TOUS LES ARTICLES

  • Arbres

    Il y a 11 ans

    / Photo / Séries / Arbres

  • 2013 : BNPParibas GRAND MOULINS DE PARIS

    Brochure institutionnelle
    Suite
  • Les nouveaux moines soldats

    Il y a 11 ans

    / Actu / Diaporama

    • 1 - 01-ARAUTOS-JEP
      01-ARAUTOS-JEP
    • 2 - 02-ARAUTOS-JEP
      02-ARAUTOS-JEP
    • 3 - 03-ARAUTOS-JEP
      03-ARAUTOS-JEP
    • + 34 media(s)

    Brésil, les nouveaux moines soldats, les « Hérauts de l’Evangile » un ordre traditionaliste catholique né au Brésil, connaît un formidable essor.

  • Galerie

    Il y a 11 ans

    / Photo / Séries / Théâtre d'opération

    • 1 - Institut Gustave Roussy 11037__14
      Institut Gustave Roussy 11037__14
    • 2 - Institut Gustave Roussy 11024__16
      Institut Gustave Roussy 11024__16
    • 3 - Institut Gustave Roussy 11036__29
      Institut Gustave Roussy 11036__29
    • + 21 media(s)
  • Corinne Mercadier, Photographies 1999-2012, par Luc Desbenoit,Telerama n° 3290, février 2013

    Elle a dû abandonner son Polaroid. Mais l'exploration du numérique a révélé des pans insoupçonnés de son paysage mental. Sa dernière série irradie.   Depuis ses débuts, Corinne Mercadier (née en 1955) pratique la photographie comme une aventure. On serait tenté de dire comme une dérive, en se laissant guider par ce qu'il y a de plus singulier en elle. Etudiante en histoire de l'art à Aix-en-Provence, elle commence par prendre une fontaine, toujours la même, pendant deux ans avec un appareil Polaroid SX-70. Les clichés lui servent de modèles pour ses dessins, mais, peu à peu, elle succombe au charme de ces petits carrés se révélant de façon magique sous ses yeux. Un Polaroid embellit le réel, le simplifie, tire l'image vers l'abstraction, vers l'introspection. L'artiste commence par des paysages, puis compose ses premières fictions avec sa fille, sa mère, en les prenant au Leica avant de rephotographier le cliché avec son SX-70 pour déréaliser la scène. Ce procédé traduit parfaitement ses émotions, ses peurs, ses angoisses. Au fil des ans et de ses différents travaux (1999 à 2012), exposés à l'Arsenal de Metz, on retrouve des personnages énigmatiques, parfois de dos, tournés vers un horizon noir. Les scènes se déroulent en plein air dans des lieux indécis, cadrés frontalement de telle façon qu'on dirait une scène de théâtre. Les objets sont animés d'une vie propre. Des livres, des vêtements volent, des rubans ou des structures en tissu s'entortillent dans l'espace sans que cela paraisse incongru. Ses grands tirages rectangulaires aux couleurs pâles, ou en noir et blanc, semblent mystérieusement se dissiper sous nos yeux. Cette agrégée d'arts plastiques parvient ainsi à décrire le fonctionnement de son univers mental, la peur de la perte et aussi le besoin de se projeter dans l'avenir avec l'espoir de mieux le maîtriser.   Avec la fin de production des pellicules Polaroid en 2008, Corinne Mercadier pense qu'elle va arrêter la photographie. Elle explore alors les possibilités du numérique, obtient les mêmes effets, et d'autres insoupçonnés — comme ceux d'objets irradiants dans sa dernière série, « Black Screen ». Sa plus belle découverte fut sans doute de réaliser que ce n'était pas la chimie du Polaroid qui donnait du magnétisme à ses photos, mais son imaginaire.
    Suite
    Thème : Photographie
  • Un mois de la photo faste, par Dominique Baqué, Art Press n°397, page 82, extraits, février 2013

    Les Mois de la Photo se suivent, mais ne se ressemblent pas : il en est d’assez pauvres, ou de convenus, et d’autres qui permettent au public de découvrir des œuvres authentiques : la programmation 2012 est de celles-là. Ainsi, je n’ai pu qu’être frappée par le radicalisme de trois artistes advenus à leur pleine maturité : Patrick Tosani et Lynne Cohen, dont dont j’ai déjà fait ici l’éloge, et Corinne Mercadier, qui a su magistralement renouveler une iconographie pêchant parfois par sa joliesse poétique. [ …]  
    CHUCHOTEMENT DE LA SOLITUDE
    C’est à la fin de la fin de la fabrication du Polaroid SX70 que Mercadier doit la chance - après le doute et le désespoir-d’avoir pu insuffler une nouvelle force à son travail, dont témoignent deux séries, Black Screen et Solo, réalisées avec les outils numériques, et dont on peut dire que l’une est le double de l’autre, et l’autre l ‘inconscient de l’une. Depuis ses débuts, Mercadier tient des petits carnets où elle dessine, peint à la gouache, des taches qui deviennent paysages, puis matrices de l’oeuvre photographique à venir. Dans les deux séries, la lumière est traitée comme un théâtre : c’est la lumière – des noirs profonds, des blancs luminescents, irradiants – qui travaille, scénographie le réel. A tel point que les photographies ressemblent à des négatifs, comme si, avec l’image numérique, l’artiste en revenait pardoxalement à « l’image-mère », à la matrice-même du photographique. Dans Black Screen, on retrouve les obsessions de la photographe : la boîte de la perspective renaissante, des portes, des objets du quotidien simples et frustres,  - seaux, assiettes, planches - , et, toujours, la construction d’un espace noir qui bloque toute ouverture, toute respiration, visiblement faux, « artifice qui refroidit un peu l’image ». Des reminiscences des photographies sur verre, aussi. Dans toutes ces images, quelque chose se chuchote de la solitude, une question s’esquisse quant à la forme à donner à sa vie. Si tout est « trouvé » tel quel dans Black Screen, en revanche tout est construit et minutieusement mis en scène dans Solo : le triptyque intitulé « La Piste » fonde la série toute entière, comme une action, une fuite arrêtée. Une ligne blanche traverse tout l’espace, y compris la manche noire de la femme qui s’élance pour la course, matérialisant la scène, bien sûr, mais aussi la ligne qui sépare «  le vivable du trop mystérieux ». Partout, une comédienne à la posture hiératique, Pythie, Madone ou Diane chasseresse qui défend fièrement sa place face aux objets qui volent. Car, en chef d’orchestre de son œuvre, Mercadier commande à des intervenants hors-champ de jeter des ballons, baguettes et pneus – hommage détourné aux expériences d’Etienne-Jules Marey sur le mouvement et à Chris Marker, La Jetée bien sûr. Photographiés sur un salin ou une piste d’aéroport abandonné, personnages et objets baignent dans la lumière dorée du crépuscule. Un magnétisme puissant opère entre objets et personnages « capteurs de rêves, paratonnerres de l’instant », tandis que se joue, dans le mouvement arrêté, un rapport complexe à la danse. Une femme se trouve magiquement encerclée de quatre ballons jetés au hasard, jusqu’à ce que le hasard se fasse destin, et un homme assis, immobile, -guetteur ? - sur une chaise évoque le torero entravé avant l ‘estocade dans une gravue de Goya, Témérité de Martincho. Photographies austères, sans nul doute, très structurées, architecturées : condition pour « donner forme à l’impensable », ce lointain, cet infini. Notre place dans le monde. Du haut de son échelle, dirigeant ses acteurs et ses lanceurs, Mercadier s’efforce de construire les circonstances qui font apparaître du sens par rapprochements de lieux, lumières, objets et sujets, pour qu’advienne « quelque chose qui va nous justifier ». Pour l ‘artiste, la photographie – qu’elle nomme « son trésor » - est ainsi devenue l’espace de réalisation de ce qu’elle veut faire de sa vie. Comme un diamant brut qu’on taille, à qui l’on donne forme et lumière et qui, enfin, éblouit. […]
    Suite
    Thème : Photographie
  • Jeudi et la fabrique s'affole

    Il y a 11 ans

    / Aujourd'hui

    Jeudi et la fabrique s'affole
    Thèmes : Dessin, Illustration
  • Nez rouge, toi-même !

    Il y a 11 ans

    / Actus

    Exposition du 1er au 7 juin 2013 à la Mairie de Nancy
    Suite