Née le 9 août 1980.
Elle vit et travaille à Paris et Mulhouse.
Son territoire artistique se déploie autour de l’écrit comme image, du livre comme objet. Elle questionne l’écrit, la culture alphabétique dans laquelle l’image est souvent inféodée au mot.
Pourquoi l’écrit ? Parce que ce n’est pas seulement une forme de transcription du langage, de l’image ou du son ; c’est un champ, un champ d’expérimentation.
Elle conçoit le livre, non comme le produit d’une technologie, celle de l’imprimé, mais comme un espace : une architecture, un paysage, une chambre d’écho qui ouvrirait une dimension intersticielle.
Pour cela, elle dilate le livre, le contracte, comme un paysage lors d’une promenade ; le livre se déploie ou se replie dans un détail. Il devient un monde.
Mais pour pouvoir jouir de cet espace, il faut désapprendre à lire, c’est à dire admettre que le lecteur n’est pas un simple mécanisme de transmission. Il est action. Cet investissement n’est pas un préalable, c’est un moyen d’entrer dans ce monde de l’écrit.
Cette pénétration suppose un double engagement de la chose écrite, le sien qui consiste à occulter, effacer, substituer, déplacer, disséminer, troubler, recouvrir..., et celui du lecteur qui doit se muer en promeneur ou en acteur.
En parallèle, elle enseigne à l'école supérieure d'art de Mulhouse, Le Quai.
> Télécharger le CV (pdf)
Elle vit et travaille à Paris et Mulhouse.
Son territoire artistique se déploie autour de l’écrit comme image, du livre comme objet. Elle questionne l’écrit, la culture alphabétique dans laquelle l’image est souvent inféodée au mot.
Pourquoi l’écrit ? Parce que ce n’est pas seulement une forme de transcription du langage, de l’image ou du son ; c’est un champ, un champ d’expérimentation.
Elle conçoit le livre, non comme le produit d’une technologie, celle de l’imprimé, mais comme un espace : une architecture, un paysage, une chambre d’écho qui ouvrirait une dimension intersticielle.
Pour cela, elle dilate le livre, le contracte, comme un paysage lors d’une promenade ; le livre se déploie ou se replie dans un détail. Il devient un monde.
Mais pour pouvoir jouir de cet espace, il faut désapprendre à lire, c’est à dire admettre que le lecteur n’est pas un simple mécanisme de transmission. Il est action. Cet investissement n’est pas un préalable, c’est un moyen d’entrer dans ce monde de l’écrit.
Cette pénétration suppose un double engagement de la chose écrite, le sien qui consiste à occulter, effacer, substituer, déplacer, disséminer, troubler, recouvrir..., et celui du lecteur qui doit se muer en promeneur ou en acteur.
En parallèle, elle enseigne à l'école supérieure d'art de Mulhouse, Le Quai.
> Télécharger le CV (pdf)
