" On est arrivé dans la région en 1978 et au Viguier en 1981; on venait du Maroc. Je suis très bien ici, pourtant, on a du mal à monter les escaliers, il y a quand même 6 étages. Les anciens du quartier ont presque tous réussis. Ils vivent dans des villas ou dans celles de leurs enfants ou ont déménagé dans des petites maisons individuelles. Mais ceux qui partent tombent malades ou décèdent. Ils se retrouvent tout seul, ils n'ont plus leurs voisins et n'ont plus le moral, donc ils tombent malades. Ici, entre anciens, si on va chez quelqu'un, on frappe et on rentre directement ; on n’attend pas qu'on vienne nous ouvrir. Et la voisine d'à côté, pour la faire venir, il suffit de frapper à la cloison, elle arrivera 2 minutes après."