimes autocrates ont la vie dure, comme en témoigne le spectacle des répressions au Yémen, Bahreïn ou en Syrie. Nous vivons comme dans une faille spatio-temporelle au sortir de laquelle personne ne peut prédire l’avenir. Il y a comme une attente latente, partout dans les pays de la Méditerranée, et c’est cette attente, à la fois tranquille et pleine de tension, que l’oeil de Baptiste de Ville d’Avray a su figer.

    Ces photographies montrent la contradiction entre un mouvement perpétuel et une immobilité des corps et même des animaux qui tous, les yeux tournés vers l’avenir, semblent s’interdire de trop rêver. Le dialogue entre les espaces vides, les espaces en chantier et les jolies maisons et les hommes et les femmes qui vaquent à leurs occupations quotidiennes, les adolescents qui contemplent la mer sans trop vouloir en abolir les limites, tout semble figé dans l’attente d’un miracle qui, soudain, redonnerait au cours de la vie son flot naturel.

    Sans doute, les signes avant-coureurs sont-ils y découvrir ici. Comme un ciel avant l’orage, comme une prière sourde adressée à un Dieu sourd inabordable. La force du travail de Baptiste de Ville d’Avray est d’être parvenu à nous révéler, sans exotisme racoleur, ce que James Baldwin avait nommé : l’évidence des choses que l’on ne voit pas.

    Mieux que des foules en colère, ces images nous livrent une radiographie d’un état intérieur qu’il est bien plus difficile de capturer, mais qui n’en détient pas moins, dans ses cadrages et le choix de ses sujets, les éléments d’une étrange prémonition. La pièce de monnaie est sur la tranche. Et chacun attend, avec une angoisse tranquille, de savoir de quel côté elle va retomber.

    Paris 30 juin 2011
    Simon Njami, écrivain, critique et commissaire d’exposition

    Thème : Photographie
  • Lundi à l'heure du déjeuner et avant le déluge
    Thèmes : Dessin, Illustration