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  • BIO

    Il y a 4 ans

    • 1 - Portrait par Jacob
      Portrait par Jacob
    • 2 - photo Jacob Khrist
      photo Jacob Khrist
    • 3 - couv_technikart_2003
      couv_technikart_2003
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    NÉ EN 68. CONNU SOUS LE NOM DE CODE « THTH »
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    Il est, entre autres, le créateur d' « APPROVED BY ALIBI-ART » - le logo entropique, esséminé dans le réel et sur Internet depuis 1999 sous forme d'un tampon et pochoir révélateurs d'une vérité toute contemporaine - et il est aussi le fondateur du « Syndicat du hype (SDH) » : un réseau parisien de gatecrashers fêtards mais aussi d’écrivains, poètes, informaticiens-programmeurs et d'artistes plasticiens. L'oeuvre collective a squatté dès 2002, la une et les colonnes des magazines urbains-culturels dits « branchés » ainsi que la presse nationale, pendant plus de dix ans.

    « TH » est devenu ensuite par l'animation quotidienne de son web communautaire, un écrivain malgré lui, un poète de l'instant connecté ou plutôt un spammeur invétéré ("Crevard", son recueil de poésie cyberpunk est paru aux Caméras Animales en 2005). Après avoir (dés)organisé des soirées NIMP mémorables à la Gare aux Gorilles (le squat G.A.G - métro Corentin Carriou), il entame dès 2011, un projet de poésie sonore pop lo-fi, à base de spoken word mais aussi parfois de chants fragiles à la limite de la cassure, sobrement intitulé « 2000 What The Fuck » comprendre « le bordel WTF du 21ème siècle », projet produit en D.I.Y et développé en plusieurs actes (trois actes sont déjà finalisés). Le premier acte a été édité par Nukod et dernièrement les deux autres opus sur le label Jokari Garage.

    Il sort en 2015 le « Dude Manifesto » (chez Denise Labouche) et vit depuis officiellement son Dudisme frenchy en restant intègre à lui-même. Par exemple, tous les vendredis, depuis près de deux ans, il invite des dudes (des épicuriens qui se laissent vivre, au moins le vendredi...) à partager un couscous royal lors du « Vendredi Des Dudes » dans une brasserie du 19ème (38, rue du Maroc). « TH » a fait la couverture du magazine Technikart en 2003 pour son originalité artistique - les réseaux, l'art immatériel ou parfois très physique (...) - et son ton unique (son style « casseur2hype ») et depuis l'age d'or du SDH, il récolte des articles avec ses productions sonores ou littéraires en faisant mouche sur l' « époque2merde » la critiquant de manière très directe, frontale (coups de boule sémantiques) utilisant rarement le second degré, qu'il laissera aux petits malins et en proposant surtout des alternatives comme ce Dudisme revisité qu'il explique avec humour et profondeur dans son manifeste.

    Attention actionnaires s'abstenir, « TH » n'est pas un artiste qui plaira aux suckers du consensus marchand ou aux poseurs du paradigme snob. De nos jours, le punk (son esprit, sa pratique) n'est pas forcément les pirouettes d'un artiste subventionné, les tubes d'un groupe de hipsters qui joue trop bien de la guitare vintage ou un über-bobo qui collectionne des synthés analogiques hors de prix planqués dans le studio d'un papoune producteur ou d'une relation sponsorisée (comme ce marchand de soda dégueu) mais peut être, un mec, un dude, riche de sa liberté (relative) qui balance, dans son dépouillement ascétique, sa vérité, une poésie directe avec ses Kaoss Pads, son PC et ses boites à rythmes bancales depuis son studio : l'Antre du Thao (nom de son chat).  Le Dude du 19ème n'oubliera pas cependant de rester ouvert à l'écoute de sa loi interne : « Fuck My Rules » et ne lésinera jamais à produire des tracks mutants aux limites extrêmes d'une expérimentation chaotique hybridée d'EDM (!) et là, réside le paradoxe de sa Liberté.

    Serge Balasky - photo : Jacob Khrist ©

  • « FIAC OFF! » trois éditions
    3 éditions:  1999 avec ERIC LANDAN  puis en solo en 2000 et 2001
    texte, photos à venir ou pas fiac off le taff !
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  • CREVARD [baise-sollers]

    Il y a 8 ans

    / Créations

    • 1 - Portrait fond rouge
      Portrait fond rouge
    • 2 - rockandfolkdec2005.2
      rockandfolkdec2005.2
    Soudain il y eut un trou noir qui s'est connecté et ce trou noir, c'était le web. Un Intrus à l'intérieur de moi me lance des messages en morse... Il me dit : "Casse-les tous..." Ma dernière échappatoire... Créer le site des casseurs2hype et enrôler les meilleurs casseurs... Nous sommes le premier groupe punk sans instruments.
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    Il y a vraiment un boulot destructif, négatif, à accomplir. Casser. Détruire. Plus de hype, plus d'artistes, de designers, plus de DJ'S, plus de concept-stores, plus de magazines, plus de radios, plus de TV, plus de pétasses, plus de dandies, plus d'art, plus de politiques, plus de bobos, plus de crevards, plus de pubs, plus d'écrivains, plus de cinéma, plus de porno, plus de logos, plus de no logo, plus même à la fin de Casseurs, ni d'Internet, assez de toutes ces conneries. Plus rien. NADA.

    En juillet 2002, Thierry Théolier fonde le Syndicat du Hype, dont l’objectif est d’infiltrer les soirées « hype » et les open bars (« O.B. »), et parfois d’y produire un certain bordel, cherchant à court-circuiter par une méga-cuite générale un système basé sur l’envie, la séparation, la rétention et l’exclusion. THTH porte son action sur deux terrains : le territoire de P.A.R.I.S., où il multiplie les incrustes et apparitions, et la toile de l’Internet où il crée une nébuleuse tentaculaire de sites, blogs et mailing listes (dont le site des Casseurs2hype et le Blackblog). Programme de hack culturel intuitif et libérateur, le SDH prend tout son sens dans cette interaction entre le Web et la topographie parisienne, qu’il appelle à se réapproprier. Plus qu’un mouvement festif, au-delà de son aile open-bariste, le SDH est un mouvement poétique, à la jonction de l’imaginaire et du communautaire, une œuvre collective interactive proliférante d’écritures et d’images, rendue possible par la technologie Internet. Et il a l’immense avantage sur ceux qui l’ont précédé d’être immédiatement opératoire. Transfert contre-nature du Web vers le papier, écrit au jour le jour depuis la création du SDH, CREVARD est le manifeste de cette langue chaotique et vivante issue de la liberté que donne la Toile, et c’est, surtout, une bombe d’énergie mentale, un retour du refoulé rock’n’roll, le miroir dignement monstrueux donné à une époque monstrueuse par son Frankenstein cyberpunkpostmondain : THTH. Égocentrique partageur, « hyperlien humain » (reliant les personnes les plus improbables), mystique de la hype, des jeux vidéo et des O.B., pirate mondain et pirate médiatique (s’incrustant tant dans les soirées sélect que sur les pages de journaux en tout genre), casseur ultime mélancolique et roi fainéant nu des crevards de la hype, harangueur péteur de plombs s’abîmant en cascades d’accusations virales, toujours dans l’indécision casseur/sucker, dehors/dedans (en être ou ne pas en être), prophète de l’hypocalypse, THTH est, peut-être, « le pire de l’époque », l’aliéné-même (Internet pour Interné et la HyPe pour Hôpital Psychiatrique), mais c'est un aliéné qui se tape la tête contre les murs. Somme fracassée d’invectives à la syntaxe précipitée (voire hasardeuse), d’aphorismes, de plagiats, de lexiques inventés, de cut-ups, de règlements de compte, crises de nerf et reports de soirées, de poèmes de merde en novlangue de nerd, d’imprécations en abré(dé)viations SMS, l’écriture de Théolier, jetée sur le Net sans un regard en arrière (discipline du « spamouraï »), semble répondre à cet appel de Foucault : « Quand est-ce que je me mettrai à écrire sans qu'écrire soit « de l'écriture » ? Sans cette espèce de solennité qui sent l'huile. Je voudrais échapper à cette activité enfermée, solennelle, repliée sur soi qui est pour moi l'activité de mettre des mots sur le papier. J'aimerais que l’écriture soit un truc qui passe, qu'on jette comme ça, qu'on écrit sur un coin de table, qu'on donne, qui circule, qui aurait pu être un tract, une affiche, un fragment de film, un discours public, n'importe quoi... Je rêve d’une écriture discontinue, qui ne s'apercevrait pas qu'elle est une écriture, qui se servirait du papier blanc, ou de la machine, ou du porte-plume, ou du clavier, comme ça, au milieu de tas d'autres choses qui pourraient être le pinceau ou la caméra. Tout ça passant très rapidement de l'un à l'autre, une sorte de fébrilité et de chaos. »

    De l'obsession du refus du littéraire naît, malgré tout, quelque chose, un style, un langage personnel, un amas de vitesses et d’intensités surgies du chaos, une musique lunatique qui est un appel à l'expérience immédiate et à la communauté. CREVARD [baise-sollers], ou quand la haine de la littérature mène à la littérature la plus brute, la plus urgente, la plus nécessaire.

    Mathias & François Richard [Caméras Animales]

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  • SOIRÉES NIMP'

    Il y a 8 ans

    / Créations

    • 1 - nimp2
      nimp2
    • 2 - NIMP royale
      NIMP royale
    • 3 - carton
      carton
    • + 2 media(s)
    Les journalistes « branchés » ont la mémoire qui flanche au bout de trois - parfois cinq ans (quand ils sont clean) - : A partir de 2009, je (dés)organisais avec des dudes, de fervents activistes du Syndicat Du Hype, des soirées NIMP dans un squat du 19ème : la GAG aka LA GARE AUX GORILLES. Passeront des groupes que l'on retrouvera dans des soirées plus sages (entendre conventionnelles), des années plus tard. Je commence à répertorier les photos, les videos et les teasers. S'ensuivra d'autres soirées plus calmes (à la demande des résidents du squat) avec LABÖ. On finira en beauté avec LA SUPREMNIMP au point FMR accompagné de l'expo NIMP et pour le feu d'arty-fices une 5ème et dernière soirée NIMP dans un squat de la rue Royale. Voilà j'en connais qui devraient faire hommage à ces moments qu'ils ont vécu. Remember NIMP : « une espèce d'entreprise de remettre du bordel là où on nous le supprime systématiquement »
    Suite

    « Thierry Théolier grand nimp'olepte, décide en novembre 2009, après 8 ans d'activisme sur le web, de revenir au Réel. S'ensuit une série de performances NIMP dans un squat de l'Est parisien (GAG) et rue Royale...»

    Photos, textes, vidéos à venir.

    Quelques liens :

    Article-pour-militer-pour-le-nimp-porte-quoi

    Photos de la première NIMP

    • 1 - Image Dude Manifesto
      Image Dude Manifesto
    • 2 - dans le prè
      dans le prè
    • 3 - dedicasse
      dedicasse
    • + 1 media(s)
    Extrait : DUDO (TUTO POUR APPRENTIS DUDES)
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    "1. Tu n'es pas comme tout le monde. Change ta vie et décide d'être un Dude. Il va falloir s'organiser step by step en bon loup des Steppes. Sortir le Demian en toi. Tu es conscient que pour changer en profondeur, il faut du temps mais rien ne presse. Il va falloir vivre ici et maintenant dans la matrice duNövö Western. C'est une obligation vitale, Dudesque. Tu verras que Là-Bas, c'est identique à ICI. C'est le Bordel WTF. La fuite hors du Village Global 2.0 ne pourra pas durer éternellement. Si tu as besoin d'aller vivre ailleurs afin de réaliser ta propre révolution personnelle, cette rupture existentielle de Dude, une disRuption, n'hésite pas : quitte tout ! Même pour faire la plonge à Amsterdam ou à Miami. Evite de plonger trop dans le WILD. Certains sont morts de faim. Tu ne veux pas être un martyre du monde postmoderne mais un Dude contemporain. Aussi, ne sois pas trop punk ou grunge dans ton art, tu finiras mort en figurine Pop et ça te fera juste un beau fémur dans la tombe... si tu ne finis pas en cendres idolâtrées, remastérisées. La figurine pop du Big Lebowski existe déjà, alors vis ton propre Dudisme. Vive la vie cachée des Nobody comme Jeff Dowd le vrai Lebowski. Tout en bas de la pyramide people, il y a plus de place qu'en Haut. Au Milieu ? Oui, c'est peut être La Voie.

    Cette première version a été confectionné par mes soins à 120 exemplaires en 6 micro-éditions de 20 exemplaires chacune.

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    Le facebook qui regroupe les deux versions avec celle de l'éditeur Denise Labouche.