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    Il y a 7 ans

    / Œuvres / Les pierreurs

    Présentation
    2006 - 2007

    Diaporama de 12 photographies, vidéoprojection 100 x 150 cm
    Commande des Magasins Généraux de Paris

    Terrains caillouteux chevauchés par des pas solitaires et anonymes, hésitants ou déterminés ; ponts sombres et inquiétants, tantôt cachettes, tantôt urinoirs ; lumières froides, phares éblouissants, bruit de chemins de fer, de RER et de moteurs à cent à l’heure.
    Les Pierreurs sont les silhouettes qui font vivre ce lieu de passage, de drague et de rencontre situé entre Paris et Aubervilliers. Ce sont ces corps qui errent et qui parlent d’eux-mêmes : en l’absence de mot, les codes de séduction sont franchement explicites.
    Fred connaît bien certains d’entre eux venus, comme lui, chercher à la périphérie une évasion jouissive. Son univers intime, qu’il nous fait découvrir et partager, s’inscrit d’une manière particulière dans l’atmosphère du lieu de passe ; les images entremêlent ainsi deux milieux, à première vue, antinomiques.
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  • Photographies

    Il y a 7 ans

    / Œuvres / Prosôpon

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    Il y a 7 ans

    / Œuvres / Prosôpon

    Présentation
    2014

    30 photographies 21 x 28 cm, tirages lambda

    Prosôpon, emprunté au grec ancien, recouvre différentes significations : d’abord « visage, devant, façade », « expression du visage », « contenance », « masque », plus tardivement « personne ».

    Par l’entremise du medium photographique, la série Prosôpon met en place un trouble de l’apparence. La photographie déconstruit ici la possibilité de repérer un « original » et établit ainsi une réflexion sur la notion de surface, particulièrement de surface photographique.  

    Etant partie de mon propre visage, j’ai décliné différentes formes que ce dernier peut prendre. Une dimension performative se trouve au cœur du travail. Il a été question de mettre en place une réflexion sur cet espace plastique qu’est le visage et de voir comment, à travers un jeu de truchements rendu possible par l’enregistrement photographique, il se transforme, se meut. Prosôpon explore ainsi le potentiel illusionniste de la photographie, de la surface photographique.
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  • Captures d'écran

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    / Œuvres / Sans titre. Memento Mori

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    / Œuvres / Sans titre. Memento Mori

    Présentation
    2015-2017

    Vidéo projetée au sol, taille variable, durée : 4'55'', en boucle

    "Sans-titre. Memento Mori" instaure une réflexion sur la matérialité de l’image photographique (argentique et numérique) : sa conservation, sa pérennité, sa fragilité.

    Une vidéo, en boucle, projette l’image semblant fixe d’une main, puis un léger mouvement amène le déplacement de fines volutes d’encre qui se détachent de l’image. La confrontation entre image fixe et image en mouvement introduit ici la question du temps et permet de rendre visible le processus de délitement de l’image photographique.

    Plutôt que de disparition, il s’agit ici d’altération, de décomposition : l’encre se dissocie du papier et vogue à la surface de la main. La représentation de cette dernière demeure, mais en se transformant, en s’estompant. La détérioration progressive de l’image « originelle », du fragment de corps représenté, met en abyme le processus de décomposition de la chair. La photographie se décharne, comme un corps mourant. Ce sont les propriétés mêmes du medium qui sont mises en tension : la photographie est intrinsèquement liée à l’idée de perte, elle est vanité.

    Dans "Sans-titre. Memento Mori", avec le délitement de l’image, c’est une autre représentation qui apparaît. Cela amène à penser la survie de l’image face au temps, et plus généralement l’archive : qu’est-ce que l’on garde, qu’est-ce que l’on jette, qu’est-ce qui échappe à la destruction et ainsi : quelles images nous parviennent vraiment ?
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  • Diffusion

    Il y a 7 ans

    / Œuvres / Geschichten

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  • Photographies

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    / Œuvres / Geschichten

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    / Œuvres / Geschichten

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    2013

    Publication d'un catalogue, 11 images, 30 pages, textes en anglais, allemand et français
    Design graphique : Josiane Bou Assi

    Geschichten, « Histoires » en allemand, a été réalisé dans le cadre de la résidence KOMM.ST 1.3 à Anger, un petit village de Styrie, au sud est de l’Autriche. 

    La série se penche sur la question de la mémoire collective de ce village à travers ses différentes générations d’habitant-e-s. Les souvenirs personnels des guérisseuses Maria et Agnes, de Sitthy, réfugié politique d’origine cambodgienne, ou encore de Christina, jeune fille en pleine adolescence, révèlent des personnalités variées et tracent les contours d’une histoire collective aux facettes multiples.

    Les photographies, se présentant sous la forme de portraits mis en scène, traduisent le souvenir de chacun-e des habitant-e-s rencontré-e-s ; texte et image se répondent. La série constitue un ensemble narratif traversant différentes époques, explorant l’impact du temps sur la vie sociale du village (modes de vie, évolution des métiers et aspirations de ses habitants, etc.), sur les relations intergénérationnelles, la disparition et la survivance de certaines traditions, les lubies, passions ou phobies de certain-e-s… Geschichten dessine le portrait en creux d’un groupe d’individus et retrace l’évolution du lieu et de ses habitant-e-s.
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  • Photographies

    Il y a 7 ans

    / Œuvres / Fleurs de Lotus

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    Il y a 7 ans

    / Œuvres / Fleurs de Lotus

    Présentation
    2008

    8 photographies 45 x 45 cm et 8 photographies 35 x 80 cm, tirages lambda contre-collages sur Dibon
    1 bande sonore 33’, en boucle
    Montage sonore : Vincent Rioux, co-réalisation : Estelle Fenech

    Dans la Chine ancienne, le mot « fleur » était le sobriquet de « prostituée ». Si le mot est encore aujourd’hui un tabou, évoqué par des formulations détournées, la pratique est elle aussi soumise à ce jeu de cache-cache. Cette forme de dissimulation a trouvé son paroxysme pendant les Jeux Olympiques de 2008 où la répression a contribué à précariser davantage les travailleurs et les travailleuses du sexe.
    Cette série se focalise particulièrement sur la prostitution homosexuelle qui subit une double pression. En effet, s’il est en Chine un tabou aussi important que celui de la prostitution, c’est bien celui de l’homosexualité.
    Fleurs de lotus présente des images panoramiques de lieux de prostitution victimes de la censure gouvernementale, lieux vides et désertés ; des portraits de prostitué-e-s homosexuel-le-s aux visages révélant à chaque fois un parcours de vie singulier ; et une création sonore mêlant des extraits d’entretiens, des tonalités de voix et des sons d’ambiance. L’expérience intime se mêle ainsi, à travers la subjectivité du regard photographique, aux enjeux politique et critique.
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