TOUS LES ARTICLES

  • Revue Gonzine - Publication 2011
    Ma première publication au tout premier Gonzine ! Le fanzine des copines ! Prêtes pour le festival d'Angoulème en janvier 2011 !
    Visuel © Sarah Fisthole
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  • Gazette de l'HP - Publication 2011
    Texte publié à l'Automne 2011
    dans la toute première gazette de l'Hôtel Paradoxe
    Visuel © François Ramstein
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  • Revue Gonzine 2 - Publication 2012
    ∴∴∴ Nacre publiée dans Le Gonzine 2, Janvier 2012
    ∴∴∴ Ecoutez le texte lu par Richard Gaitet de Radio Nova [Coup de coeur de Nova Book Box]

    cuillère à café bord de la tasse café et sucre roux quartier de pamplemousse doigt (pouce) un morceau de chocolat au lait côte d'or quartiers de pamplemousse encore tasse thé russe à la bergamote huîtres bord du verre vin blanc bouchon de stylo une langue tasse à nouveau café allongé et du sucre blanc cette fois bouche langue doigt (majeur) peau du ventre humecter gland de bite doigt (majeur) une couille en entier enfin presque bouteille en plastique eau bite à nouveau giclée de sperme bouteille en plastique eau brosse à dent clef tasse thé lapsang souchong framboises mèche de cheveux tranches de saucisson arménien verre vin rouge fourchette un blini tzatziki petite cuillère verre vin rouge doigt langue lobe d’oreille étrange boucle d'oreille langue nez langue doigts lèvres brosse à dent dentifrice verre  eau gazeuse langue eau brosse à dent dentifrice bouche café et sucre roux oeufs à la coque pain café doigts bouche doigt (pouce) papier (paquet de courriers entre les dents) verre eau bout de tissu de paréo tasse café bouteille en plastique eau gingembre coupé coriandre citronnelle thon soja graines de sésame feuilles d’épinards avocat poivron rouge haricots verts bouche langue figues feuilles de menthe bouche langue oreille téton doigts bout de gland doigts tasse thé tchai lait de soja stylo doigt (auriculaire) ficelles manuel téléphone portable stylo verre eau tasse thé lapsang souchon bouteille eau gazeuse cuillère en bois persil moules ail verre eau brosse à dent bouche langue cheveux doigts langue glaçon bord du verre vodka langue peau glaçon sel langue lèvres

    bouche est une liste de mes pénétrations buccales sur un échantillon de 48 heures que j'ai tenue pour la curiosité d'un amant

    Visuel © Sarah Fisthole
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  • Gazette de l'HP - Publication 2012
    Texte publié au Printemps 2012
    dans la Gazette de l'Hôtel Paradoxe 2
    Aurore 404

    Tout raser 
    Tout reprendre à zéro 
    Se réveiller sur une plage de sable chaud 
    La mémoire noyée dans des litres d’eau salée 
    Ne plus du tout se soucier du passé 
    Laisser filer un à un entre ses doigts les grains minuscules   

    Etre à nouveau nue face à la création 
    Etre à nouveau née 
    Une sorte de degré zéro de l’identité 
    Ne plus se remémorer 
    Juste quelques résidus de langue et clapotis de ressac 
    Ne plus habiter l’identité indiquée   

    Sculpter avec tout son corps des formes dans le sable  
    Peut-être les membres enlacés de deux amants fougueux 
    Et laisser leur étreinte s’envoler dans le ciel 
    A perte de vue 
    Hors de l’espace enclos 
    Ne pas chercher à condenser l’impérissable   

    Marcher sur la Terra Incognita 
    Laisser le vent effacer chaque trace de pas 
    Ne rien laisser derrière soi 
    Ne pas avoir besoin de se retourner 
    N’avoir aucun souvenir 
    Avoir soif d’inconnu 
    Ne plus habiter l’identité indiquée   

    Danser dans le sable et dans le vent 
    Pousser un cri 
    Le laisser s’envoler vers les oiseaux 
    Rivaliser avec le fracas des vagues sur les rochers 
    Mimer le mouvement de la marée 
    Ne plus avoir aucune limite 
    Etre le ressac   

    Et puis marcher sur Dieu 
    Dieu n’est peut-être que le bout de soi-même  
    Dieu n’est peut-être qu’une longue plage de sable aux grains fins et brûlants  
    Se laisser brûler la plante des pieds 
    Ne plus habiter l’identité indiquée   

    Approcher doucement le bord de l’océan 
    Venir se faire lécher les doigts de pieds par l’écume 
    Par les mille petites langues de Dieu 
    Entrer dans l’eau bleue 
    Cette gigantesque bouche où tout s’efface   

    Se laisser imprégner par la salive au gout de varech 
    Disparaître dans le divin sourire 
    Le sourire de dieu 
    Tout ensevelir 
    Tout reprendre à zéro 
    Tout raser

    Photo © Mirror House
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  • Revue Textuel - Publication 2012
    Publication d'un article sur Louis Calaferte en Mai 2012 dans la Revue Textuel n°67, revue de l'UFR Lettres, Arts, Cinéma de l'Université Paris Diderot - Paris 7
    Littérature au présent, Mélanges offerts à Francis Marmande 
    Textes réunis par Sylvia Patron
    Directeur de publication : Julia Kristeva
    Responsable de publication : Carine Trevisan

    Un numéro spécial dédié à Francis Marmande, maître de conférence à Jussieu, fondateur de Littérature au présent, équipe de recherche qu'il a dirigée pendant quinze ans, et éminent directeur de ma maîtrise de Lettres Modernes.

    Ma contribution porte sur la ville dans le roman - coup de poing Septentrion de Louis Calaferte.
    A lire ci-dessous :

    Sexocosmogonie dans Septentrion, de Louis Calaferte.

    La rue comme le vagin de la femme sont deux endroits propices pour rencontrer Dieu dans Septentrion de Louis Calaferte. Septentrion n’est pas seulement le récit d’un parcours initiatique jalonné d’épreuves et de révélations, celui d’un graphomane autodidacte qui érige son rôle d’écrivain au rang de mission directement commandée par Dieu, Septentrion est le récit de l’étrange fascination que la ville exerce sur l’auteur, et d’une troublante transfiguration. Gigantesque corps collectif, organisme vivant, matériau de première main pour l’écriture, muse, mère, femme, la ville est un personnage complexe procurant à l’auteur de multiples extases physiques ou spirituelles. Le contenu mystique de Septentrion lui vaudra d’ailleurs une censure à sa publication en 1963 par le Ministère de l’intérieur, officiellement pour pornographie, officieusement selon Louis Calaferte pour  « son contenu anarchisant, libertaire. ». Selon l’auteur, Septentrion est un livre maudit frappé d’un destin d’exception qui ne doit « sa résurrection qu’à la volonté d’un véritable éditeur: Gérard Bourgadier »[1] qui prendra le risque de sa reparution vingt ans plus tard, en 1984. Rappelons l’entrée en matière subversive de l’incipit «Au commencement était le Sexe » qui place immédiatement le récit dans une quête du prédicat qui se meut en quête de la jouissance. Septentrion incarne une authenticité autobiographique,[2] dans une langue complètement habitée, toujours travaillée au corps pour que chaque mot dégorge de son sens.  

    1. Une conscience cosmique

    Nanti d’une conscience cosmique, Louis Calaferte devient étoile parmi les étoiles, ses pensées sont des constellations : Constellations de pensées fugitives qui me trottent dans l’esprit [3], et en particulier le titre de son livre Septentrion attire l’attention par sa signification astronomique : Septentrion est en effet le nom d’une constellation, celle de l’Ourse Polaire, c’est aussi le nom que l’on donne communément au point cardinal du Nord, cet unique point dans le ciel tellement lumineux qu’il guide les bergers égarés. Ce livre, Septentrion, encore au stade du projet lorsqu’il en commence la rédaction, est fantasmé comme arrivant sur terre avec la force d’un météorite :   Mais en l’écrivant, j’étais persuadé qu’il atterrirait  bientôt sur la planète avec la force d’un météorite, laissant loin derrière lui tous ceux que j’avais pu ingurgiter en vrac au cours de sept ou huit ans de quête intellectuelle désordonnée. [4] Cette métaphore est en un sens prémonitoire puisque le destin de Septentrion est scellé par la malédiction de la censure : Oui, oui. Un destin plus que singulier. Un destin un peu maléficié, même, si l’on peut dire ça à propos d’un livre. Cela m’a beaucoup étonné… c’est un destin qui se poursuit, d’ailleurs. On pourrait parler d’un destin… d’exception. [5] L’interprétation cosmique est une dimension symbolique fondamentale pour ce féru d’occultisme, d’astrologie, d’enseignement des doctrines théosophiques ou mystiques [6], comme l’indiquent la plupart de ses titres[7]. Il s’agit de la transposition du sentiment d’être une créature dans le cosmos : Je me sens créature d’un univers, d’une cosmogonie sans commencement ni fin, comme le dit si bien le Texte sacré. Je pense que j’ai été, que je suis, que je serai.[8] Dans Septentrion, en effet, chaque rencontre est interprétée comme une opposition ou une conjonction stellaire. Par exemple, celle avec Nora :   Ce sera comme si j’avais vécu une éclipse de plusieurs mois [9] La ville est également transfigurée par cette dimension cosmique et symbolique : Je venais d’entrer glissando dans un monde coagulé, comment dire ? dans l’aura lactée du Jardin céleste à la dernière aube de la création, quand le travail est fini, qu’on a donné l’ultime coup de plumeau. [10]

    2. Une sexocosmographie de la ville  

    La voûte céleste que représente la ville est comme l’empyrée[11] que découvre Dante guidé par Béatrice dans le paradis. Louis Calaferte teinte ainsi la cosmologie  de sa touche personnelle : il avance dans la ville comme dans le firmament, microcosme à l’image du macrocosme de l’univers, et la réalité devient sexocosmique :   La nuit est constellée non pas d’étoiles cristallines, mais de gouttes de foutre acérées. Paillettes coagulées au firmament noir d’un cosmos testiculaire.[12] La rue, rappelons le nous, est  Autonome comme une toupie céleste[13], et les êtres qui se meuvent en elle sont des étoiles, des êtres cosmiques : Un homme, une femme. Carambolages de milliards d’étoiles désaxées dans le creux insonore du rouge pourpoint de Sirius. Les débris emportés par un nouveau vertige vers de nouvelles collision passagèrement mortelles. [14] Les femmes sont des Nymphes stellaires descendues par erreur sur notre terre aride[…] Ne laissant derrière elles que la lueur du fluide corrosif de leurs ovaires en effervescence, leurs Culs sémaphores qui vivent, s’animent, se font lascifs ou percutants selon l’heure ou le jour,  bien distincts, bien détachés du reste. Aussi libres et indépendants que des comètes en perdition. [15] Mais Louis Calaferte introduit alors une nouvelle perspective à cette cosmologie. Nous avons l’impression en effet que la ville s’apparente à une femme dont la rue est le vagin :   Cicatrice des lumières artificielles, la rue entaillée au scalpel comme un abcès mûr s’ouvre en un lieu indéterminé du vide dans un ciel de passions froides. Paradis claustral des amours angoissées. La rue dilatée, la rue épileptique surnage dans un bain de chaux vive. Fissure purulente au ventre du monde. [16] Cette comparaison troublante de la rue à une fissure n’est-elle pas à l’image d’un sexe de femme ? Cette fente, cette cicatrice effilée qui ne s’écarte jamais que sur un monstrueux sourire sans fin. Noir. Béant. Un sourire édenté. […] Etrangement lascif.[17] Est-ce parce que la rue est l’endroit propice pour trouver un partenaire sexuel ? Mouvement habituel de la rue, c’est-à-dire femme sur femme. Prendre, prendre dans le tas, dans le nombre, au hasard. […]  et avec ça, refaire de la vie. A volonté. A profusion. Pêle-mêle, étrangers, inconnus, il y a pourtant entre nous la continuité de l’espèce. [18] Ou est-ce parce que la rue, comme le vagin de la femme sont deux endroits mystérieux propices à rencontrer Dieu ? Penchée sur ce trou qui la laisse béante. Par où la vie entre et sort, expulsée un jour comme une tumeur mauvaise. Attentive et soigneuse pour cette bouche informe comme si, au centre, dissimulé et brillant dans l’embrouillamini de la toison légère, il y avait l’œil de Dieu. Un œil obscène qui cherche l’homme, l’attend, l’attire pour sa plus grande malédiction. [19] Le vagin de la femme, outre sa ressemblance étrange à un œil dont les paupières sont les lèvres, laisse s’échapper la vie. Et en effet, quel autre artiste que la femme peut rivaliser avec Dieu et permettre la création ? L’œil de Dieu est ici l’insondable divin représenté dans l’ésotérisme en tant qu’œil magique de l’Eternité :   L’œil ouvert, l’œil d’en haut, l’œil saint, l’œil qui voit tout ; l’œil de Dieu qui confère la vie à l’âme.  [20] L’œuvre calafertienne dans son intégralité est une louange de la création, une louange de Dieu qui permet cette création, et une louange du corps de la femme dont la vie peut être issue :   Viens déchirer ma robe, je veux être un feu de femme. Je n’ai plus la force de bouger. Tout mon corps est dur. Viens me faire libre. Je suis la première femme du monde. Je suis Eve. Je vais rivaliser avec Dieu. Je sais que je peux rivaliser avec lui.  [21] Ce que Georges Bataille exprime par la bouche de Madame Edwarda :    Tu vois, dit-elle, je suis DIEU… [22] Le sexe de la femme est assimilé à une terre ésotérique  [23], un lieu de plaisir qui permet l’orgasme comme le permet Dieu :   Qu’est-ce qu’on recherche dans le fait sexuel ? C’est une perte d’identité. L’orifice vaginal est, qu’on le veuille ou non, une caverne. Cela peut-être la caverne du Ciel comme la caverne des Enfers. L’exacerbation du moment du plaisir […] pendant quelques secondes entraîne une abolition  du temps. Je pense que cela est très proche d’un foudroiement de destins. La recherche sexuelle courante, intensive à certains moments des hommes, représente une sorte d’îlot dans la continuation des rythmes humains. Cet îlot est d’ailleurs très symbolique, il devient ovoïdal, et de nouveau fœtal.  [24] Ainsi l’errance de Louis Calaferte dans la ville est aussi une errance de corps à corps qui se justifie dans la mesure où elle s’inscrit dans la perspective d’une quête de Dieu et de la vérité :   La vérité est quelque part, tapie au fond d’un sexe de femme.  Il nous faut les explorer tous, par toutes les parties de notre corps, hantés, opprimés, conquérants et coupables. Propre meurtre de soi-même, car au delà du plaisir il y a l’insaisissable présence de Dieu. Je vous possède, corps étrangers, je m’emplis, je me gave de vous, errant de l’un à l’autre, triste et harassé de foi jusqu’à l’écœurement, embourbé dans cette fange de jouissance, tout à la fois voleur et dévalisé.   [25] Cette perspective nous fait aboutir à un pas supplémentaire dans la compréhension de sa mystique. Ainsi, pour Louis Calaferte la chair est sacrée, et la jouissance qu’on en tire est une preuve de Dieu : Le plaisir prouve Dieu. Le plaisir c’est Dieu.  Si on parle cliniquement de ce qu’est le plaisir à son extrême point de violence, c’est quand même une ouverture, qu’on le veuille ou non, c’est quand même tout d’un coup l’éclatement sur quelque chose qui est un surpassement. Ce surpassement, si vous ne voulez pas l’appeler Dieu, appelez-le cacahuète, mais enfin c’est le surpassement qui va avec cacahuète. [26] Si Louis Calaferte reconnaît un quelquefois sulfureux amalgame entre mystique et sexualité [27], c’est parce que l’expérience mystique s’assimile à une extase réconciliant le corps et l’esprit. Ainsi : L’érotisme est un chemin d’initiation, non pas de la possession, mais une espèce de découverte de ce que peut véhiculer l’autre.[28]

    3. Une cosmogonie

    Le parcours de Louis Calaferte dans la ville est donc une quête de la jouissance et de l’extase mystique, pour lui assimilées. La ville autour de lui se transforme en un paradis terrestre et sexuel, où chaque femme peut potentiellement le guider vers Dieu :   Obsédé par ces corps qui m’environnent. La rue vous plonge de force dans une sorte de macrocosme utérin meublé d’ovaires congelés. Baiser. Copuler. Le mot d’or. Le mot de passe. [29] Mais la ville comme nous le disions est une cicatrice qui permet la vie. Louis Calaferte décline cette étrange image de la fécondité en assimilant la ville à un macrocosme utérin, puis à un gigantesque ovaire :   Univers strictement prisonnier entre les parois opaques d’un ovaire grand format. La seule chose à jamais introuvable dans cet ovaire cosmique, c’est une preuve ou une issue. [30] Ce que Louis Calaferte établit en superposant ainsi les deux métaphores du cosmos et de l’utérus est une nouvelle version du récit mythique de la formation de l'univers :   Je marche et nous marchons dans la contrée femelle. A l’aurore du petit matin. Enveloppés de lumière boréale. Sur le lac utérin du ciel le soleil s’étale comme un large sexe nénuphar. Torse nu, les bras ensanglantés, Dieu recoud point à point sur son flanc la plaie rouge par laquelle vient de s’échapper la Femme. De quelles profondeurs arrivons-nous ? […] Je vais ce soir par des voies viscérales dans une chaleur de goudron, un orvet à la place du sexe, à la conquête improbable de moi-même dans le cercle d’évidence de la matrice engrossée. [31]

    Ce récit cosmogonique transfigure la ville. La lumière qui illumine la ville symbolise la genèse du monde, comme une transposition du mythe de l’Aurore ésotérique,[32] ou le passage du monde des ténèbres à la lumière :  L’aurora est l’heure d’or (aurea hora), heure à laquelle la nuit de l’ignorance et de la putréfaction destructrice de la matière prend fin. La ville est en même temps Isis[33], la déesse adorée comme mère suprême et universelle dans la mythologie égyptienne. Mais la ville est également Gaïa[34] dans la mythologie hellénique et romaine. La ville représente ainsi l’élément féminin universel et fécond, la ville est l’utérus initial d’où s’échappe Eve, elle-même origine et naissance du monde. L’errance initiatique de l’auteur dans la ville s’assimile donc à une gestation symbolique dans le ventre de sa mère, et à l’inceste auquel il se livre pour faire coïncider sa naissance en tant qu’écrivain avec sa renaissance spirituelle.  

    Aurore Le Pogam - Laloy 

    [1] Cette dédicace figure en exergue de Septentrion
    [2] « Mon travail littéraire n’est en fait qu’un journal déguisé. » L’aventure intérieure, page 15
    [3] Septentrion, page 89
    [4] Septentrion, page 17 
    [5] Choses dites, page 23
    [6] Septentrion, page 406
    [7] Quelques exemples de titres à connotation mystique : Satori, 1968, Rosa mystica, 1968, L'incarnation, 1987, Memento Mori, 1988, Le chemin de Sion, carnet 1956-1967, L'or et le plomb, carnet 1968-1973, Miroir de Janus, carnet 1980-1981, et dans Septentrion page 248, il invente d’autres titres fictifs : «  Si ce n’est que ça, j’en ai plein la tronche. Fumants, même ! L’œil-de-bœuf sexocosmique, ça vous va ? L’homme crucifié, Corail clitoridien, et que dites-vous du dernier en date : Mon compagnon s’appelle Jésus ? Est-ce suffisamment évocateur pour vos cervelles de hérons, ou dois-je encore en énumérer d’autres plus reposants, comme par exemple La réalité humaine, ou Le temps du devenir ? »
    [8] L’aventure intérieure, page 32
    [9] Septentrion, page 189
    [10] Septentrion, page 374
    [11] « L’empyrée : dans la mythologie antique, la plus élevée des quatre sphères célestes, qui contenait les feux éternels (les astres), et qui était le séjour des dieux. » Définition du Nouveau Petit Robert
    [12] Septentrion, page 120
    [13] Septentrion, page 283
    [14] Septentrion, page 210
    [15] Septentrion, page 283
    [16] Septentrion, page 285
    [17] Septentrion, page 59
    [18] Rappel : Septentrion, page 277
    [19] Septentrion, page 280
    [20] Dans Alchimie et Mystique, Alexander Roob
    [21] La mécanique des femmes, page 163
    [22] Georges Bataille, Madame Edwarda, page 34
    [23] Septentrion, page 60
    [24] Une vie, une déflagration, page 94
    [25] Septentrion, page 280 
    [26] L’aventure intérieure, page 95
    [27] Une vie, une déflagration : réponse à la question d’Hugo Lacroix, page 200
    [28] L’aventure intérieure, page 90
    [29] Septentrion, page 278
    [30] Septentrion, page 228
    [31] Septentrion, page 293
    [32] C.G. Jung, Mysterium Conjunctionis, Zurich, 1957
    [33] Isis, dans la mythologie égyptienne : « Déesse de la magie qui préside aux transformations des choses, des êtres et des éléments. » Dans le dictionnaire de la mythologie grecque et latine, de Pierre Grimal  
    [34] « Gaïa est la Terre, conçue comme l’élément primordial d’où sortirent les Dieux, elle naît après Chaos, et engendre le ciel Ouranos, puis s’unit à celui-ci pour former les dieux. » Dans le dictionnaire de la mythologie grecque et latine
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  • Gazette de l'HP - Publication 2012
    La gazette de l'Hôtel Paradoxe 3 - Automne 2012

    Les ailes du désir repoussent-elles ?
    Les ailes du désir repoussent-elles ?
    Les ailes du désir repoussent-elles ? 
    Les ailes du désir repoussent-elles ?
    Les ailes du désir repoussent-elles ?
    Les ailes du désir repoussent-elles ?
    Les ailes du désir repoussent-elles ?
    Les ailes du désir repoussent-elles ?

    "Les ailes du désir repoussent-elles ?". Souvenir retrouvé de ma première installation sous forme de journal intime photographique que j'ai démarré en avril 2005 et tenu pendant six mois : Eve Project.

    Eve Project d'Aurore Laloy
    Journal intime photographique, Installation sensorielle, pastiche à Adam Project de Timothée Rolin, Avril 2005

    >>> Plus d'infos sur ce journal en cliquant ici
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  • Gazette de l'HP - Publication 2013
    Texte publié au Printemps 2013
    dans la gazette de l'Hôtel Paradoxe 4
    Visuel © Lenny Mathé
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  • Revue Gonzine 3 - Publication 2014
    Publication du texte de la chanson Jessica pense bio en janvier 2014 dans Le Gonzine 3, le merveilleux fanzine pour gonzesse fait et relié à la main par ma copine Sarah. Pour se procurer cette rareté, allez donc visiter le site de Sarah Fisthole

    Jessica pense bio
    Jessica se méfie
    Des autres produits
    Pour sa jolie peau  

    Jessica se sent bien
    Jessica se trouve belle
    Quand elle a fait une cure
    De jus de mirabelle  

    Jessica connaît bien
    Les huiles essentielles
    Jessica ne se soigne
    Qu’aux plantes naturelles  

    Jessica fait elle-même le beurre
    Qu’elle met dans ses gâteaux
    Avec la marie-jeanne
    Qu’elle fait pousser dans son verger  

    Jessica n’aime que les pains
    Aux farines biologiques
    Elle se les fait importer
    Direct du sud des amériques  
    Jessica pense bio

    Jessica vérifie dans chaque
    aliment qu’elle achète
    Qu’il n’y ait pas de produits
    chimiques ou synthétiques  
    Jessica ne tolère pas
    d’O.G.M. dans ses plats

    Jessica pense bio
    mais Jessica ne refusera pas
    quelques cristaux de M.D.M.A.  

    Jessica pense bio
    Jessica depuis peu
    S’injecte de la mescaline
    Mais seulement après avoir pris
    Un petit jus de clémentine  

    Jessica ne dit pas non
    A une soirée entre amis
    Mais avant d’y aller
    Jessica Se fait un petit yoga  

    Pour être sûre de ce qu’elle avale
    Jessica trimballe
    Dans un petit sac en coton
    Son propre repas
    Une salade faite maison
    De grains de quinoa  

    Jessica ne jure que par l’ayurveda
    Quand elle a pris un peu trop
    De poudre de cocaïne
    Jessica se fait du bien
    Et boit du lait de soja  

    Jessica pense bio
    Même entre ses deux fixes d'héro
    Sur les cicatrices laissées par
    Les piqûres au creux de son bras
    Jessica ne met rien d’autre que
    de l’aloe vera


    Aurore Laloy

    Visuel © Sarah Fisthole
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    • 1 - Helleu bateau
      Helleu bateau
    • 2 - Helleu monographie
      Helleu monographie
    "Mon bateau, c'est mon véritable atelier." Paul-César Helleu

    Paul-César Helleu, peintre du désir, inspire à Marcel Proust le personnage d'Elstir.

    "On ne reçoit pas la sagesse, il faut la découvrir soi-même après un trajet que personne ne peut faire pour nous, ne peut nous épargner." Elstir au narrateur dans A la recherche du temps perdu, Tome 5, La prisonnière, Marcel Proust

    Un article (de moi) sur ce sujet est paru dans la superbe monographie orchestrée par Frédérique de Watrigant et dédiée à l'oeuvre d'Helleu aux éditions SOMOGY le 15 octobre 2014.

    Un superbe ouvrage à se procurer ici > www.somogy.fr/livre/paul-cesar-helleu?ean=9782757207772
    Pour en savoir plus sur l'oeuvre d'une grande sensualité de ce peintre impressionniste né près de Vannes en Bretagne > www.helleu.org

    Visuel © Les Amis de Peul-César Helleu
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  • Revue Gonzine 4 - Publication 2015
    "Il faut que le déclin arrive à son apogée. Il faut la fin sanglante des règles, l'effacement des lois et la mort des habitudes pour retrouver le goût de l'adaptabilité, laisser s'exprimer son instinct et faire confiance à ses réflexes."
    Guépard Chaos, Aurore Laloy

    Publication de mon texte hommage post-situ au chef d'oeuvre 'Le Guépard' de Giuseppe Tomasi, prince de Lampédusa, et à l'adaptation magistrale de Luchino Visconti pour le cinéma, présentée à l'occasion de [ frasq ] #5, la rencontre de la performance au Générateur à Gentilly.

    Une révolution des étoiles dans les yeux d'une actrice, et des roulettes de caddies de supermarché. Une journée dans la trajectoire sidérale d'une  jeune femme au bord de la révolte prête à tout pour y arriver dans une société où les lieux de culte ont été remplacés par des supermarchés. Le texte a été interprété par Francesca Faiella sur une musique d'Arnaud Le Mindu, sur des projectios vidéos de François Ramstein. Nathalie Ouakrat m'assistait à la mise en scène. C'était en octobre 2013.

    Guépard Chaos, 1er volet du Bestiaire publié en janvier 2015 dans Le Gonzine 4, le merveilleux fanzine pour gonzesse fait et relié à la main par ma copine Sarah. Pour se procurer cette rareté, allez donc visiter le site de Sarah Fisthole

    Visuel © Sarah Fisthole
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