Automne 2010,

De la fenêtre de son appareil photo, Baptiste de Ville d’Avray nous enferme dans un cadre.
Ici les façades, les murs ne sont que des prétextes pour embellir une vision des espaces urbains, habités non plus par l’homme mais par l’arbre. L’arbre devient alors un élément à part entière de la ville. Il envahit notre cadre. L’arbre s’impose, nous révélant nos traces en tant qu’habitant, en tant que passant.
Le regard de Baptiste de Ville d’Avray ne s’efforce pas de contourner les constructions urbaines en levant les yeux, il nous y plonge. Son horizon devient le nôtre: figé entre les lignes verticales de l’arbre et les lignes horizontales des toits.
Texte de JM

* le titre de cette série est issu du poême de Paul Verlaine «Le ciel est par dessus le toit» (1881)

Le ciel est par dessus le toit* (2010)

Il y a 13 ans

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