De Bamako à Selingué, traversant Saint-Louis, Attar, Nouadhibou, Rabat poussant jusqu’à Saidia, Baptiste de Ville d’Avray a sillonné maintes fois ces villes et leurs périphéries.
Une ambiance, parfois seulement une couleur ou un détail sont sublimés…
Des espaces attractifs qui paraissent « évidents » à l’instar d’un paysage artificiel.
Des mois durant, avec une carte imaginaire, Baptiste de Ville d’Avray repère, pointe ces lieux ou plutôt ces non-lieux pour enfin, au bon moment, saisir à l’aide de son moyen format un théâtre de souvenirs. Il retrace peu à peu un chemin non balisé.
Il sacralise ces lieux anodins, les transformant en tableaux. Ils en deviennent familiers. Aucun exotisme, juste un ailleurs qui pourrait tout aussi bien se situer en Espagne qu’à la limite du désert.
Soudain, le décor s’éveille à nouveau surgissant de nulle part, un personnage brise l’accalmie.