L’approche artistique de Pauline Fouché engage la photographie de façon  récurrente. Elle explore le medium photographique lui-même, en tant que  procédé technique ainsi que les dispositifs qu’il rend possible. Son  travail prend souvent la forme d’installations ou de séries  photographiques. Elle met en place dans ses prises de vue et  installations des dispositifs qui révèlent les relations entre le  photographe, le modèle et l’objet “photographie“. Ces dispositifs sont  souvent accompagnés de protocoles qui organisent et font exister ces  relations. Le photographe est un metteur en scène qui observe les  comportements du sujet se fabriquant sa propre image.
Photographier est un questionnement tant sur l’altérité que sur soi-même. Comment voit-on une photographie ? Image de soi ou de quelqu’un d’autre ? Que signifie posséder l’image de quelqu’un, pour soi et pour la personne photographiée ? Se photographier ou être photographié ?
Elle travaille sur la prise de conscience photographique de façon presque systématique. Lorsqu’on prend une personne en photo, cette même personne se met inconsciemment en scène ou veut jouer un rôle. L’inconscient photographique n’est pas que dans l’image qu’elle représente, mais aussi dans l’objet lui-même. Le détournement de l’objet photographique et de l’acte photographique prend une place importante dans son travail. Dans les séries, installations ou vidéos, elle cherche à montrer une autre vision de l’image photographique, à la légitimer ou non. Elle repousse les limites de son cadre, la module, la transforme, lui rend un mouvement perdu, une pigmentation, un espace, du temps… La photographie comme installation, expérimentation et réflexion.
Quoi qu’elle donne à voir et quelle que soit sa manière, une photo est toujours invisible : ce n’est pas elle qu’on voit. Roland Barthes.
			
			
		Photographier est un questionnement tant sur l’altérité que sur soi-même. Comment voit-on une photographie ? Image de soi ou de quelqu’un d’autre ? Que signifie posséder l’image de quelqu’un, pour soi et pour la personne photographiée ? Se photographier ou être photographié ?
Elle travaille sur la prise de conscience photographique de façon presque systématique. Lorsqu’on prend une personne en photo, cette même personne se met inconsciemment en scène ou veut jouer un rôle. L’inconscient photographique n’est pas que dans l’image qu’elle représente, mais aussi dans l’objet lui-même. Le détournement de l’objet photographique et de l’acte photographique prend une place importante dans son travail. Dans les séries, installations ou vidéos, elle cherche à montrer une autre vision de l’image photographique, à la légitimer ou non. Elle repousse les limites de son cadre, la module, la transforme, lui rend un mouvement perdu, une pigmentation, un espace, du temps… La photographie comme installation, expérimentation et réflexion.
Quoi qu’elle donne à voir et quelle que soit sa manière, une photo est toujours invisible : ce n’est pas elle qu’on voit. Roland Barthes.


