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Corinne Mercadier

Corinne Mercadier

Photographe

www.corinnemercadier.com

L'oeuvre photographique de Corinne Mercadier est liée jusqu’en 2008 au Polaroid SX 70. A partir de ces clichés, elle réalise des tirages agrandis de différents formats. Elle a également une pratique du dessin, pour la préparation des sculptures et des mises en scènes de ses images. S’il y a une rupture radicale dans l’œuvre de CM, c’est l’arrêt de la fabrication de la pellicule Polaroid SX70 en 2008. Depuis, elle travaille avec les outils numériques, qui ont apporté des modifications fondamentales aux dispositifs de prise de vues et à l’esthétique de ses images.

Corinne Mercadier a exposé régulièrement depuis 1998 à la Galerie Les filles du calvaire, et à la Galerie Alan Klotz à New York en 2006 and 2008 ; au festival Fotofest, Houston, Texas; à la FIAC et à Paris-Photo; à La Primavera FotoGrafica, Barcelone; à l'ARCO, Madrid...

Elle a reçu le Prix Altadis en 2001 et a obtenu en 2003 une commande du Musée Reattu et du Ministère de la Culture à l’occasion de laquelle elle réalise La Suite d’Arles, exposée pendant les RIP.
  • Nouveau Départ 4’ 33’’, espace L, Genève, 26 mars / 9 mai 2014

    43 Route des Jeunes
    1227 - Carouge - CH
    +41 22 3016490

    du lundi au vendredi
    11:00 - 17:00
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    Thème : Photographie
  • "Mon oncle est-il photographe"? Invités : Corinne Mercadier et Patrick Bailly Maitre-Grand
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    Thème : Photographie
  • Article de Birgitta Rubin dans le quotidien Dagens Nyheter, 9 janvier
    Thème : Photographie
  • Vues d'exposition

    Il y a 10 ans

    / Photographies / Glasstypes

    • 1 - Espaces Pluriels, Pau-Béarn, affiche et programme de la saison 2013-2014
      Espaces Pluriels, Pau-Béarn, affiche et programme de la saison 2013-2014
    • 2 - Artothèque, Vitré, 2007
      Artothèque, Vitré, 2007
    • 3 - Médiathèque, Vitré, 2007
      Médiathèque, Vitré, 2007
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    Thème : Photographie
  • Corinne Mercadier, Photographies 1999-2012, par Luc Desbenoit,Telerama n° 3290, février 2013

    Elle a dû abandonner son Polaroid. Mais l'exploration du numérique a révélé des pans insoupçonnés de son paysage mental. Sa dernière série irradie.   Depuis ses débuts, Corinne Mercadier (née en 1955) pratique la photographie comme une aventure. On serait tenté de dire comme une dérive, en se laissant guider par ce qu'il y a de plus singulier en elle. Etudiante en histoire de l'art à Aix-en-Provence, elle commence par prendre une fontaine, toujours la même, pendant deux ans avec un appareil Polaroid SX-70. Les clichés lui servent de modèles pour ses dessins, mais, peu à peu, elle succombe au charme de ces petits carrés se révélant de façon magique sous ses yeux. Un Polaroid embellit le réel, le simplifie, tire l'image vers l'abstraction, vers l'introspection. L'artiste commence par des paysages, puis compose ses premières fictions avec sa fille, sa mère, en les prenant au Leica avant de rephotographier le cliché avec son SX-70 pour déréaliser la scène. Ce procédé traduit parfaitement ses émotions, ses peurs, ses angoisses. Au fil des ans et de ses différents travaux (1999 à 2012), exposés à l'Arsenal de Metz, on retrouve des personnages énigmatiques, parfois de dos, tournés vers un horizon noir. Les scènes se déroulent en plein air dans des lieux indécis, cadrés frontalement de telle façon qu'on dirait une scène de théâtre. Les objets sont animés d'une vie propre. Des livres, des vêtements volent, des rubans ou des structures en tissu s'entortillent dans l'espace sans que cela paraisse incongru. Ses grands tirages rectangulaires aux couleurs pâles, ou en noir et blanc, semblent mystérieusement se dissiper sous nos yeux. Cette agrégée d'arts plastiques parvient ainsi à décrire le fonctionnement de son univers mental, la peur de la perte et aussi le besoin de se projeter dans l'avenir avec l'espoir de mieux le maîtriser.   Avec la fin de production des pellicules Polaroid en 2008, Corinne Mercadier pense qu'elle va arrêter la photographie. Elle explore alors les possibilités du numérique, obtient les mêmes effets, et d'autres insoupçonnés — comme ceux d'objets irradiants dans sa dernière série, « Black Screen ». Sa plus belle découverte fut sans doute de réaliser que ce n'était pas la chimie du Polaroid qui donnait du magnétisme à ses photos, mais son imaginaire.
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    Thème : Photographie
  • Un mois de la photo faste, par Dominique Baqué, Art Press n°397, page 82, extraits, février 2013

    Les Mois de la Photo se suivent, mais ne se ressemblent pas : il en est d’assez pauvres, ou de convenus, et d’autres qui permettent au public de découvrir des œuvres authentiques : la programmation 2012 est de celles-là. Ainsi, je n’ai pu qu’être frappée par le radicalisme de trois artistes advenus à leur pleine maturité : Patrick Tosani et Lynne Cohen, dont dont j’ai déjà fait ici l’éloge, et Corinne Mercadier, qui a su magistralement renouveler une iconographie pêchant parfois par sa joliesse poétique. [ …]  
    CHUCHOTEMENT DE LA SOLITUDE
    C’est à la fin de la fin de la fabrication du Polaroid SX70 que Mercadier doit la chance - après le doute et le désespoir-d’avoir pu insuffler une nouvelle force à son travail, dont témoignent deux séries, Black Screen et Solo, réalisées avec les outils numériques, et dont on peut dire que l’une est le double de l’autre, et l’autre l ‘inconscient de l’une. Depuis ses débuts, Mercadier tient des petits carnets où elle dessine, peint à la gouache, des taches qui deviennent paysages, puis matrices de l’oeuvre photographique à venir. Dans les deux séries, la lumière est traitée comme un théâtre : c’est la lumière – des noirs profonds, des blancs luminescents, irradiants – qui travaille, scénographie le réel. A tel point que les photographies ressemblent à des négatifs, comme si, avec l’image numérique, l’artiste en revenait pardoxalement à « l’image-mère », à la matrice-même du photographique. Dans Black Screen, on retrouve les obsessions de la photographe : la boîte de la perspective renaissante, des portes, des objets du quotidien simples et frustres,  - seaux, assiettes, planches - , et, toujours, la construction d’un espace noir qui bloque toute ouverture, toute respiration, visiblement faux, « artifice qui refroidit un peu l’image ». Des reminiscences des photographies sur verre, aussi. Dans toutes ces images, quelque chose se chuchote de la solitude, une question s’esquisse quant à la forme à donner à sa vie. Si tout est « trouvé » tel quel dans Black Screen, en revanche tout est construit et minutieusement mis en scène dans Solo : le triptyque intitulé « La Piste » fonde la série toute entière, comme une action, une fuite arrêtée. Une ligne blanche traverse tout l’espace, y compris la manche noire de la femme qui s’élance pour la course, matérialisant la scène, bien sûr, mais aussi la ligne qui sépare «  le vivable du trop mystérieux ». Partout, une comédienne à la posture hiératique, Pythie, Madone ou Diane chasseresse qui défend fièrement sa place face aux objets qui volent. Car, en chef d’orchestre de son œuvre, Mercadier commande à des intervenants hors-champ de jeter des ballons, baguettes et pneus – hommage détourné aux expériences d’Etienne-Jules Marey sur le mouvement et à Chris Marker, La Jetée bien sûr. Photographiés sur un salin ou une piste d’aéroport abandonné, personnages et objets baignent dans la lumière dorée du crépuscule. Un magnétisme puissant opère entre objets et personnages « capteurs de rêves, paratonnerres de l’instant », tandis que se joue, dans le mouvement arrêté, un rapport complexe à la danse. Une femme se trouve magiquement encerclée de quatre ballons jetés au hasard, jusqu’à ce que le hasard se fasse destin, et un homme assis, immobile, -guetteur ? - sur une chaise évoque le torero entravé avant l ‘estocade dans une gravue de Goya, Témérité de Martincho. Photographies austères, sans nul doute, très structurées, architecturées : condition pour « donner forme à l’impensable », ce lointain, cet infini. Notre place dans le monde. Du haut de son échelle, dirigeant ses acteurs et ses lanceurs, Mercadier s’efforce de construire les circonstances qui font apparaître du sens par rapprochements de lieux, lumières, objets et sujets, pour qu’advienne « quelque chose qui va nous justifier ». Pour l ‘artiste, la photographie – qu’elle nomme « son trésor » - est ainsi devenue l’espace de réalisation de ce qu’elle veut faire de sa vie. Comme un diamant brut qu’on taille, à qui l’on donne forme et lumière et qui, enfin, éblouit. […]
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    Thème : Photographie
  • Le labyrinthe : du mythe au jeu, Versailles

    14 SEPTEMBRE - 14 DÉCEMBRE 2013 Bibliothèque centrale, Galerie des Affaires étrangères.
    Du mardi au vendredi de 14h à 18h. Samedi de 10h à 18h.
    Entrée libre.
    Renseignements : bibliotheque@versailles.fr | 01 39 07 13 20 Catalogue publié aux éditions Magellan et Cie, sous la direction d’Elisabeth Maisonnier et Alexandre Maral, 200p, 29€.

    Bien qu’il ait disparu en 1775, le Labyrinthe de Versailles conserve aujourd’hui une aura de mystère et contribue à la fascination exercée par le Château. Dessiné et planté dès 1665 par Le Nôtre, jardinier en chef des parcs et jardins du Château de Versailles, le bosquet du Labyrinthe occupait l’emplacement de l’actuel bosquet de la Reine. D’abord simple circuit d’allées sinueuses, le Labyrinthe fut agrémenté entre 1671 et 1674 d’un réseau de 38 fontaines chacune représentant un épisode tiré des fables d’Ésope.
    L’exposition installée dans l’enfilade des cinq salles de la Galerie de Affaires étrangères de Louis XV, présentera des pièces évoquant ce bosquet disparu : quelques statues de plomb, l’exemplaire du Roi du Labyrinthe de Versailles (Collections du Petit Palais), des textes, gravures, tableaux et plans… Seront également évoqués la symbolique du labyrinthe (Antiquité, dédales du pavement de cathédrales médiévales, labyrinthes végétaux de la renaissance), sa postérité, sa notoriété et ses échos historiques, littéraires ou musicaux. Le visiteur sera totalement immergé dans le Labyrinthe afin de retrouver les sensations des promeneurs de l’époque. La 5ème et dernière salle donnera un écho plus contemporain aux multiples illustrations du mythe : abandonné un temps durant le XIXème siècle, le thème du labyrinthe connaît un nouvel essor depuis le XXème siècle. Il sera présenté sous différentes formes artistiques et ludiques : cinéma, littérature, photo, land’art, dessin, mosaïque et jeux traditionnels ou vidéos.
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    Thème : Photographie
  • Virginie Luc, Corinne Mercadier  « L’acte photographique est un acte poétique », Polka #31, janvier 2013

    Contrainte de renoncer au Polaroid SX70 faute de fabrication de papier, Corinne Mercadier invente une nouvelle esthétique avec les outils du numérique. L’essai est transformé et son univers poétique redéployé
    Il faut avoir longtemps scruté au-dedans de soi pour voir ce qu’elle voit, et attraper au vol l’instant aigu comme une fièvre. Une petite fille dans une forêt court au-devant d’une sorte de robe d’organdi soulevée par le vent. L’obscurité, comme l’oubli, rogne un coin de l’image. On la regarde, et on se souvient. À folle allure, l’enfance submerge. « Une fois et pas plus ». Cette fois est aussi la nôtre. Sans doute Corinne Mercadier, 58 ans, professeur d’arts plastiques dans un collège parisien, artiste formée à l'Université d’Aix-en-Provence, craignait-elle de perdre cette poésie si singulière lorsque vint à manquer la pellicule Polaroid SX 70. Le numérique s’est imposé, malgré elle. « Je n’avais pas le choix. Des images étaient en moi. Il fallait qu’elles existent », dit Corinne, sa voix douce et claire. Trois années de recherches se sont écoulées, chargées de doutes et de peurs. « Tout d'abord je ne pouvais que dessiner. Chaque dessin est un possible, un rêve ». Des carnets noircis d’esquisses et de croquis, de notes et de citations des poètes alliés – Nerval, Rilke, Kafka - , de mises en garde aussi - « Attention à la présence physique des éléments! Le symbolique n'est pas plastique en soi», note Corinne. Autant de tours et détours qui lui ont permis de trouver son identité, de s’approcher au plus près de ses visions et de leur donner corps. « En autodidacte, j’ai appris à retranscrire la matière de mes dessins avec les outils numériques. Je savais ce que je cherchais ce qui m’a permis de ne pas me noyer dans une technologie extrêmement performante. »  Aux tons pastel des Polaroids, qui étaient des captures d’une première photo faite au Leica, dans lesquelles Corinne cherchait à « perdre le maximum de définition pour créer le mystère », se sont substituées des couleurs désaturées et assombries ainsi qu’une définition d’une précision sans faille. À l’intimité des premiers paysages se sont substitués des espaces rigoureux et froids, « moins intimes, plus universels ». Pourtant, les images des séries Black Screen et Solo, qui inaugurent cette nouvelle ère numérique, n’en sont pas moins étranges. Plus encore, peut-être. Car, dans la crudité de leur définition et l’obscurité de leur couleur, elles délivrent une charge de véracité autant que d’irréalité qui ne peut que semer le trouble. C’est cette atmosphère inquiétante, où la nuit irradie, qui crée un décalage avec le réel. « Comment cela se fait que la poésie traverse tant de précision ? » dit Corinne, elle-même surprise. La réponse est dans la lumière sans doute. Une lumière qui est aussi silence et absence. « J’ai élaboré la lumière de ces photographies en dessinant et en écrivant. J’ai une attitude de peintre face à la photographie. Je peux revenir sur une image six mois s'il le faut. En revanche, je ne fais jamais de collage ou de montage numérique. Chaque photographie est une scène qui a eu lieu. »    D’une image l’autre, les mêmes hantises resurgissent. La solitude -  paysages désertiques et silhouettes énigmatiques. L’abstraction - espaces vides, objets volants qui sont « comme des dessins dans l’espace ». La géométrie - empreintes précises des ombres, toile de fond noire… « C’est la nuit qui continue. Et même si ce n’est pas la nuit, on ne sait pas si c’est le jour », dit Corinne Mercadier qui poursuit l'exploration de l’espace du dedans, en direction de ce que Michaux appelait « les lointains intérieurs ». Car de quoi s’agit-il si ce n’est d’un voyage mental dans l’inconnu, ou, plus certainement, dans l’insoupçonné ? « Je lutte contre l’immensité, l’infini, l’anonymat et, pourtant, c’est la matière de mon travail. C’est captivant, car c’est une peur mêlée de désir ». Les images de Corinne Mercadier livrent quelque chose d’immuable et d’étrangement humain en faisant l'épreuve du dénuement et de l'aléatoire. Son œuvre est une autre fable des origines.
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    Thème : Photographie
  • Alan Klotz, New work by Corinne Mercadier, Solo and Black Screen, exhibition at Alan Klotz Gallery, New York, April-June 2013

    Exhibition at Alan Klotz Gallery, New York
    Corinne Mercadier is a dreamer...she's famous for it.  And when she wakes up she often must rush to draw what she just dreamt.  She knows she hasn't long before the memory will fade, and she very much wants to remember it. So the dreams, and other memories from childhood, and some of the more evocative things she has read ...the things that stay with her most strongly, end up in the drawings.

    The drawings then get another life in the theater she creates on the salt evaporation flats (her stage) at Bages, on the Southwest Mediterranean coast of France.  It is here that some of the memories from her childhood where she grew up, and where she still has a house, are from. It is also here that she executes her mise-en-scène with her troupe of willing models, spouse, off-spring, parents, various other assistants, prop-throwers, and, no doubt, the occasional passers-by. Corinne has designed theater sets, and her drawings are reminiscent of the notebooks kept by designers like E. Gordon Craig, but her theater more immediately reminds us of the moon. The lunar nature of her stage starts with the black sky and a landscape that seems to go off into the forever of beyond. The series, Solo, continues with strange lapses of the usually reliable gravitational force acting on the props and devices which populate her "dramas". For example, the four balls which hover in attendance in Fata Morgana demonstrate the mirage-like illusion that defines the Fata Morgana's credibility.  

    Historically, this conjured illusion would convince unlucky sailors that what they saw was real, and safe. But when the only color in the image is the copper glow of the hair of the sorceress, they should have known better. As should we, her audience. We have to pay attention to the other train running on these tracks, namely a slightly self-mocking sense of humor.

    Outside of the somber, almost monochromatic nature of these pictures, beyond their almost silent and monkish demeanor, and minimalist appearance, there is a wonderful goofiness that refreshingly bubbles up. It is beyond the control of the black-clad, face-averting actors. In Toute Pensée, we have a serious ambiguously shrouded figure gliding by, suddenly similar to a serious Lucy from "Peanuts", taking her squiggle for a walk! She is purposefully centered and controlled, while her more calligraphic alter ego is wild, and joyous, and totally unpredictable...the perfect antidote for Lucy's austerity...a medicine for melancholy. This is not to say that Corinne is not serious, she is, but like the best of the auteurs of good French cinema, which she also admires, she allows for contradiction, a knowledgeable smirk, and the expression of a generous heart.

    The negative prints, done in what appears to be abandoned buildings in the Black Screen Series, look, at first, like places we've been, but the glow-suffused common objects that our attention is drawn to take on an importance that is not supported by the more plausible backgrounds on which they are "found". They are made important by the positive/ negative switch, which Ms. Mercadier handles so deftly that many do not even detect it.

    In Lames, the stack of whatever-they-are takes on an unearthly glow against their almost black background. Because they have been reversed from their original unremarkable black, something miraculous happens. She has made you pay attention, and to reevaluate the import of what you are seeing.

    As the dreamer dreams, all the world shifts from the mundane to the marvelous...so we are not just seeing, but are truly seeing. One of the truths about positive/ negative reversals which helps to do that is that the middle tones hardly change at all; they just step slightly over the line.  But that can make all the difference in creating the illusion of normalcy, or the revelation of the extraordinary.
    In the darkened room, Balai we are simply fixated on the golden streak that runs across the bottom of the wall, like an inlay of vibrant bronze.  What room at Versailles could boast so elegant a trim?

    An afterword: The medium's history tells us that photography has always changed as technology evolved. But good things can also come about when technologies disappear. For many years Mercadier's prints were dependent on the gritty imperfection of Polaroid SX-70 material to create the "flawed" appearance of dreams. When Polaroid stopped manufacturing the material she had to figure out how to proceed. These two new series are her answers. It is as if she has, as indeed photography once did, broken the fetters of her Pictorial past, and opted to trust the accuracy of her camera's basic nature, to fuel the force of her expression.

    Alan Klotz
    April 2013
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    Thème : Photographie
  • Alan Klotz Gallery, New York

    740 West End Ave | Suite 52 | New York | NY | 10025
    Présentation de Solo et Black Screen
    Avril/Juin 2013

    http://www.klotzgallery.com/
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    Thème : Photographie