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  • Le ciel commence ici

    Il y a 11 ans

    / ACTUALITES

    Le ciel commence ici

    EXPOSITION DU 20 SEPT DU 20 OCT 2013
    43 photographies
    Place de l’Hôtel de Ville, Quartier La Courrouze, Façade des Archives de Rennes
    24 dessins
    Carré Lully - Opéra de Rennes, Place de l’Hôtel de Ville
    Du mardi au samedi de 12h à 19h, entrée libre. Projection en continu du documentaire "La Fabrique du champ obscur" de Patrick Le Bescont

    À Rennes, depuis neuf ans, l’exposition "Grand format" met la photographie dans l’espace public, pour faire découvrir à tous la création contemporaine. Cette année, la Ville explore un champ différent de la photographie en exposant une artiste plasticienne. Corinne Mercadier présente, pour la première fois en plein air, 40 photographies sur la Place de l’Hôtel de Ville de Rennes.
    « Le ciel commence ici » met en relation six séries réalisées depuis 1992, réunissant des Polaroids agrandis et des photographies numériques récentes. Le titre résonne comme un clin d’œil à la série « Où commence le ciel ? »
    Une vingtaine de dessins de Corinne Mercadier seront exposés, simultanément aux 40 photographies, au Carré Lully de l’Opéra de Rennes.
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    Thème : Photographie
  • Rabat 9

    Il y a 11 ans

    / BLOG

    Rabat 9
    Rabat, samedi 24 août 2013
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    Thème : Photographie
  • Marguerite Pilven

    Marguerite Pilven

    Critique d'Art, Commissaire d'exposition

    www.margueritepilven.net

    Icônes du temps présent

    Il y a 11 ans

    / Articles

    Icônes du temps présent
    A l’occasion de la sortie des écrits de Michel Journiac aux éditions des Beaux Arts de Paris, j’ai été invitée à concevoir cette exposition. Les œuvres choisies instaurent un dialogue avec les « Icônes du temps présent », série réalisée par Michel Journiac en 1988. Echo visuel du Mystère de l’incarnation, l’icône a entretenu des rapports complexes avec la notion de représentation. Elle est tour à tour décrite par ses défenseurs  comme une « image-indice  », une
    « image-signe  » ou une « image d’image  ».

    Les « Icônes du temps présent » transgressent l’image-signe, séparée d’avec ce qu’elle représente. La photographie qui est empreinte de lumière est physiquement liée à son modèle, comme les traces visibles sur le Saint-Suaire, obtenues par contact avec le visage du Christ. Une « icône écrite avec du sang », d’après la légende de Sainte Véronique.

    Le sang de Journiac s’étale également à la surface de ses Icônes. Il se mêle à leur couche d’or qu’il chauffe de l’intérieur. Son geste rappelle que l’enjeu de l’icône se situe, justement, à l’endroit de sa superficialité ; dans son caractère  intercalaire, sa vocation à se tenir en retrait des choses du monde ; à mi-chemin de la chair transitoire et du divin.  

    Reprenant cette question de la distance à tenir avec le modèle, cette exposition s’articule autour du « visible » et de la surface sensible qui l’accueille ou le réfracte. Les notions de graphe et d’inscription  ; d’empreinte, de ressemblance   et de spécularité  la traversent. Elles confrontent plusieurs degrés de visibilité, en lien avec le corps : de son reflet à son incarnation  ou à sa suggestion en creux, sous la forme d’un corps absent . Dans son retrait, l’icône permet au regardeur d’advenir en tant que sujet ;  contrairement à l’idole qui impose sa présence pleine et l’assujetti. L’iconoclaste n’attaque pas l’image pour elle-même, mais pour ce que son interprétation surnaturelle génère d’adoration aveugle ou d’hébétude.

    Un dernier point sur ce qui a motivé le choix de ces œuvres : toutes privilégient  l’« ici et maintenant» en impliquant le spectateur. Iconoclastes et iconodoules se rejoignent sur l’essentiel, un combat contre la passivité qui est aussi celui de Michel Journiac. Sa réflexion intempestive sur le genre n’est-elle pas pleinement manifeste en se posant à chacun sous la forme du « mariage pour tous » ? La révolte de Journiac contre le corps assimilé par le contrat social s’est exprimée dans une affirmation absolue du désir. Pour qui la vit, l’icône suspend le temps de l’histoire. Elle lui oppose un présent qui est celui de la croyance et de l’amour.

    MP, juillet 2013

    « Icônes du Temps présent »   
    Commissaire : Marguerite Pilven

    avec Mohamed Ben Slama, Baptiste Debombourg, Guillaume Dimanche, Michel Journiac, Laura Lamiel, Claude Lévêque, David Marin, Axel Palhavi, Illés Sarkantyu.

    A la galerie Patricia Dorfmann, du 12 octobre au 9 novembre 2013.
    Dossier de presse avec notice par artiste et par oeuvre disponible ici
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    Thème : Arts plastiques
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    Snapshots. (Shot with an iPhone).

    Thème : Photographie
  • Campagne Publicitaire ROCHE-BOBOIS avec les Petites Séries
    Canapé PROFILE
    Photo : Michel Gibert
    Remerciements à www.roche-bobois.com
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    Thème : Arts plastiques
  • Bio

    Il y a 11 ans

    / Bio

    Dans un monde dématérialisé, Pascaline Rey privilégie l'émotion et la sensation. Elle propose de sentir, toucher, de nous surprendre par le mouvement et la vibration. Elle utilise des matériaux variés auxquels elle donne délicatesse et sensibilité.

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    Thème : Arts plastiques
  • Rabat 8

    Il y a 11 ans

    / BLOG

    Rabat 8
    Rabat, dimanche 11 aout 2013
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    Thème : Photographie
  • Ailleurs

    Il y a 11 ans

    / BLOG JOURNAL VOYAGES MOIRS EXORCILS ET POEMSONGS PORTRAITS HORSLADORS / poèmsongs

    Ascenseur
    Emmène-moi ailleurs
    Ailleurs
    Ailleurs
    Emmène-moi ailleurs
    Ailleurs dans le matin
    Ailleurs dans le ciel de ta tête
    Retourne-moi en enfance
    Ailleurs mes doigts
    Ailleurs mes rêves
    Ailleurs mes rires
    Ailleurs au bord
    D'autres lignes à franchir
    A suspendre
    D'autres battements de coeurs
    D'autres innocences à ouvrir
    D'autres ignorances à fouler à gravir
    Ailleurs mon désastre
    Ailleurs ton champ de vision
    Ailleurs mon extase
    Ailleurs ma lutte
    Ailleurs dans ta perte
    Ailleurs et tous ces sentiments dont je n'ai jamais parlé
    Le haut mal
    Ailleurs du regard
    Ailleurs du père
    Ailleurs de l'impair
    Ailleurs de tous mes repères
    Au-delà des attentes des déceptions des conceptions
    Au-delà du féminin du masculin
    Au-delà du mal du bien
    Au delà de l'être
    De l'ombre du rythme
    Du fondamental
    Du majeur du mineur
    Ailleurs
    Ailleurs autre part
    Ailleurs qui s'éloigne
    Ailleurs pourtant proche
    Ailleurs la vérité
    Ailleurs l'ambiguité
    Ailleurs le trouble
    Ailleurs intégral
    Partir ailleurs
    Au-delà de la langue du cri du son du souffle
    Ailleurs que dans mon bruit de crâne qui roule
    Qui a une boule derrière
    Qui me serre
    Loin de ma foudre psychique
    Mon orage intérieur
    Mon orbite sensible
    Ma peur de l'aube
    Du froid
    De la grotte
    Fais-moi de l'espace du silence
    Ailleurs que dans mes creux
    Mes vides
    Mes incohérences
    Mon désordre
    Mon désir
    Ailleurs

    Aurore Laloy, texte écrit, lu et enregistré pour les 2 ans de l'émission de radio Hôtel Paradoxe en Mars 2013
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    La Presqu'elle, performance de poésie et violoncelle acoustique, plongée dans l'imaginaire féminin, sauvage et puissant avec : Texte / voix : Aurore Laloy - Violoncelle / voix : Automne Lajeat

    La Presqu'elle a joué au 15ème symposium des ateliers du non-faire, séminaire art et psychiatrie organisé par Christian Sabas, au festival Distorsion au Centre Barbara Fleury Goutte d'Or, à la Galerie La Marée pendant l'exposition la Clé des chants au Printemps des poètes, et se produit regulièrement à l'émission Hôtel Paradoxe sur Radio Libertaire 89.4fm.

    Crédits photos 
    © François Ramstein / Service des Urgences Poétiques

    © Perry Leopard
    © David Haddad
    © Anais Bourquin

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    Honneur au vagin avec cette carte blanche pour la journée internationale de la femme présentant un cabaret de femmes effrontées, bestiaire de diseuses de poésie révélant leur féminité en explorant leur animalité.

    Le Bestiaire, une performance indisciplinaire d'Aurore Laloy (m.e.s. / textes) avec les diseuses Automne Lajeat, Yanne Abad, Laura Peneitti, Orfo, Francesca Faiella, Morgane Pisoni, Marc de Boni. Perruques et postiches : Antoine Mancini. Maquillage : Anne-Laure Tardy. Guests surprises : découverte de Leviathan, une pièce sonore de Jules Wysocki à écouter sous casque. Eric da Silva : pour une lecture déjantée de son texte : Lituanie first portrait. Festival kaleidoscope, organisé par les étudiants de l'IESA à la Dame de Canton, Paris, 8 mars 2013. Les photos ont été prises par François Ramstein et Hélène Bozzi.

    Contexte :
    Dans le cadre de cette carte blanche que le festival Kaleidoscope m'avait donnée pour organiser des "performances" pour la journée internationale de la femme sur la péniche de la Dame de Canton, j'ai d'abord intuitivement proposé de transformer la jolie jonque de bois parquée sur le quai de Seine face à la Bibliothèque François Mitterand en "vagin-péniche". Mon idée était de faire vivre un rite initiatique au public en lui faisant traverser la passerelle relookée en long couloir de tissu couleur chair, et d'honorer ainsi le "vagin". Cette proposition à laquelle les organisateurs du festival ont tout de suite adhéré et qu'ils souhaitaient soutenir a été jugée un peu trop "seventies" ou en tout cas trop choquante pour le lieu, et devant le refus général de monter un projet valorisant le vagin, même dans le cadre de la journée de la femme, je me suis grandement interrogée sur les frappantes différences d'acceptation du mot "performance", totalement endogène en fonction de la branche du milieu artistique dans lequel mon interlocuteur se place : la performance en danse, la performance en art contemporain, la performance en poésie, la performance en art visuel, la performance en architecture, la performance en peinture, la performance en musique contemporaine, la performance et spectace vivant, la performance en théâtre, la performance en performance... Et me suis d'un coup posé la question de pourquoi j'avais été invitée à organiser des "performances", dans un lieu pour lequel la "performance" correspond à priori uniquement à du burlesque, c'est à dire à des effeuillages sexys parfois comiques et souvent alimentant la grande machine à préjugés sexistes. Pour ne pas annuler la possibilité d'honorer la femme au prétexte d'une erreur de casting, j'ai cherché comment transformer cette déception en réussite, et eu envie de proposer un effeuillage intellectuel sous forme d'un cabaret de poésie, autant dire de performances non-burlesques. Par cette pirouette, effeuillage il y aurait, tout le monde semblait retrouver la motivation de travailler à ce projet, et le lieu, et les organisateurs, et l'équipe de gonzesses à forte personnalité que je réunissais dans le but de monter ce qui allait devenir Le Bestiaire, une performance indisciplinaire de femmes diseuses de poésie et révélant leur part animale. Le cabaret de poésie s'acheverait par un concert des délicieuses Little Ballroom, le groupe de poésie punk le plus sexy de la terre. Et je n'avais plus qu'à m'atteler à la tâche et écrire les volets du Bestiaire. Aurore Laloy, mars 2013.

    Crédits Le Bestiaire 2013
    Photos © Hélène Bozzi
    Photos © Festival Kaleidoscope
    Photos et Visuel © François Ramstein / Service des Urgences Poétiques

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